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Archive for the ‘Libre d’écrire ce que je veux’ Category

Simone veille sur les vieilles prédictions d’une Signorante en action
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Simone Sissi s’ignorait, non, elle ne bègue-bégaie pas !
Juste qu’elle avait beau regarder les astres déambuler dans l’espace infini, elle n’y entendait que le silence des antennes de la grande illusion comique.
Coulant son regard vers l’Aisne, Simone veille à ce que le voyage du siècle atteigne sa consécration la plus chère, aller chez le coiffleuriste et, tous pétales enfris de frissonnantes bouclettes planétaires, réussir l’encoifflurage d’une coupe pleine de corolles de mots.
Ainsi remplie d’hortensciemmentaux, d’orchidéalysées, de fondamentallures baroques, la chevelurgissementation en liberté n’aurait plus cure de l’indication rigide de réalisme des grands prophètes aux vérités inéluctables.
Simone circulait dans le sillon de ses habitudes en cyclomoteur Obi Wan six cylindres lorsqu’un véhicule syllabique la doubla.
Sitôt la manœuvre effectuée, une ampoule de sixième génération s’alluma dans le fossé adjacent à la direction empruntée par l’idée neuve.
Une coupe sibylline parcoure la carte qui en tombe des nues.
C’est quoi le sens du motus digitalisé dans l’inventaire d’Honoré Modalisa ?
Simone allie la boussole et l’intuition, les astres sont décidés à se faire entendre, traduisit alors le moteur de son convertisseur multilinguyglotte.
Primot : Le soleil est en ferveur des critiques littéraires histoire de se farcir le modèle jusqu’à la visibilité assurée en tout climat et sous toutes les latitudes.
Alors ? Les attitudes, et les altitudes, et les aptitudes, c’est de la groupie de sansonnet ?
Fût sa première réaction. Mais ensuite, toute réflexion faite dans la lenteur souterraine de la déduction détectivée par le bulbe sacré tubéreusonnant d’une cloche d’église, elle se dit à juste titre que la punitiognnnacitée n’ira pas chanter sous le parapluie de Cherbourg.
Segondosage : La lune prévoit une embellie pleine de poésie à la jonction du très beau charisme vénusien et de la grande bénéfique jovienne. A cheval entre les lignes de la minceur zéro calorie et celles de l’avis de ceux qui sont pour que le gras soit la vie de tous, Simone compose une sérénade édulcorante pour sucrer son café.
Trimottés : Harmonie temporelle et folie sage, brume d’inspiration, expiration profonde et puits de sens de la répartie seront réunis pour un plein de jouvence lors du concert de la grande gazeuse.
L’évènement s’annonce d’ampleur ludique, en complicité avec l’équilibre alternatif du courant de pensée à la mode loufoque et jubilatoire collectionné en triphasé dans le décan de la facétie.
Quadraturgie du bonheur : Les éléments faiseurs de pluie, de vent, d’étincelles et de quartz rose réunis feront naître la suite.
Quintal de rire : Pesé à la démesure, souquenillerez-vous qu’elle est excessivement Vierzonnée telle le pingouin du permandragore de la protubéreuse gastrique au sourire d’ange ?
C’est la cathédrale de la joie qui se moque de la basilique saint félicité de la perpétuité, n’est-il point ?
Ainsi Sissi Simone parla et par mont découvrit-elle l’art de la prédiction horescapée d’un agenda astralement sidéralaimanté par la bonne humeur de la bonne heure.
Avec toute sa grandiloquence pitresque perchée en altitude du haut de ses talons d’Achille, qui vous remercient de votre attention.
Merci.
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C’était en 2015 : Une éclipse lunaire
Les astres s’alignent en septembre

https://espacepourlavie.ca/ciel-du-mois/les-astres-salignent-en-septembre

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Au cœur de la forêt profonde de Brocéliande s’est installé un restaurant atypique où un cuisinier un peu fou fabrique dit-on une soupe populaire si magique qu’aucune cruauté ne résiste à son pouvoir.
Le professeur Tournebidou est allé rencontrer Biscotte dans son établissement « du vieux velouté vachement bon ».
Ensemble, ils ont réinventé la recette du potage rustique, il nous la transmet aujourd’hui.
Merci professeur Tournebidou.


La base, c’est le verbe.


