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Archive for avril 2010

Ode à Kilibo

Quand vous serez bien vieux, chenu de vos années,
Souhaitez donc me voir encore émerveillée.
Vous aurez compris les enjeux nullement surestimés.
Venir ou bien partir, libre ou bien prisonnier,
A la lumière de ces premiers mots ébauchés,
La voûte céleste attend que vous vous prononciez,
Maison royale de sang, comment y renoncer ?

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Hier entre nous quel carnage ! Des sous-entendus gestuels avec fins sourires moqueurs après avoir passé l’orage de notre tête, le penseur idéifié d’un groupe de travail à l’étude. Il n’aurait pas fallu qu’il soit sot le bougre. Mais bien malgré lui il a failli, comme ça, sans s’y poser vraiment, véritable manque regrettable mais pas impardonnable. Quand je l’observe j’y devine le fin joueur d’échec, stratège subtil mais casse-pipe au passage, il lui arrive de louper ses beaux effets. L’air sévère voire même emporté, par l’élan il griffe de ses mots rigoureux le bonheur partagé la veille. Il démonte ma logique sans facétie, et impose avec force sa vindicte circonstancielle. Comment ne pas noter là une manifeste injustice cartésienne et manipulatrice. Belle performance que celle-là qui fût toute en douceur d’imposer un point de vue si peu acceptable sans sourciller ne serait-ce que d’un oméga. Touchée au vif par l’incisive, un peu saignante sur plaie ancienne, le baume du miel a coulé ce jour là. Magie du partage de la goutte de sang écarlate perlée en bordure d’âmes, cadeau divin d’où l’étincelle rejaillit sans plus jamais faiblir ensuite, chemins croisés, retrouvés à jamais. On ne devrait jamais dire des trucs pareils même si même si…
 
 

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Voyage sans naufrage

Vingt cinq ans d’âge, joli courage ! C’est parti du plus bel adage lointain issu d’un très vieux bocage retrouvé parmi les images d’une époque funestement mise au rencart du recadrage. Une histoire sans pages qui déboula sans crier gare à travers une aéroplage, c’est un journaliste d’art qui en fit le reportage. Il avançait sans se presser, dans le flânage, tout en freinage, comme ça pas de dérapage. C’était un drôle de personnage, sa besace remplie de mirages, il galopait au gré d’une fantaisie sans barrages, aérien mais absolument pas volage. Quel fabuleux héritage que celui qu’il m’offrit sans ambages. Merci l’artiste pour tous ces avantages. Sans en tirer aucun ombrage, je lui fis ma cour sans abordage, tout en sous-main l’accastillage s’établit jusqu’à l’arrimage, ainsi s’est enfin trouvé sans souci aucun du mariage le vieux rêve de mes jours et de mes idéages.
 

 

 
 

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Sept manières de lâcher prise  par GUY FINLEY

1. Enrichissez votre vision du monde et sortez de vos habitudes. Lâcher prise consiste à refuser les impératifs qui nous commandent d’être parfaits, de tout réussir, de toujours plaire aux autres, etc. Diminuez plutôt vos interdits et les conclusions qui limitent votre vie.
 
2. Faites confiance aux autres. Nous ne pouvons contrôler les actes ni les pensées des personnes que nous côtoyons. Ainsi, il vaut mieux accepter les autres comme ils sont plutôt que de vouloir les changer et même les « sauver ». Si vous laissez les autres être eux-mêmes, grâce à votre confiance, ils répondront davantage à vos attentes.
 
3. Cultivez l’ouverture et adaptez-vous au changement. Nos coyances constituent parfois la pire des prisons. Plus notre vision des choses est définie de façon stricte, moins les événements et les gens y correspondent, ce qui suscite tristesse et frustration. Si vous valorisez l’adaptation, le changement deviendra synonyme de plaisir et d’apprentissage. 
 
4. Libérez-vous de vos émotions négatives. Certaines émotions nous empêchent d’accepter ce que nous sommes pour changer : La haine, la rancune, le ressentiment, la vengeance… Prenez conscience du fait que ces émotions vous étouffent et n’pportent rien de constructif à votre vie. Vous n’avez de pouvoir que sur vous-même. Si vous pardonnez, vous éprouverez un sentiment libérateur !
 
