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Archive for avril 2017

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Pendant ce temps, les gouttes des jours s’égrenaient imperturbablement, laissant entrevoir un océan temporospatial sur lequel nos héros surfaient, puisque les vacances durent se prolonger dans la baie, mais laissons la parole aux témoins visuels des premières lignes.
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Huître Arcachon

Les témoins visuels des premières lignes

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Nous étions tranquillement en train de bailler lorsque l’eau a fait une figure de roulement de taille exceptionnelle. Ça n’arrive pas tous les jours, alors nous avons tous ouvert grand notre porte tout en restant sur le pas pour ne rien rater du spectacle. Et c’est là, qu’éberlués, nous avons assisté à la scène la plus surréaliste qui soit. Une tour Eiffel en justaucorps girafe émergea la première des eaux, coiffée d’un bonnet bleu des mères d’Omer de la Borée, coiffé lui même d’un pompon bistre bouclé. Ce bleu est un peu moins chaud que celui des mères du Sud depuis que l’on sait que les Pupuces y vivent, pour avoir été rafraîchi par des glaçons en forme d’iceberg synthétisés informatiquement, ou le contraire.
Bref, quand on a vu la reine perchée, on s’est dit, quelles belles vacances elles vont passer ensemble. Parce que notez bien que le bonnet bleu n’est pas une coiffe, mais une friandise de 30 mètres de chocolat portant le prénom de sa race. Un peu comme au jeu des sept familles, lorsque vous demandez : Dans la famille Pupuce je demande l’arène, au début, on ne comprend pas, mais après, on ne comprend pas et ensuite, on ne comprend pas. Ce qui rend totalement incompréhensible toute tentative de compréhension.
Nous étions en train de nous gondoler comme des huîtres bossues que nous sommes devant le spectacle incongru de ces deux entités lorsque nous avons repéré deux autres intrus, l’un, le pelage roux dégoulinant, et l’autre, toutes plumes et chair de poule dressées, qui tentaient maladroitement de s’accrocher aux boucles. Une fois calmée, la mer repris son aspect plat du pays qui est le nôtre, et le plumitif noir vint faire son curieux jusque devant nos portes, becquetant de ci, becquetant de là, forçant nos coquilles à se refermer dans un retranchement minéral sans faille.
Sur ce, motorisée par le sponsor local de la culture de notre génération, Dame Eiffel, empoignant vivement les triangles isocèles des skis nautiques, nous offrit le clou de la saison avec le plus beau quatuor que la baie ai jamais vu de mémoire d’huîtres. Reine Pupuce se surprit elle même à rire à fanons déployés tellement la chose était folle. Ses deux compères associés ne la lâchaient pas d’un carré de chocolat, c’était du grand n’importe, de l’immense quoi, du magnifique croa.
A la suite de quoi l’une d’entre nous a jugé bon de se remettre en question. Où sont nos congénères sauvages ? Demanda-t-elle ?
C’est là que nous nous sommes vues, parquées comme de vulgaires productions, inexistantes dans notre singularité originelle.
Depuis, le petit peuple ostreîculté est en dépression.
Mais nous avons déjà un courant de remous qui ne vas plus tarder à se manifester.
Il se dit dans les milieux marins que les boucles de coiffe d’Eiffel sont comparables à des planètes car elles font une révolution. Manquerait plus que l’on se prenne un système solaire dans la volière de l’a baie.
Quelles belles vacances ce fût là.
Nous remercions tous les acteurs de la pièce de nous avoir offert un spectacle aussi grandiose que les vacances de Pupuce en Tour Eiffel et skis nautiques.
L’hélicotroptère ne devrait plus tarder, le nouveau président de notre corporation demande le retour de la Dame de fer en sa Capitale.
Nous vous remercions de votre attention.
Et ne tarderons pas à rejoindre le rang de colliers qui nous attache à notre rocher.

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Six avril de l’an de grâce 2017
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– La topique du cancer, vous en pensez-quoi ?
– C’est la dernière invention de Freud.
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– Aller, on lève Lacan ?
– Pour aller où ?
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– L’Eiffelattitude est-elle recensée dans le DSM ?
– Le quoi ?
– Le « Dissociation Subtle Model ».
– C’est un découpage Américain projectif. Un Rorschach en quelque sorte.