Ici, il a choisi de faire cuire au bain-Marie les verbes ressentir, espérer, recueillir, et concentrer.
Une fois moelleux, les verbes sont brassés au mélangeur conjugueur puis liés à l’adjectif doux.
Il les verse en pluie dans un grand saladier typographique et, délicatement pour ne pas les décomposer, il mélange à la cuillère à dénominateur commun.
Il goûte.
Si nécessaire, il adoucit l’adjectif dominant à la crème de conjonction.
Puis il verse le tout dans un moule à euphémisme qu’il passe à four régulé jusqu’à extraction du sens.
Ce qui reste dans le moule peut alors être découpé, grillé, et ira parsemer le fameux velouté vachement bon de Biscotte.
Biscotte, lui, il recueille le sens.
Il oriente et dirige.
C’est lui qui induit la direction des ingrédients vers la casserole de la sublimation.
Les verbes sont baignés, lavés, caressés dans le sens de la lettre.
La cuisson se fait au bain-Paris.
Les verbes en ressortent tendres à souhait.
Il n’additionne aucun assaisonnement. Les verbes doivent rester natures, pour exhaler tout leur arôme.
« Une saveur essentielle est une saveur propre », rappelle Biscotte à ses lecteurs. Si vous voulez une potion saine, simplifier, limiter, réduire à l’essentiel, et les petits croûtons du père Tournebidou feront le reste.
Une fois passés à la moulinette de la tendresse, nous pouvons servir à l’assiette et parsemer des fameux croûtons un peu fous, le sens est dans la soupe.
Bonne dégustation aux fins palais populaires.
La soupe peut se conserver plusieurs jours dans un flacon à caractères graphes.
C.F. modèle ci-dessous.

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En France, ils ont occulté le « i ».
Précisément, le DASEN*, c’est le Département Âmes Saines et des Esprits Nouveaux.
Le DASEN* a créé son école, et la formation qui va avec.
Le « i » peut tout aussi bien signifier « intelligence », mais bien aussi « inspiration », « idéal », ou même encore « imagination » ou « imprévu ».
Chaque lecteur, ici, pourra imaginer ce qu’il recouvre du « i » occulté par l’école française.
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Bref, la rentrée s’annonçait passionnante.
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De bon matin, ce jour là, je pris la ligne H départ Paris-Gare-du-Nord pour me rendre à Luzarches. Un trajet qui prend exactement quarante quatre minutes. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup.
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On rejoint le clos Saint-Louis sis au 30 rue de Saint-Côme par la rue Vivien, très arborée.
Une grande paisibilité émane du lieu.
Le petit rapporteur y avait consacré son émission du 2 septembre 789, date de la toute première rentrée des classes.
Une date à marquer d’une pierre blanche.
Charlemagne, invité d’honneur, avait reçu la palme de l’ordre académique sous les applaudissements des professeurs.
Même les pions s’étaient déplacés pour ne rien perdre du spectacle.
Sous les flonflons de l’orchestre Saint-Gall dont les rythmes lents rappellent ceux de l’élocution de Pépin le Bref, une haie d’honneur rassemblait tous ceux qui, à la cour, appréciaient, de près ou de loin, la culture générale.
Le roi rayonnait, littéralement.
Autour de son épaisse chevelure partaient des filaments brillants, comme fixés à la colle par des points invisibles à des molécules d’oxygène.
Ce qui donnait une curieuse impression d’irradiance.
Jacques Martin et Pierre Bonte se mirent à entonner le chant du DRAC*, ( Désobéir Revient A Chanter ), une section de l’éducation nationale. Quelques paroles subsistent encore :
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ET LE LAC DONT NAÎT
L’ÉMINENT APPRENTI A
UN LUDISME ATTIQUE A
LA SOIF CAILLOUTEUSE.

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D’aucuns prétendent que ce serait l’anagramme d’un autre texte dont nous ne saurons jamais la formule.
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Mais je bavarde, je bavarde !
C’est l’heure. J’entends la cloche sonner l’ouverture de la classe.
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Je vous souhaite à tous une excellente journée, ainsi qu’une bonne rentrée des classes pour ceux qui la feront, si ce n’est déjà fait.
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Ne m’en veuillez pas si je suis moins présente en ce lieu.
Je me consacre à ma formation.
Mais ne manquerai pas de venir vous lire de temps à autre.
Et pourquoi pas, d’y mettre mon grain de sel.
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Alors, A bientôt ?
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*DASEN : Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale.
*DRAC : Direction Régionale des Affaires Culturelles.
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Écrit pour l’Agenda Ironique de septembre 2023
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L’agenda ironique voyage de mois en mois dans différents lieux. Chaque élu nous propose son point de départ pour écrire, tout est prétexte à broder, inventer, s’amuser.
Ce mois-ci, Sabri-Na a remporté brillamment le pompon des six Gall du mois dernier. Elle nous propose sa consigne d’écriture en ce lieu.
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https://entreleslignes.blog/2023/09/03/agenda-ironique-de-septembre-a-vos-styloh-5/
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Merci Sabri-Na, merci infiniment pour ta magnifique proposition.
VRAIMENT, MERCI !

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Dans la charcuterie littéraire, l’artisan chez lequel je suis cliente propose un étal de produits diversifiés où figure son fameux pâté, le bien nommé « pâté d’argumentations ».

J’étais curieuse d’en connaître la recette, mais lorsque je la lui ai demandée, ce dernier a refusé catégoriquement de partager ses secrets.
Pour autant, n’ayant pas l’originale, (de recette), et faisant appel à toute ma force de persuasion, j’ai argumenté auprès de Cyclopédie pour qu’elle recrée une copie approchée.