5. Adaptez vos attentes aux événements et apprenez de l’échec. Si vous entretenez des attentes trop élevées ou irréalistes envers les autres et envers la vie, vous risquez de vivre beaucoup de déceptions. Remplacez plutôt vos attentes par des tendances ou des préférences. Vous profiterez ainsi de chaque échec non pas pour pleurer, mais pour vous réjouir du nouvel apprentissage que vous aurez fait et qui vous rapprochera du succès.
 
6. Ne restez pas enchaîné au passé. Si vous ressassez sans cesse les souvenirs de vos échecs, de vos déceptions et de vos épreuves, il y a de fortes chances pour que votre ressentiment vous enchaîne au passé. Cette incapacité à lâcher-prise ruine votre paix intérieure. Accepter le passé est le meilleur moyen d’enrichir votre avenir. 
 
7. Cultivez une vision positive de vous-même. Combien de fois refusons-nous de pardonner simplement par orgueil, parce-que nous disons : "Ce n’est pas à moi à faire un effort !" Cette manière de penser entretient le souvenir et la douleur de l’offense, et nous accroche au passé. Si vous cultivez une vision positive de vous-même, vous savez qu’à chaque fois que vous pardonnez, vous le faites d’abord pour vous et non pour montrer aux autres une "force" que vous n’avez à prouver à personne.
 
 
 
 

Aimer et être aimé : quand les formes active et passive du plus beau des verbes se manifestent en nous, c’est souvent dans une partie de cache-cache insensée. Incandescente à vous faire défaillir de bonheur. Et douloureuse jusqu’à l’anéantissement. Mais qu’est-ce qui se joue derrière les tourments de l’aimant ? Quelle est la nature véritable de cette entité autour de laquelle tourne le monde et qu’on appelle amour ? Guy Finley se pose ces questions à lui-même. Avec une grande confiance, lui dont nous apprécions les manuels de savoir vivre – et de savoir lâcher prise -, nous livre ici les lettres qu’il envoie à une amante, à la fois présente et inaccessible. Au fil de la quête et de l’errance, apparaissent à l’assoiffé des vérités aussi anciennes que le monde : l’amour existe en soi, il n’est jamais absent, bien que nous ne percevions que rarement sa présence nourricière ; ce n’est pas nous qui aimons, c’est l’amour qui nous choisit ; l’important est de comprendre ce que notre cœur désire et de nous en approcher au plus près ; essentiel est de distinguer dans l’élan vers l’autre ce qui, en fait, est amour de soi-même ; enfin et surtout cette évidence, si aveuglante que nous avons tendance à nous en écarter : pour recevoir de l’amour, il faut en donner !

Selon Guy Finley, chaque être humain détient en lui la capacité de grandir, de s’améliorer, d’éprouver toujours plus d’amour et de devenir plus sage. Ses livres racontent que ce sont les relations que nous avons avec les autres qui nous donnent l’opportunité de découvrir les « lieux » intérieurs où nous avons nous-mêmes tracé et accepté nos limites, lieux qu’il ne tient qu’à nous de dépasser.

 

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rêveries

Reprise d’un texte édité précedemment ou je réutilise les deux vers suivant pour inclure les mots dans l’écrit : Quand vous serez bien vieille au soir à la chandelle, cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. 
 
Quand les lumières s’éteignent et que la nuit s’installe, je vous imagine tranquille, assis à votre vieux bureau, vous ne serez pas surpris de l’apprendre. Mais bien que m’ayant affirmé à plusieurs reprises que même très vieille cette maison vous plaisait, au plus profond de moi je persiste à vous dire qu’un beau jour au détour d’une histoire comme ce soir vous remarquerez enfin qu’à la lumière de ce que je vous conte vous me devrez une fière chandelle.
Si vous cueillez ma pensée alors que penché à votre étude, dès que mes mots emmélés surprendront votre esprit, peut-être demain aujourd’hui ou plus tard, venez me les dire et sans m’en avertir, je vous attendrai au fond du jardin où je cultive mes roses. De toutes celles qui écloses attendent votre venue, la plus belle est Astrée c’est la plus parfumée. De ma vie c’est la seule avec vous qui sachiez m’inspirer. 
 