– Ah, d’accord !
Long silence, puis :
– Et ils se sont déconcertés longtemps pour en arriver là ?
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Ainsi parlait c
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– Mais il n’est pas tout seul.
– Non. Avant lui il y a eut Friedrich

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YOU ARE MY ANCHOR declaration of love
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J’écris de l’ancre du bonheur,
A la réunion de nos cœurs,
Sur le papier du sentiment,
Qui se fait doux au fil du temps.
J’essaime à la brise de l’espoir,
L’agrandissement de nos accords,
Dans le concert des arrosoirs,
Et la croissance qui nous honore,
A construire les espaces communs,
Où se rejoignent nos deux mains.
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Par l’écriture à dos d’humeur,
Orientée vers la douceur,
J’écris à l’encre de l’ardeur,
Pour construire ce monde meilleur,
Dont nous rêvons depuis longtemps,
Jusqu’à la rime de la tendresse,
Avec laquelle ma plume caresse,
Ce goût de la délicatesse,
Qui fait le ciment de la paix,
Et le trait de solidité,
De notre belle complicité.

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Cinq avril de l’an de grâce 2017

Là, Martine nous a posé cette question à savoir :
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Agenda ironique : Êtes-vous prêts à appareiller ?

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– Qu’est-ce que c’est la question ?
– La question est : Chère Pupuce, êtes-vous prête à être appareillée ?
– Ça va pas non ! Je ne suis pas sourde !
Ils sont bizarres ces humains ! Ils inventent des machines pour un oui, pour un non. Dans la machine à ouïr, j’ai entendu l’Antoine Saint Tex dire à c que si je continuais à éructer de la pâte dentifrice, on allait devoir procéder à l’ablation. C’est lui qui a remplacé le pilote phobique aux commandes, il paraît que c’est un super pote du renard, qui est lui-même un super pote du petit prince, qui est connu dans le monde entier à cause que la rose lui aurait appris un secret. Ça cartoon pour l’Antoine. Dans « Qui veut la peau de Roger Rabbit », j’ai compris que c’était lui qui jouait le rôle du détective Eddie Valiant à son goût un peu spécial pour les cravates.
Les premières lignes de cet article suffiront pour illustrer la flagrante évidence relevée. Nous garderons sous silence le chapeau d’Eddie, et réciproquement.
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https://baxterclub.com/2014/05/22/eddie-valiant-linterview-vraiment-fausse-mais-totalement-exclusive/
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Eddie Valiant

Photo d’Eddie Valiant costume cravatalosanges

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Antoine de saint_exupery

Photo de St Tex costume cravatapois

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Il a évoqué l’idée des ciseaux à pâte molle, puis s’est révisé. En fait, il envisage une découpe industrielle de morceaux calibrés à la taille d’une brosse.
– Sus ! A l’hatackage !
Ils se sont précipités sur le fromage avec une tranche de pain en guise de brosse à dent. J’en ai même vu qui avaient prévu le canon de rouge qui va avec.
Moi, j’étais un peu vertigineuse, mais je tenais bon. Ah, paske pour tout dire, je ne vous l’ai pas dit ! A la suite de l’épisode des tisseuses arachnides d’excellente volonté, je suis repartie en hélicorotor en direction de la mer. A un moment donné, il y a eu comme une grosse vague, et je me suis retrouvée harponnée par un truc pointu. La tour Eiffel ! En effet, elle était en vacances sur l’île aux oiseaux, juste en face de la dune du Pilat, pile là. Elle y a cru de qualité.
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Nil photo d'une île photo du Nil

Photo d’une île qqqqqqquoique ou Photo du Nil

 

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Donc je me tenais au cou de la très grande Madame Eiffel en équilibre sur la pointe de l’antenne pour éviter de déchirer ma robe bleue lorsque la nuit est tombée.
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Tour Eiffel

Photo de Madame Eiffel

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Regarder la nuit tomber, c’est un peu comme mourir. Il y a de brefs éclats de vie qui refluent, comme si le film faisait marche arrière.
Et là, je me suis souvenue. Tous les présents, tous les mots dégustés. Tout ce qui me parlait de la chaleur des îles, du bleu des yeux des girafes lorsqu’elles s’aiment, des huit pattes de l’écureuil qui aimait les opéras en forme de casse-noisettes, du sourire du chat dans les bras de la Joconde, de l’abécédaire parcourant de a à z l’alphabet des rêves réunis.
Et bien tout ça tenait en un seul mot, alors même qu’une seule encyclopédie ne suffirait pas pour faire état de tout ce qui s’était vécu.
Alors, je me suis dit que l’écrire valait bien un fromage, sans doute.
Le fromage, pélardon, munster, brie de mots ?
Et puisque flatterie il n’y eut point, à m’y reprendre n’est pas exclu.
Avec une salade verte sauce échalotes.
Le tout en chocolat.