L’esprit logique de cette dernière ne tarda pas à produire toute une panoplie de pâtés, tout aussi diversifiés que sur l’étal de mon artisan charcutier, qui ne tardèrent pas eux-mêmes à se tourner de si diverses sortes que bientôt l’original ne fût plus qu’un vague souvenir.

Le premier essais fit montre d’un discours discursif, faisant cohabiter dans la terrine à pâté des figures de style avec une symétrie de conviction telle que l’agrégat de ses propositions empiriques prit une coloration absurde à la démonstration. Une fois passée au four de l’analyse, la tenue générale de sa rhétorique finit par s’effriter devant la proposition opératoire d’un jargon néologique du phénomène tautologique.

Ce qui demandait rectification.

La symétrie fut donc remplacée par l’amalgame, histoire de varier l’effet à l’émission, puis saupoudré d’une touche de slogan, créant de la sorte un tel dilemme cornélien que seule une nouvelle jurisprudence vint à bout de sa narration.

A la suite de quoi, il fut établi ces trois règles :

1 – La logique est une preuve de la raison pour laquelle les sots préfèrent avoir raison.

2 – La définition du jargon lors d’un pâté d’argumentations professionnel énonce la connaissance par la vulgarisation du phénomène de sa logique.

3 – La représentation analogique transite par la contingence pragmatique d’une conviction alléguée par la preuve.

Côté pratique :

Afin de fabriquer ce bon pâté, cherchons un sujet à argumenter.
Petit un : Choisissons un sujet sain d’esprit et de corps.
« Appelons un chat un chat » par exemple.
Tout d’abord, choix du chat dans un refuge.
Second temps, l’appeler « un chat ».
S’il vient, c’est qu’il s’est reconnu.
S’il ne vient pas. L’habiller de mots.

Par exemple :

La nuit tous les chats sont gris.
Le jour tous les chats sont perchés sur le ronron continu de la couleur de leur robe.
Entre le jour et la nuit tous les chats ronflent dans les poches du temps.
Si tu donnes ta langue au pâté d’argumentations, prévois de quoi rester hydraté lors de son exposé.
Le chat retombe toujours sur le côté beurré de la tartine.

S’il ne vient toujours pas, lui servir un pâté complet d’argumentations.

Qui veut un chat potron-minet doit apprendre à se lever tôt.
Le pâté ne supporte pas d’avoir un chat dans la gorge : Développez. Vous avez trois heures.
Un chat sain qui n’a pas la maladie des griffes du chromosome 5 coupe les ongles aux rats.
Si un pipi de chat te fait un pâté d’argumentations, c’est qu’il n’est pas d’une quantité négligeable.

Alors ? Où en est le chat ?

Toujours est-il que pour conclure, si le pâté n’a pas de quoi se fouetter d’une dialectique de la raison du chat, c’est bien parce-que le questionnement reste et restera la forme la plus félinisée de son bon poil.

La semaine prochaine, nous aborderons la question du pâté qui donne une langue de chat à Cyclopédie, soit : La recette du pâté de pinaillage à l’ergot de petite bête qui cherche la tergiversation par la chicane de ses exagérations à l’opposé de tout pâté d’argumentaire en gelée.

Bonne semaine à tous mes lecteurs.
Et même à ceux qui ne me lisent pas !

Cyclopédie Bougon, pour Jo, qui bougonne plus vite que son ombre.

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L’escarpement du parcours tracé à la voix d’alunir fait fuir les curieux du bocal d’escient déplacés par les buveurs de biens. Ainsi peuvent gravir allègrement la déclive ceux qui, créateurs de justes fantaisies, sur les hauteurs du Mont Fuji, d’un rythme jonglé constantatoire marquent les pages des livres oubliés.
Cette route de la légende écrite, endurablement lavée du volcan, surprend le voyageur par la précision de son pinceau.

https://ledessousdesmots.wordpress.com/2021/02/13/aux-gouts-nuances-le-vivant-saffronte/

Grande admiratrice du style nuancé d’un artiste hors du commun, j’ai un peu honte mais il m’est venu l’idée baroque d’imiter le genre rococo de l’artiste en éditant de temps en temps des micro-looping du caractère approché.
Voici le premier trajet, avec Hokusai pour illustrer mes petites promenades elliptiques en pays lettré.
Vous pourrez aller suivre les tribulations de cet artiste au sommet de son art jargonné avec le lien fourni ci-dessus.
Quand c’est grand et bon, il est bon de le reconnaître.
L’imiter est un défi.
Chaque exercice le relève.
Un grand bravo Max-Louis Doré à la Gustave.

