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Archive for the ‘Pince sans rire’ Category

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L écume des jours Audrey Tautou Romain Duris Mood-Indigo
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L’écume, c’est ce qui reste quand on a tout oublié.
Cherchez, Dieux de l’Olympe, parmi les bulles de sel d’une fleur,
D’une anémone endolorie par le labeur.
Dans les cheveux de la Gorgone se tient son heure.
Mais l’heure n’est pas aux souvenirs,
Elle est à toi, à l’avenir,
Et ton tabac qui bourrera,
La pipe d’écume ne reviendra,
Que lorsque tu auras la joie,
Et la clarté d’une fontaine,
Que lorsque tu auras la foi,
Et la bonté d’une souveraine.
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capitaine-haddock-est-celebre-pour-ses-jurons-tres-sophistiques-
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Six avril de l’an de grâce 2017
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– La topique du cancer, vous en pensez-quoi ?
– C’est la dernière invention de Freud.
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– Aller, on lève Lacan ?
– Pour aller où ?
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– L’Eiffelattitude est-elle recensée dans le DSM ?
– Le quoi ?
– Le « Dissociation Subtle Model ».
– C’est un découpage Américain projectif. Un Rorschach en quelque sorte.

– Ah, d’accord !
Long silence, puis :
– Et ils se sont déconcertés longtemps pour en arriver là ?
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Ainsi parlait c
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– Mais il n’est pas tout seul.
– Non. Avant lui il y a eut Friedrich

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Pas kestion d’abandonner mon diktionnair que je compulsiverai toujours avec autant d’ardeur ! Et s’il faut diphtonguer au plus-que-passé-impératif, archiphonèmement parlant, je camperai derechef sur la grammaire et la syntaxe archéologique de ma primaire. Je ne suis pas née de la dernière phonétique, et ce n’est pas à une vieille méninge qu’on fait la sémantique.
J’en était là de mes circonsflexions introspectives lorsque le verbe « vocabulaire » prit la parole.
Le lexique d’une langue est un ensemble de lemmes aux dimensions floues et variables. On l’a dit, outre qu’il est impossible de tous les recenser pour un état précis d’une langue, certains apparaissent ou disparaissent, rendant les limites encore plus difficiles à cerner.
– Ce n’est tout de même pas une raison pour bousculer tout le crible rhétorique de l
paryponoïan.
– Pourquoi, c’est en quelle langue ?
– En français sonore et trébuchant.
– Ça fait partie des soldes…
– Deux s pour le prix d’un c moins la cédille, ça fait combien ?
– Ça dépend. Pour la salade niçoise, c’est moins que pour efforçâtes, par exemple. Le premier trébuche une seule fois, alors que le second se prend les pieds deux fois. Il perd et sa béquille et son chapeau. Et ce n’est qu’un aperçu !
– Il gagne en susurrement.
– Aussi sûrement que lentement.
– Finalement, elle n’est pas si âgée que ça, notre langue.
– Passer du gaulois au latin vulgaire, du premier au cinquième siècle.
– Au gallo-roman du cinquième au neuvième siècle.
– A l’ancien français, du neuvième au treizième siècle.
– Au moyen français du quatorzième au quinzième siècle.
– La renaissance et François premier lui donnent un statut officiel. A partir de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, 1539, le droit doit être écrit en français. C’est l’époque du français classique, du seizième au dix-huitième siècle.
– Enfin, c’est la révolution de 1789 qui va imposer le français comme langue universelle des lumières. Et par conséquent, comme langue maternelle obligatoire pour tous. Nous sommes au temps du français moderne, à partir du dix-huitième siècle jusqu’à nos jours.
La langue française a cette particularité que son développement a été en partie l’œuvre de groupes 
intellectuels, comme la Pléiade, ou d’institutions, comme l’académie française. C’est une langue dite « académique ». Toutefois, l’usage garde ses droits et nombreux sont ceux qui malaxèrent cette langue vivante, au premier rang desquels Molière : on parle d’ailleurs de la « langue de Molière ».

Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_langue_fran%C3%A7aise
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordonnance_de_Villers-Cotter%C3%AAts

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Le vert vouvascie bien,
Le verbe en faire s’étalait loin.
Une touche de brute et de truand,
Je vouvacille par tous les temps.
Une pointe acide du lait de vache,
Voilà du vent qui se paie cash.
Missouri au clair de la lune,
Quand Reine-Claude n’est pas une prune,
Les fonds descendent en gradués,
Sans avoir peur, sans tout casser.
Dans les échos bleus argentés,
Ceux qui croient voir la vérité,
N’ont qu’à aller voir dans leur puits,
Le niveau des eaux de leurs pluies.

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Une pluie de mille dollars se jouait du soleil,
Une pluie de mille milliards qui lui tombait du ciel,
Et tout ce grand fatras faisait bruire le miel,
Dans le grand pot du liard qui n’attend que l’oreille.
Il y’avait des tripots aux ventres rebondis,
Des cache-pots de misère qui n’attendent que la nuit.
Tant de fleurs au jardin soudain épanouies,
Clignaient de leurs pétales aux folâtres étourdis.
Vous me direz sans doute qu’un phare d’Alexandrie,
Miroitait d’étincelles sur le grand littoral,
Quand l’œil écartelé semblable au grand narval,
Ne fermait plus un cil, comme si dans la cabale,
La grand vague du flot contenait vache qui rit,
Qui tapait du sabot car son pis si rempli,
Débordait de laitages, de petits suisses aussi.
Jaune soleil noir de neige, pic de Dante en folie,
Grimpait à son sommet toute corde en rappel,
Grimpez, j’en suis fort aise, soyez-moi infidèle,
Et j’irai vous danter de l’ambre originelle.
Jaune étoile jamais plus moutarde ne sorti,
Son mouchoir de létal, tant PI fut réjoui,
Ainsi battit campagne une pluie de dollars,
Ainsi battit rappel un alpiniste noir,
Dante en fut si surpris qu’il croisa ses deux fers,
Dans le chanvre et la suie de la plus belle manière.
La morale de l’histoire, personne ne la connaît.
N’allez donc pas y voir un quelconque pot à lait.
La vache est suffoquée de tant d’acrimonie,
Ses glandes lacrymales pissent du lait aussi.

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