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Glacière 3

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.Glacière 2

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Quatre avril de l’an de glace 2017
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On a fait une escale par le département 13 de la chaîne du froid. La ficelle de camembert devenait tellement ténue qu’une consolidation devint nécessaire. Le rotor se tu. La glacière avait été prêtée par un émir du Soudain qui avait élu domicile à Paris, dans les glaces du palais de Versailles. Il était partageur, avait une devise : « A la fonte des glaces, pas d’palais, pas d’palais ». Sans doute suivait-il un traitement pour dyslexie. Il y avait deux occupants sur Pupuce qui ne voulaient pas la lâcher. Ils ont du être réanimés à la sortie car les glaçons synthétiques leur avaient donné l’aspect de sculptures en marbre grec de Carrare. L’un était noir comme du geai, l’autre orange comme un coucher de soleil. Mais ça, c’était avant. Ils avaient l’air d’être de mèche. Et ça, c’est toujours le cas. Je me demande bien ce qu’ils pouvaient bien comploter. En tout cas, quand on s’est rendu compte que le fil n’était pas assez consolidé par la chaîne du froid, c’est c comme noiraud qui s’est chargé de régler l’affaire. Il est allé voleter dans les broussailles, et quand on a vu arriver la colonie de ces trucs ronds à huit pattes, qu’on appelle des bestioles à phobies, moi, j’ai fichu l’camp.
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Araignée

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.Chouettaignée
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Ils se sont tous moqué de moi. T’as l’obsessionitude ! La décalitude ! La perturbitude ! La maboulitude siphonnière. Et vas-y t’y pas que j’ten balance du vocabulaire terminopondéré ! Et encore, je simplifie ! Je m’en fout ! Ils iront trouver un autre pilote pour l’hélicoptère . Je n’ai pas pris ma barrière à insecte en soute à bagage et n’ai aucun moyen de défense contre ces monstres pas tibulaires mais hideux qui ont parait-il tissé un fil à la capacité de tractation de Pupuce.
C’est l’Antoine qui n’a pas reculé devant la mission. Il est juste trop déraisonnable le bougre. C’est qu’il n’a pas peur des ces fiches bestioles d’un autre monde.
C’est que je la regrette déjà, moi, la Pupuce, avec ses deux inséparables accolytes.
Mais comment devenir déraisonnable ? Je devrais peut-être adopter la farfelitude.
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Toujours pour l’agenda ironique du fil d’avril cousu main chez Martine.
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Episodes sans précédent :
N°3 : https://jobougon.wordpress.com/2017/04/05/journal-de-bord-de-pupuce-episode-3/
N°2 : https://jobougon.wordpress.com/2017/04/03/journal-de-bord-de-pupuce-episode-2/
N°1 : https://jobougon.wordpress.com/2017/04/02/journal-de-bord-de-pupuce-episode-1/

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Trois avril de l’an de grasse 2017
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Oh l’indigestion !
C’était au moins du pi30% de matière grasse !
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https://youtu.be/Xrzr9BKqjR8
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Chassez-moi ces servissitudes que je ne saurais voir.
La dominattitude est dorénavant interdite par l’article vain de la constitution des égalitudes cardinales. C’est c qui me l’a raconté. Il a l’air de savoir tout sur tout, il en connait un ramage, comme on dit !
Mon ami le c comme come, o comme oiseau, enfin, vous savez qui, j’abrège. Donc mon ami m’a mis au parfum et convié aux sommets des mammifères en détresse, département des débarrassages de fromages en tous genre, pour alléger la tête à Pupuce. J’étais perché sur la plus haute branche du baobab quand il est venu me demander de l’aide.
Il voulait dégager Pupuce et faire d’un sauvetage deux estomacs pleins. J’ai bien mangé, mais je crois bien que mon estomac me le reproche un peu. Je ressens comme un soulèvement, une révolution gastrique, une coalition intestino-digestive. Le médecin de bord m’a conseillé la laxatitude et m’a prescrit un esturgeatif. Il est adepte de l’imbricattitude néologique.
Ils ont capillotracté Pupuce par un cheveu, et elle a tenu par son fil (pas dentaire, elle a les fanons d’la chance la p’tite, les fanons pilaires, sans serres) jusqu’à destination. Une vraie baleine d’avril ! Le rotor faisait un de ces boucan. J’avais bien quelques auditroubles pour comprendre ce que me disait c comme oiseau en abrégé mais j’ai compris l’essentiel, je crois qu’elle ne se sentait pas très à l’aise, suspendue au bout d’un fil qui ne tenait que par ce fil qui ne tenait que par ce fil, ce n’était pas très sécurisant. Pupuce avait la bouche pleine de fromage. On a fini par tous adopter la taiseusatitude, par solidarité. Moi, j’étais sur le dos de Pupuce, c sur le mien, et nous ne savions pas si l’un d’entre nous allait tomber ou pas. Pupuce semblait en désaccord avec notre solidarité au décollage, nous n’avons pas compris pourquoi. A la concertation, il nous a semblé important de tenir bon.
Me voici en photo. Ah tiens ! C’est Pupuce qui va être contente. Elle en rêve tellement. Un jour, je l’emmènerai à une poussinade.
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Renard et poussin
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Non, Jobougon, si tu pouvais éditer celle où je suis en haut de la branche, merci.
Je te vouerai une redevabilitude infinie.
Ah ! Tu ne préfères pas. Si, c’est déjà fait, et c’est là : Journal de bord de Pupuce épisode 2
Bon, d’accord. Merci pour la gratuitude alors.