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Suite de « Dans les pousses du silence ».
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« De la fleur vous êtes la quintessence ».
Sophie Rostopchine « Les mémoires d’un âne ».
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sanglier-celte-gourde

L’âne des mémoires


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Dans la torpeur du soir qui s’annonçait caniculaire, les fleurs du jardin d’Alexandrie exhalaient leurs derniers arômes avant la nuit. Ce soir, aucune d’entre elles n’irait refermer ses pétales. Canis Alpha, la reine Siriusienne, avait prédit une nuit d’étoiles filantes.
La brouette remua faiblement ses poignées. Toute la journée, serrées par les mains caleuses des ouvriers, elles avaient été mises à contribution. Et puis, abandonnée au fond du jardin, enfin, elle pouvait détendre ses muscles endoloris par le dur labeur des transports de charges nécessaires à la construction.
La charrette était repartie, on ne sait où, ou bien était-elle rangée si précautionneusement qu’elle en était invisible.
Des milliers de sons ténus, frémissements, frissonnements d’ailes de grillons, craquements de brindilles sèches, frottements du feuillage dans la brise à peine perceptible, des milliers de sons ténus habitaient le silence. Quelques fleurs tournaient leur tête pour suivre le glissement d’un orvet ou le dépliement discret du crapaud assoupi. Toute la nature se prêtait à l’instant. La traversée des perséides s’annonçait turbulente.
Mortificat l’avait vu. En lisant dans les écorces d’arbres et en rapportant l’angle des branches sur la pierre du tombeau d’albâtre d’Alexandre le Grand, elle s’était rendue compte de la dysfonction. Plus rien ne correspondait à la règle de Rhodes. Alors elle avait su. La morsure du grand chien était inacceptable.
Mortificat levait les yeux lorsqu’un trait de lumière traversa le ciel.
Ni la brouette ni elle ne firent de vœu. Il était trop tard pour ça.
Les brancards de la brouette en fer blanc, Mortificat les avait mesurés suffisamment pour comprendre que l’usure des poignées ne se réparerait plus. D’ailleurs, la brouette avait su en faire si bon usage que c’était à se demander si telle n’était pas la vocation de cette dernière. Sous sa voûte crânienne se dessina alors une phrase en lettres de feu. « Il faut s’en servir… ». Ça remontait à tellement loin cette histoire.
Elle cessa donc de chercher à alléger le poids de l’hôte aux charges de pierre et se tourna résolument vers la splendeur du jardin. Près du tronc, une touffe bougeait. Un lièvre de l’été sans doute.
– Groin groin !
– Tu parles cochon maintenant ?
– Non, sanglier.
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Le parlé sanglier


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Mortificat, qui parlait le sanglier couramment comprit qu’il se passait quelque chose de délicat à entendre dans ce monde là. Elle aurait besoin de la charrette pour capter les tonalités les plus fines.
– Sais-tu où se trouve la charrette, je ne la vois plus ?
– Elle a du se planquer dans un coin, pour ronquer tout ce qu’elle sait.
– C’est quoi comme langage ce ronquer ?
– Elle n’en sait rien !
– Si tout ce qu’elle sait n’en sait rien, comment veux-tu qu’elle se rende compte qu’elle le sait ?
– Sait une bonne question !
– Laquelle ?
– C’est elle qui saura.
– Ou qui a su.
– Ou qui sait encore.
– Il manque quoi comme temps ?
– L’imparfait du subjonctif.
– C’est pas un peu passé ?
– Au niveau des couleurs ?
– Pffff ! Les fleurs dodelinèrent la tête d’un air compassé. Jamais elles ne comprendraient ces dialogues sans l’aide d’une encyclopédie vivante.
– Allons chercher Cyclopédie pour ce faire ! S’écria alors la brouette en s’ébrouant les deux brancards d’une oreille distraite.
– Arrêêêêêêête ! Elle va me prendre pour un lièvre !!!
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Le lièvre