 

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Histoire d’arrimage

 

 

  

 

Jouer pour toi n’est pas tricher

Obéissant à la pointe élancée d’un stylo

Creux et vagues cœur ouvert qui fait boum

Eveillant un vieux rêve d’un volcan qui brûla

Libre et léger tu ouvre à l’histoire ton chemin

Y allant à l’instinct, troublant mon alambic

Négation du désert déferlant imprévu

Etonnantes étincelles suscitant tant de joies

 

 

 

 

 

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Dans l’histoire il y a un bandeau pour les cheveux. Dans le bandeau pour les cheveux il y a le microfilm, dans le microfilm il y a un secret, dans ce secret se cache une vérité, dans cette vérité qui n’est pas bonne à dire réside une clef, dans cette clef repose le mystère du possible, dans le possible il faut choisir, choisir quelle histoire raconter. Dans cette histoire il y a un homme qui cherche une femme avec un bandeau pour les cheveux sur la tête, un bandeau où se trouve le microfilm caché là, à la suite de sa disparition du Vatican. Cet homme là c’est Tony, le tueur. Cette femme là c’est Victoria, agent double de la C.I.A. Elle ne sait pas encore qu’elle transporte le microfilm dans son bandeau pour les cheveux. Pour l’instant elle va rejoindre Franck, son voisin de palier, qui a insisté pour dîner avec elle, c’est lui qui prépare le repas. Ce n’est pas la première fois qu’il l’invite. Depuis dix ans qu’ils sont voisins, ils se connaissent bien et apprécient de se retrouver de temps à autre. Elle ne sait pas encore que ce soir elle n’arrivera jamais chez Franck. Elle vient de passer une journée épuisante au bureau et n’a qu’une hâte, celle de rentrer chez elle prendre une bonne douche et se détendre en écoutant de la musique. Mais avant elle devra récupérer ce petit ensemble gris perle qu’elle affectionne tout particulièrement. Le pressing est à cinq minutes et elle compte bien le mettre ce soir. Il est dix sept heures, rien ne presse. Victoria sort son téléphone portable de son sac à main. Pas de message, pourvu que la soirée soit calme, c’est tout ce qu’elle souhaite. Elle remonte le boulevard de l’avenir, tiens, il est dix sept heures dix sept, quelqu’un pense à elle, si ça pouvait être Samuel, elle écarte cette pensée saugrenue et soudain sent le sol trembler sous ses pieds. Un numéro tombe de la porte, elle voit le dix sept sur la plaque, au bout de la rue il y a un homme avec un chapeau et un appareil photo qui la regarde, et puis tout disparait, c’est la nuit et le silence.

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C’est à bâiller qu’elle s’occupe.
 
Autrement dit, c’est à ouvrir involontairement la bouche en aspirant de l’air qu’elle emploie son temps.
 
Autant dire que c’est à écarter sans le vouloir les éléments mobiles de manière à mettre en communication l’extérieur et l’intérieur de la cavité située en bas du visage humain en attirant l’air dans ses poumons qu’elle fait servir à une fin la continuité indéfinie qui lui appartient, milieu où se déroule la succession des évènements et des phénomènes, les changements, mouvement et leur représentation dans la conscience.
 
Ou encore c’est à être entrouverte, mal fermée, qu’elle prend possession.
 
Donc, c’est d’exister très peu ouverte qui lui est pénible car privée de communication avec l’extérieur elle fait sienne toute action de posséder.
 
C’est à prendre une grande inspiration involontaire la bouche grande ouverte qu’elle consacre son temps.
 
C’est à saisir l’idée de taille importante qui pousse à la création sans le vouloir, la bouche grande ouverte, qu’elle dédie à Dieu son état de l’atmosphère.
 