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Deux avril de l’an de grâce 2017
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Ils m’ont tirée par les cheveux, m’ont capillotractée, j’ai eu de la chance. Mes cheveux ont tenu. Mais comme c’est du fromage, à la fin, il ne restait qu’un fil, tout mince, un fil fin, un seul fil de rien du tout accroché à mon évent.
Heureusement, c’était du gruyère ! C’est solide, le gruyère. Ils n’ont pas osé rajouter les spaghettis, j’ai compris que c’était parce-que je risquais de fondre, et le fil de rompre.
En tout cas j’ai vu du pays ! Ah, ça, pour en voir, j’en ai vu ! Et du beau en plus.
Il y avait un engin au dessus de ma tête, un truc bruyant avec des ailes qui tournent, comme le moulin en chocolat que maître Walter avait fabriqué à ses enfants pour Pâques en l’an de béatitude 4144. C’était une époque, ce temps là. On m’avait posée sur des œufs, nichés dans les hortensias. Sûrement pour les couver. Mais pas un seul poussin n’est sorti. J’en ai conclu que les œufs, une fois qu’ils sont œufs, doivent garder une attitude d’œuf. Sérieuse, arrondie, une antépoussinade, en quelque sorte, c’est classe un œuf. A l’école, ils sont en rang par deux, bien calibrés, ils ont de l’homogénitude disent les professeurs d’oeufs-mêmes.
En attendant, le fil, il s’est découvert ! Il ne savait pas qu’il était aussi solide que ça, pour un fil d’avril, qui ne doit pas se découvrir… C’était une aubaine, pour lui. Une sinécure. Il a tenu bon, n’a pas rompu. C’est Walter qui serait content s’il savait ça. Une baleine qu’il a mise au monde, qui file un fromage d’avril aussi incassable, c’est que je suis au moins d’une espèce protégée. Je me demande encore, si le fil avait lâché, ce que je me serais fracturé. Une boucle d’émmental, peut-être ?
J’ai un ami qui m’accompagne. Il est tout noir, bavard comme une pie, et il vient me parler de fromages du terroir, de son proche ami rouquin rusé qui lui aurait piqué un truc rond tombé de son bec, d’arbres perchés. Il en a, des choses à raconter, le noiraud. Je ne comprends pas toujours tout, mais je l’aime bien. Il a même essayé de m’envoyer son pote rouquin pour me sauver.
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Renard sur une branche
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Hier, je l’ai autorisé à écrire sur mon carnet de bord, parce-qu’il a du style, de la fablaltitude. Il me plait. C’est un peu le poussin que je n’ai jamais vu éclore.
Ben, pourquoi ça vous fait rire ?
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corbeau et fromage
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Je ne vais pas encombrer les votes. Le premier épisode guidera vers les suivants pour ceux qui auront le désir de suivre l’épopée de Pupuce.
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Ecrit dans le cadre de l’agenda ironique d’avril hébergé par Martine, plus connue sous le nom de famille « De l’écrevisse » depuis qu’elle-même écrit, sans moindre ironie, elle nous invite souvent avec le concours du professeur Taurus et de mademoiselle Dithyrambe à des conférences absolument improbables dont personnellement j’apprécie hautement la subtilitude.
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Suite à suivre : Ici