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«Pour sûr, fit Choukhov : le soleil est d’aplomb.
Si le soleil est d’aplomb, fit le commandant, il n’est pas midi, mais une heure.
Ça épata Choukhov :
Pourquoi ? Tous les vieux te le diront : c’est à l’heure de midi que le soleil est à son plus haut.
Oui, fit le commandant, c’était vrai de leur temps. Mais, depuis, il y a eu un décret : le soleil, maintenant, atteint sa hauteur maximum à une heure.
Pas possible ? De qui qu’il est ce décret ?
Du pouvoir soviétique. »
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Le chat l'heure dans une heure
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Dans le carré B du génôme secret, le gardien des angles se tient aux bois des A.
Le général C. (Covirus) lance une opération des sinus afin de contenir la propagande de l’usine à postillons qui fonctionne à plein rendement, et, le bistouri en goguette, il crève le pneu de la défense. L’événement à peine sorti du sommeil des presses, un agrume éternue de la vitamine C en pleine poire d’Hélène, la belle-fille du père Mömix, cracheuse de flamme. C’est pas perdu, puisque la chaleur réchauffa les pôles, les épaules, la poitrine et le cœur du changement d’heure.
Une prescription tombe. Elle se brise en mille miettes en tombant, se ramasse à la pelle à tarte, se remet debout, L’énoncé verbalisé est le suivant : Il est interdit d’éternuer.
Les contraventions tombent des nues sur les contravenants : Prenez vos anti-histaminiques Emile !
Voilà, tout ça pour dire que la nouvelle journée d’Yvettéanne Cyclopévitch va être bien remplie. Elle est chargée de décrire la vie dans le carré B du génôme secret, sous couvert du pseudo-anonyme d’Aluxiande Solgénizinzine, son grand-père.
Avec l’angle planté droit dans les yeux de son co-pilote de classe, le général C., elle va tenter de rédiger une synthèse divers-tangentée afin de rejoindre une vision à 360°.
C’est pas hypertherminettement plausible comme décor, mais le degré du vide central pose son mystère invisible, comment se fait-il que les plans planent aussi creux ?
L’architecture de l’opération, sinusitée par une ponte de graphiques à l’échelle de la perspective atmosphérique, semble ne jamais s’interroger sur les creux, mais attire l’attention sur les pleins, espaces équitables répartis entre les fondations de l’ensemble approprié retenu en son sein.
Qu’à cela n’interroge, personne n’émet la moindre hypothèse sur la chose absente, car aucune lumière ne la nommant, elle n’apparaît ni de près, ni de loin.
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La vierge aux rochers de Leonard de Vinci (1483-1486)
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C’est de la berlingote de Savoie, ce truc, rumine allègrement le tryptique intermédiaire à l’occupation des sols. Entre A, B et C, règne un silence d’outre-centre. Le tic-tac pendulaire émet à espaces réguliers son son, résonnant comme une consonne, voyelle, consonne, voyelle.
Les lettres pleuvent et les mots les plus longs ne dépassent pas 23 heures dans la journée complète. Il manque une heure, se dit Yvettéanne Cyclopévitch, nous devons alerter les autorités suprêmes pour avoir les directives à suivre. Elle entame une part d’heure en se pourléchant les doigts sur lesquels coule une sauce minute riz.
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En adéquation.

Héron pourpré

Echassier en pleine rizière

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Première de couverture : Dring, le réveil sonne.
Un sommaire sommaire accueille l’angle occulot-visionnaire du pilote C.
Puis, la préface tourne son visage vers le cadran : M…E ! Il est déjà l’heure d’intuiter, radicalement parlant. Quelques lignes plus loin, le préfacier tourne septante fois le stylo dans l’encrier, émet un bruit de gargouilles, éructe profondément une tentacule de mimosatier, puis se rendort précautionneusement. On est sur un jour seigneurisé, faut pas déconner non plus, la messe, c’est à deezer, l’horloge peut bien intuiter de la minute en cadence, elle n’a qu’à aller se faire danser chez les russes une polka de la dernière apostasie.
Ensuite, on commence la journée rondement, par petites nuances d’atmosphère, afin de mettre en relief les lignes parallèles et les délier de la f@çon la plus douce et tendre qui soit.
Pour exemple, nous allons parallécréter que ce paysage peut magnifiquement bien illustrer le propos.
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Paysage réel montrant la variation des teintes selon l'éloignement

En bleu et blanc

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Légèrement planérisé, le paysage évoque une distance relative ou absolue, selon l’approche que l’on s’en fait. Ici, les bleus évoquent à l’âme une nette sous-élévation dans un premier plan, par une ligne déchiquetée, coulée de neige éternelle mouchetée, parsemée de touches claires en cache-col.
Puis, les vagues successives berlingotent l’éloignement, chacune d’entre elle se dilue d’une blancheur directement perceptible à travers le prisme de son mariage doux au tableau formant ainsi une impression de pureté jamais atteinte jusqu’ici.
Soyons clairs, se dit la première vague. N’allons pas nous percher sur le cadavre cadencé d’un sous-sens caché, restons bien soigneusement en dehors de toute supposition fasciséee précautionneusement par les strates d’un terrain trop motusé.
Les votants n’iront pas aux urnes car le réceptacle est hors du champ de la courtoisie.
Justifier de son identité n’est pas seulement inconfortable, mais bien d’une approximation sans nom, puisque la connaissance du sujet à ce jour n’est en rien déterminée sur l’abysse du vide délié de ses pleins, soyons précis, compréhensibles, mais pas trop.
Le trop étant l’ennemi du juste, nous aurons, durant toute cette journée seigneurisée « électrinquement » l’occasion de creuser autour des lapsus de clavier une douve aussi profonde que possible afin d’éviter les échappements gazés jusqu’aux coups.
Yvettéanne Cyclopévitch tourne les pages, chapitre après chapitre, pour réinitialiser entièrement les pixels de l’imaginaire, afin de rester sur le flanc du côteau, sous la gravité éternelle des silences stellaires de la plus grande précaution d’usage du mot.
Il en va de son son consonnisé comme d’une canonisation voyellisée par l’étude du langage Mésopotamique illustré par une base soixante.
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L’angle du point de vie est ici :
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La mi-trente ayant programmé une pause standard, la flèche de l’éthique et du tact vient de sonner l’heure du bain. Nous vaquerons, durant une période diluée, autant dire, incertaine.