 
C’est à s’emparer de la représentation abstraite de dimension considérable qui se développe autour de la genèse sans en avoir la volonté, l’orifice du tube digestif béant, qu’elle fait hommage d’une oeuvre à l’Etre suprême, créateur de la Terre, sa disposition de la couche gazeuse qui enveloppe les astres. 
 
 
 
 
 
 
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le corps humain…
et ce que vous préféreriez ne pas savoir ! Pourquoi le bâillement est-il contagieux ? Un être humain peut-il entrer en combustion spontanée ? Une araignée peut-elle vivre dans notre oreille ? Pourquoi les crottes de nez sont-elles vertes ? Pourquoi les hommes ont-ils des tétons ? Nous nous posons tous ce genre de questions fondamentales. Pourquoi bâiller fait bâiller répond à beaucoup d’entre elles, ainsi qu’à d’autres que nous ne nous sommes jamais posées ou que nous préférerions ne pas nous poser…

Pourquoi l’urine est-elle jaune ? Un chewing-gum avalé peut-il rester collé aux intestins ? Pourquoi les femmes n’ont-elles pas de pomme d’Adam ?… Ce livre recense les questions sérieuses ou stupides que nous nous posons sur notre corps, regroupées par grands fonctions physiologiques. Les réponses sont toujours claires et concises, truffées d’anecdotes amusantes. Saviez-vous par exemple que Maria Callas avalait des oeufs de Ténia lorsqu’elle voulait perdre du poids ?

Sommaire : 230 questions regroupées par fonction physiologique : Epiderme éphémère. Folies folliculaires. Singularités squelettiques. Hors d’oeuvre hématologiques et amuse-bouches aortiques. Sottises scatologiques. Curiosités cognitives. Obscurités oculaires. Potins olfactifs et pulmonaires. Arcanes amoureuses.

Paroles de lecteurs

Le 18/09/2009 (annebb) a écrit :

Sur un ton humoristique, pourquoi bâiller fait bâiller ? Aborde toutes les questions les plus saugrenues sur le corps humain. Il nous raconte des anecdotes sordides, sinistres ou drôles, mais toujours étonnantes, ou décrit des traitements médicaux loufoques.
Le tout est plutôt instructif, mais il faut parfois avoir le coeur bien accroché à la lecture de certains passages !
Je sais maintenant pourquoi certaines personnes attirent les moustiques, comment agissent les lotions auto bronzantes, ou pourquoi nous avons la chair de poule?

Le 03/09/2009 (GOEPFERT) a écrit :

Un livre pour tous les curieux et curieuses. On y apprend plein de choses des plus insolites.

Le 02/09/2009 (jumoa) a écrit :

Très bon. Bonne série de livres du même auteur.

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Haïku

Le haïku est un petit poème japonais de trois vers libres, à forte composante symbolique. La découpe syllabique est 5/7/5.
Exemples :
Un arbre d’hiver
Abritait un écureuil
Rêveur endormi.
 
 
 
Les prés du printemps
Verdoyaient tranquillement
Sous un soleil franc.
 
 
 
Loin devant les toits
Reflètent la lumière
Du coucher du jour.
 
 
 
Au loin les toits bleus
Miroitent tranquillement
Fin d’un jour d’été.
 
 
 

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Encore le jeu du L.S.D.

Le même procédé que dans l’article précédent est utilisé par ma fille qui choisit cette phrase :
 
"Mon mari est allé chercher les enfants à l’école".
 
N°1 :
 
Mon homme marié, par rapport à sa femme, est venu prendre les êtres humains dans l’âge de l’enfance à l’établissement dans lequel est donné un enseignement collectif.
 
N°2 :
 
Mon être appartenant à l’espèce animale la plus évoluée de la terre, mammifère de la famille des hominiens, seul représentant actuel de son espèce, vivant en société, caractérisé par une intelligence développée et un langage articulé qui est uni par le mariage avec moi est venu prendre les êtres humains dans l’âge de l’enfance à l’ensemble des installations établies pour l’exploitation dans lequel est donné l’action d’enseigner qui concerne un ensemble de personnes. 

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