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L’agenda ironique d’avril est hébergé par Martine, ici.
Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur ses origines, c’est ici, chez carnets paresseux.
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J’apprends, à la publication de ce premier épisode, que Martine, pratiquante de la simplicitude d’une gestion écrevissante, nous oriente sur cette page, pour y débusquer les équipages ayant adopté la participativattitude. Voici donc où les trouver.
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Premier avril de l’an de grâce 2017
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Elle ne tient plus en place.
« Elle », c’est Pupuce. Une grosse baleine en chocolat de plusieurs tonnes qui tourne en rond dans un bassin de lait.
Ça a finit par prendre, et ça fait un de ces fromage !
L’association de protection des baleines en chocolat vient d’alerter la haute autorité de défense de défaire la santé des cétacés chocolatés, ils ont pris la haute décision de dépêcher une équipe d’urgence.
Il faut sauver Pupuce !
Immobilisée dans le lait fromagé, figé, enfromaginé par les mouvements rotatoires et natatoires, elle ne tient plus en place, c’est la cata, c’est la strophe, c’est la catastrophe !
Je suis très inquiet, l’odeur semble l’incommoder.
Et puis ce jet, oui, ce jet qui émerge de ses évents, et bien ce jet, il ressemble de plus en plus à un ruban de pâte dentifrice qui jaillirait de son tube, en grosses boucles, en multitudes d’énormes frisures qui se répandent sur elle, chevelure à l’anglaise, déversant ses cascades de fromage bouclé, jusqu’à vider le bassin en son complet-veston. Pupuce est recouverte, submergée, effervescente britanicus de frisottis en profusattitude, que faire ?
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Alors moi aussi je tourne et retourne. Mais pas dans le bassin, ah ça non, je m’y refuse. Pensez-donc, un fromage de cette taille, mais vous n’y pensez pas ! Un fromage de cette taille qui éructe comme un volcan cette perruque odorante sur la tête de Pupuce. On n’a jamais vu ça !
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Hein ? Quoi ? Ah oui, me présenter !
Mon nom ! Ça s’écrit c comme come, o comme oiseau, r comme renard, b comme branche, e comme évents, a comme arbre, u comme unique.
Pourquoi je vous l’épelle ?
Je ne sais pas, on a toujours fait comme ça, pffffff ! Quelle drôle de question !
De quoi ? Pourquoi ne pas avoir épelé Pupuce ?
Trop long, elle fait 30 mètres, c’est long.
C’est capillotracté mon histoire ?
Pffffff ! Ces adultes !
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Suite à suivre. Ici.

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Featured Image -- 5712.
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Pour l’agenda ironique d’avril, an de grâce 2017, l’écrevisse déploie toute sa fantaisie !
Pour notre plus grande perplexitude.
Trouver des mots en « itude », hurluberlus de surcroît, voici l’un de nos challenges à relever.
L’autre, c’est d’embarquer.
On ne sait pour où, on ne sait sur quoi, et on ne sait quand.
J’en oublie un peu, le mieux, c’est quand même d’aller lire chez l’écrevisse.
Suivez ce lien :
https://ecriturbulente.com/2017/04/01/agenda-ironique-etes-vous-prets-a-appareiller/
L’éventualitude, c’est d’avoir l’éventail des possibles à portée de strophes.
Par exemple :
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Une baleine d’avril,
Suspendue à un fil,
Baladait son sourire,
De Joconde Boréale.
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Un corbeau étonné,
Lui tint ce franc-parler.
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Votre allure estivale,
Sous la pluie n’est pas pire,
Que notre archi-duchesse,
Qui sèche et archi-sèche.
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😉

Écri'turbulente

Me voici désignée « Captain Events », en ce quatrième mois de l’an de Grâce 2017.

Je vous propose donc de partir en croisière.

Voilier ? Bateau de pêche ? Cargo ? Paquebot ? Péniche ? Pirogue ? Canot pneumatique ? Brise-glaces ? Chalutier ?

Vous choisirez l’embarcation, vous l’imaginerez, vous la décorerez, la baptiserez… Vous daterez la traversée… Quand vous vous déciderez à lever l’encre (oui, quand même), vous déterminerez l’itinéraire et les escales : L’île des Lettres ? L’île des Mots, des maux, des morts ? L’île des Étrangers ? Les îles Glamour ? L’île d’Éros ? Ou bien ?

Une fois l’équipage constitué, vous embarquerez les passagers et vogue la galère !

Une narration à la première personne (lettres, journaux intimes, carnet de bord ou de voyage, etc).

Vous avez devant vous 22 jours de navigation (c'est-à-dire jusqu'au 23 avril),1 000 mots maximum pour conter cette expédition nautique, 

Voir l’article original 21 mots de plus

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