La mise en page est nouvelle, ou pas.
Faut bien s’occuper agréablement.

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Pénélopédie, dans le bureau de confinement, se tient confinée et à la disposition du public pour répondre aux questions et en faire une foire.
Bein ouais quoi ! Il faut bien détendre l’élastique du temps de temps en temps !
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Le chat fracture du crâne
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– Ici le bureau du confinement bonjour, Pénélopédie à votre écoute, j’écoute.
– Bonjour Madame, j’me présente, j’suis Cécile de Franche, j’aurais voulu savoir comment faire pour que la guerre se termine.
– Mais de quelle guerre voulez-vous parler, Cécile ?
– Ah ! Pask’en plusse, y’en a plusieurs ?
– Et bien oui, il y a la guerre des moutons, la guerre pis, celle des vaches à pis, qui déguerre-pis dès que le mouton prend le relais du pis, la guerre des toiles, celle des peintres qui dé-peignent la girafe, la warattitude, la warhabitude, la larve enfouie sous l’conflit, la larme artificielle déshydratée, le virus du vide, celui du co-corico, celui de la plume belliqueuse, de l’esquimaux, un peu froide, des cent zans, des trois, des détroits, des étroits…
– Vous allez me laisser en placer une !
– Pénélopédie à votre écoute j’écoute !
– Je veux vous parler de la guerre minée.
– Celle des mines anti-personnelles ?
– Non, les mines refaites.
– … (Pénélopédie en elle-même pense, aux mines défaites, mais ne pipe pas mot)
– Vous voyez de quoi je veux parler, Pénélopédie ?
– Je n’ai pas l’image, Cécile.
– Mais au moins vous avez le son. C’est déjà ça, c’est déjà ça !
– Donc, pour qu’elle se termine, revenons à nos pis à pendre.
– Pis que pendre, Pénélopédie, en passant par la vache, le pis de la vache, le mouton qui prend le relais, le pis du mouton auquel on revient toujours, pour s’y pendre.
– Cécile, je ne vous suis pas.
– Espèce de désobéissante, vraiment, va falloir que ça change !
– Non, Cécile, je ne dis pas que je ne vous suis pas, mais je ne vous comprends plus !
– Si, vous avez dit que vous ne me suivez pas !
– C’est une formulation, Cécile, juste une formulation.
– J’ai bien compris la formulation, Pénélopédie, vous avez une très bonne élocution.
– Electrocution ?
– Non, vous déformez mes propos !
– C’est que j’ai l’oreille musicale, sans contexte !
– Une chaise électrique musicale, chouette, je n’y avait pas pensé, merci Pénélopédie, je vais la chercher tout de suite.
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La Chèvre des Neiges..

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https://www.youtube.com/watch?v=WJKPuMIcPd4
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– Cécile ?
– …
– Cécile ?
– …
– Cécile, si vous m’entendez, c’est une chèvre électrique musicale ça !
– … Bèèèhhh… Bèèèhhh… Bèèèhhh…
– … Bip… Bip… Bip…
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L-affaire-Le-Chat
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passoire-sur-la-tc3aate-003
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Un bref éloge du temps
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Madame Bégonia descendait l’avenue de la Pinède lorsqu’elle aperçu monsieur Popples, dont le visage jovial affichait un large sourire.
Ils s’étaient connus sur les bancs de l’université, alors que retraités tous les deux, ils avaient suivi des cours de philosophie bergsonnienne.

Le temps ne s’arrange pas monsieur Popples !
– Comment voulez-vous qu’il s’arrange, madame Bégonia ? Sa tenue ne vous convient pas ?
– C’est que, voyez-vous, il n’est jamais là où l’on croit qu’il est. Regardez par exemple, l’autre jour, je le prends gentiment par la minute de vérité, et voilà qu’il me file entre les doigts comme une heure creuse, c’est assez déconcertant non ?
– Essayez plutôt de l’attraper par la dernière seconde. Peut-être déviderez-vous une journée entière.
– Oh ! Monsieur Popples ! Mais la dernière seconde, vous n’y pensez-pas !
– Vous avez raison, madame Bégonia, je n’y pense pas. Je pense à la première, celle qui précède la seconde.
– Vous êtes du côté du temps alors ?
– Pourquoi vous me dites cela, très chère ? Qu’est-ce qu’il y a de l’autre côté ?
– Vous voyez bien que vous n’êtes jamais là où je vous cherche, vous non plus !
– Madame Bégonia, je vais creuser l’heure pour l’agrandir un peu, combien voulez-vous que je mette de bonne heure dedans ?
– Je refuse de compter les heures, monsieur Popples !
– C’était pour vous aider à l’attraper.
– Qui ?
– Mais le temps, enfin !
– Mais enfin, monsieur, je ne veux pas l’attraper.
– Je ne vous comprends pas !
– Juste le trouver.
– Si vous passez d’une minute à l’autre, je peine à croire que vous trouviez le temps. Pas étonnant qu’il file en temps ordinaire. Par les temps qui courent, il s’agit de ralentir, sans perdre de temps. Il est urgent de prendre son temps.
– Bon ! Quand même, vous n’allez pas passer tout votre temps à creuser l’air du temps, j’ai un truc à faire, moi, monsieur !
– Creuser l’air, je n’y avais pas pensé. Avec une pelle à vent, un vide-ozone, une bêche à hydrogène ?
Et c’est quoi ce truc que vous allez faire, madame bégonia ?
– J’ai l’aïe qui me demande du temps.
– Mais vous êtes folle !?
– Oui, et alors ?
En même temps, monsieur Popples, je ne reculerai devant aucun défi, ne vous déplaise. Après tout, l’aïe n’est pas si douloureux, vous savez.
– Ce même temps concomite avec lequel, madame Bégonia ?
– En temps utile ou en temps don ?
– Vous en donnez beaucoup ?
– Monsieur Popples, si vous répondez à mes questions par une autre question, en un rien de temps, l’heure vient de se creuser d’un nouveau temps qui va me mettre en retard, je file.
– Vous dites que le temps file, et maintenant, c’est vous ?
– J’ajuste, monsieur.
– Madame Bégonia ?
– Oui monsieur Popples ?
– Si je vous dis que monsieur Popples a des yeux de framboises et se demande connaissance et contoise, vous en pensez quoi ?
– Vous parlez de vous comme d’un autre ?
– Je parle de moi comme de mois.
– Vous êtes combien d’années Popples ?
– Voyons… L’année lumière dernière étant la cadette…
Disons l’année en cours. Je suis inscrit sur celui du temps présent.
– Et cette année, vous suivez des cours de quoi, avec ce temps présent ?
– Pas des cours d’absence, nous sommes présents, c’est toujours un temps de gagné.
– Cette fois, il est temps, je dois y aller. Je vous souhaite une bien belle connaissance, monsieur Popples. Je dois rejoindre une femme que vous reconnaîtrez sans doute pour remonter le dossier de sa fin de temps jusqu’à son génie.
– Je suis curieux, madame Bégonia, de voir le temps à travers les yeux d’un génie féminin, car pour comprendre dans quels étranges chemins le temps dirige les êtres désignés comme tels par leurs contemporains, il s’agit d’attraper la petite racine de folie qui fait la différence. Belle connaissance aussi, madame Bégonia.
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Une ironie du sort
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(parmi tant d’autres passées inaperçues)
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« Vous qui entrez, laissez toute espérance ».
Dante

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Impossible d’écrire quoique ce soit. Il est là, penché sur mon épaule. Il ? Qui est-ce ? Ou plutôt qu’est-ce ?
Je n’en sais rien, mais je sais qu’il est là.
Cette présence accompagne chaque instant de ma vie depuis… Depuis… Depuis toujours peut-être. Mais depuis quand se manifeste-t-elle ?
Je la sens rôder, proche, dans les meubles qui craquent, dans les objets déplacés, égarés… Oh, si peu…
Je suis sûre que c’est lui.
Il avait cette force des surhommes, cette intraitabilité implacable que seuls les esprits de l’au-delà savent posséder.
D’ailleurs, oh combien je regrette de l’avoir aidé à faire cette porte.
Il m’a tout pris ! Et cette folle de mère qui, à travers moi, n’a rien su voir que sa propre folie, qu’elle me fait encore porter !
Les humains sont ainsi faits, ils ne veulent pas voir.
Pourquoi donc certains et pas d’autres ?
Lui, il savait. Moi, je voulais savoir.
A la naissance, sans doute, tout est déjà distribué.
Moi, il me disait que j’avais de l’or dans les mains. A cette époque, je ne l’avais pas encore mesuré. J’ai compris trop tard. L’amour ? Il ne servait qu’à ça. Sur le fil tendu au dessus de l’abysse, j’ai dansé. Jusqu’à la porte des enfers, jusqu’à lui. Le penseur, il est là, il la garde, sa porte, bien close. Ce que je ne savais pas, c’est qu’en la sculptant, j’y étais entrée, avec lui, mon maître.
Lui, il avait Rose pour le guider et l’en faire sortir.
Moi, j’ai eu ma mère pour m’y garder emprisonnée.
Je vais mourir bientôt.
C’est la guerre. Dans l’asile, la nourriture manque cruellement.
J’ai tellement maigri depuis que l’état nous a rationnés. Mes forces diminuent.
Les autres, je les vois errer, affamés, hagards, certains s’agitent parfois.
Alors ils arrivent, avec leurs blouses blanches, bien propres.
Eux, dehors, ils trouvent au marché noir ou dans la solidarité de quoi subvenir à leurs besoins.
Nous, les fous, enfermés entre les murs de l’asile, nous agonisons lentement de faim, sans bruit, nous mourrons d’extermination douce.
Personne ne s’intéresse à nous. Enfin, pas grand monde.
Les blouses blanches ?
Je le lis dans leurs yeux, ils ont honte, ils ont peur, ils ne veulent pas voir, ils ne savent pas quoi faire, alors ils ont mis un voile. C’est trop difficile sinon.
Et nous, on en crève.
Je vous fais mes adieux, Auguste, au bout de toutes ces années d’enfermement, alors que la vie me quitte.
Je vous ai aimé, mal, trop, mais il est tard. Et puis vous êtes déjà là-haut, avec elle, votre Rose, votre inconditionnelle compagne.
Adieu à tous sur cette terre de silence.
Ils disent que j’ai du génie.
Il disait que j’avais de l’or dans les mains.
Pourtant, même ma dépouille sera oubliée, mon corps finira dans la fosse commune de l’anonymat. Poussière d’étoile qui retourne à la terre.
Seules, mes créations me survivront.
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Camille Claudel
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la-porte-de-l-enfer Auguste Rodin 1880

la-porte-de-l-enfer – Auguste Rodin – 1880


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Edité le 8 Mars 2020, pour la journée de la femme, ainsi que pour l’agenda ironique qui va passer tout le mois ici même. Lien ci-dessous :
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L’Agenda Ïronique Etrange, L’AÏE de Mars, le mois des fous

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Facebouc
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– Assis !
– e
– Couché !
– e
– Debout !
– e
– Ne pas comprendre l’élégance du geste figure une carence en sérotonine !
Affirma Tournesol en fermant le tiroir du bureau où il recevait en consultation une chèvre du Bengale porteuse d’un entonoir en guise de chapeau.
La chèvre venait prendre avis auprès de son confrère car son chapeau refusait de laisser passer la lumière qui ne cessait de vouloir pourtant ajourer le tube cathodique qui le prolongeait.
La chèvre fourragea dans son sac et en sorti une touffe de foin.
– Pensez-vous que la carence vienne de là ? Demanda-t-elle.
Le professeur observa méticuleusement la bouffe alimentaire puis s’exclama :
– C’est de l’herbe à zèbre ! Qui vous a prescrit cette nourriture ?
La chèvre leva un sourcil étonné, tout en tricotant doucement sa barbichette assaisonnée d’oranges.
– Mais c’est vous !
– C’est bien la meilleure…
– Vous parlez sérieusement ou vous vous moquez de moi ?
– Pourquoi ? Vous prenez le train ?
La chèvre commençait à s’agiter tout en tournicotant un collier de perles qu’elle portait autour de son cou, puis elle bêla longuement dans un rire chevrotant.
– J’ai perdu l’accent, est-ce possible que cela ait influé sur la distribution ?
– Vous l’avez formulé comment ?
– J’ai demandé de la sœur automne in, pourquoi ?
– Cela n’explique pas que ce soit pour zèbre !
– Descendons-nous d’un zèbre ?
– Dans ce cas, c’est plus clair !
Le professeur attrapa une perçeuse dévisseuse et s’approcha de l’entonnoir puis, avec précision, il perça un nouveau trou dans le tube cathodique érigé sur la tête de la chèvre.
– Voilà ! J’espère que cette carence se résoudra d’elle-même avec le jour.
– Et pour les courants d’air, vous me conseillez quoi ?
– Portez un bonnet. Vous faites quelle taille ?
– Soixante.
– Vous avez une petite mamelle ! Portez un bonnet en soixante, alors. Je vous le prescris en modèle contention, comme ça, vous serez remboursée intégralement.
– Très bien. Soyez remercié de toute mon assurance, docteur Tournesol.
– Revenez pour d’autres trous, votre tube cathodique cligne des aérations, achetez du foin dans la collection herbe hiver, il sera plus frais, et adoptez la couleur ! Le cathodisme vous en sera reconnaissant.
– Merci Tournesol !
– Ah ! J’oubliais ! Qu’est devenu Tournevis, votre associé ?
– Il s’est desséré la tête cruxiforme en forçant sur l’ouverture d’un pot de peinture.
– Oh ! J’espère qu’il s’en remettra !
– Je lui ai prescrit une sérotonine 5HT en grande surface, pour l’habituer.
– Le jeu ne le gène pas trop ?
– J’ai bien cru qu’il ne retrouverait pas sa forme, et puis si !
– Cette forme anodique qui n’a rien d’anodin plaît-il ?

– Il est comme j’aime.
– Mais lui ?
– Il ne se prononce pas.
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chèvre zèbre animaux en résine nlcdeco.fr décoration original
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