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Archive for août 2014

En tranches fines elle se découpe,
Avec des pincettes à la loupe,
Elle s’agite du côté où penche,
Le beurre de la tartine en tranche.
Elle danse sur le fil du rasoir,
Et nous laisse entrapercevoir,
Les jeux des toasts de malice,
Qui culminent là où l’ego glisse,
Sans un plis de facette obscure,
Sur le toboggan de l’azur.
Parfois elle s’envole un peu haut,
Ce qui n’est pas un vrai défaut,
Et dans ses miettes elle y rassemble,
Plus de soleil que la terre tremble.
Trempée de farine et d’acier,
Elle se déguste encaustiquée,
Source d’eau pure pour le rinçage,
Retordre encore sur l’étendage.
La lunette finit par céder,
Devant tant de sobriété.

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Les choses tues

Les choses tues tuent,
Tutus et escarpins fichus,
Ballons crevés, crosse fendue.
Les choses dites mitent,
Provoquent le ressort qui s’agite,
Assènent des astres qui s’effritent,
Aussi violents qu’une dynamite.
L’écrire le taire ? Toute une affaire….
C’est le début de l’inventaire.
Les choses ne sont pas linéaires,
Elles se révèlent imaginaires,
Quand soudain la lumière l’éclaire,
Il vaudrait mieux ne plus rien faire,
Plutôt que vivre une ère glaciaire.
Les choses tues qui taisent,
Les choses dites mal à l’aise,
N’ont que faire des choses qui déplaisent.
Dire les choses comme on les sent,
S’ils ne revient que l’indécent,
C’est qu’elles ne sont pas bon présent.
S’il en découle le goût d’en rire,
Les émotions qui nous chavirent,
Je leur offre alors un empire.

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Dans l’invisible

Quelqu’un me ramène à la danse
Me fait bondir, « me résilience »,
Guide mes pas vers l’excellence,
D’une voie royale en providence.

Les rêves, les jeux, les forêts douces,
Les secrets cachés sous la mousse,
Il s’arrange pour que sur la route,
Je sois complètement à l’écoute.

Les jours divins approchent alors,
Eclairant chemin et trésors,
Qui se déposent, petits cailloux,
Dans le portrait d’un doux époux.

C’est rue Magie qu’elle attendit,
Que l’oiseau l’invite dans son nid,
Pour accueillir très simplement,
Dans l’élégance du sentiment.

Entrer dans le monde du bonheur,
Illumine de toute sa chaleur,
L’éternité de ces deux cœurs,
Qui brûlent d’en partager l’ardeur.

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Cette forêt là

Entrer dans une forêt magique,
C’est comme s’introduire,
Dans le rêve idyllique,
Que deux souverains aiment construire.
Chaque mot est un don qui émane du ciel,
Caresses de l’âme, partages, cadeaux,
Que ces conversations joyaux,
Offrent en trésors confidentiels.
Les elfes y dansent en rondes joyeuses,
Les cieux n’ont d’yeux que pour les fées,
Car elles ont des baguettes charmeuses,
Qui font grandir, multiplier,
De bien jolies roses délicates,
Aux pétales doux comme de la ouate.
Entre les arbres on entrevoit,
Deux silhouettes passer parfois.
Un roi chevalier qui devance,
Une reine douce toute en nuances,
Explorent encore tous leurs secrets,
En chuchotant dans les genêts,
Et les ondines du ruisseau,
Soupirent en cœur à leurs échos.
Tant de beauté, tant de bonheur,
Font de cette forêt leur royaume,
Celui qui fait glisser les heures,
Loin des horloges, des métronomes.
Mystérieuses créatures,
Viennent peupler la brume,
De la beauté d’une écriture,
Que les feux vibrants y allument.
La lumière vient les traverser,
Ils en ressortent bouleversés,
Avec des étoiles plein les yeux,
Et ils rebondissent par des jeux,
Comme des enfants heureux de vivre,
Heureux de s’aimer un peu ivres.

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A la rime, à l’amor

J’avais rimé en solitaire,
Dans une forêt remplie de vers,
Et m’étais posée sur un chêne,
Aussi prolixe qu’une fontaine.

Je rimais alors sur une branche,
Samedi ou encore dimanche,
Lorsque la branche vint à casser.
Du coup je me suis envolée.

Je rimais donc sur une tranche,
De vie un tant soit peu étrange,
Quand soudain le sol s’est ouvert,
Sur une tranche d’atmosphère.

Ensuite j’ai rimé de concert,
Equipée d’une petite cuillère,
En allant tourner le café,
Dans le conte, le conte de fées.

Il rimait rien avec encore,
Puis est tombé sur une aurore,
Etendu sur un horizon,
Qui me donne encore le frisson.

Je rimerai sous le soleil,
Jusqu’à atteindre le réveil,
De l’écho de sa volupté,
Que les fées viendront y semer.

J’irai rimer avec paisible,
Par petites touches indicibles,
En tournant ma petite cuillère,
Dans le café de tes concerts.

Nous rimerons à l’unisson,
En chantant nos plus belles chansons,
Touchés par la flèche d’Eros,
Jusqu’à ce que la mort nous chausse.

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Ici

Il y a des lacs brillants,
Et des lianes qui nagent en rêvant,
Et des royaumes pavés de soie,
Où même l’hiver n’est jamais froid.
Il y a des traces de fées,
Des empreintes qui se sont creusées,
Des poissons aux écailles d’argent,
Avec des reflets bleus dansants.

Et puis,

Tout ce qui n’est pas encore vécu,
Tout ce qui reste à découvrir,
Le chant sonore de l’inconnu,
Le champ de blé de nos désirs.
L’étendue d’autres perceptions,
La nouveauté de la douceur,
Le duvet qui recouvre l’heure,
La bonté qui tapisse le fond.

Et puis,

L’ouverture que fait la confiance,
La paille de riz qui fait l’aisance,
Le chemin bleu qui se déploie,
Sans que plus personne ne le voit.
Parce-que dans l’instant présent,
Il n’y a plus besoin de temps,
Plus besoin de destinations,
Juste l’instant qui correspond.

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Céleste trajectoire

J’avais le foie ébouriffé,
En traversant le bois binette,
Le cerveau sortait de ma tête,
Tant il en était stupéfait.
De belle ivresse mes carnets,
En ressortaient enchevêtrés,
Toutes les feuilles se libéraient,
De leurs maillages entortillés.
Et les mots se mirent à couler,
Dans un sérum de vérité,
Barbouillant de toutes les couleurs,
Les fumées du train à vapeur,
Soufflant les poumons du voyage,
Au-delà rails et aiguillages.
J’avais le foie débarbouillé,
A la suite de la traversée,
Et de ce désordre était né,
L’orbite d’une nouvelle destinée.

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L’oiseau qui nous habite

L’oiseau de poésie,
Qui habite nos vies,
S’exerce à déposer,
Toutes sortes d’idées.
Le matin il nous offre,
Les gouttes de rosée,
Qui viendront arroser,
D’une eau fraîche les strophes,
Sculptées dans la mouvance,
De sa belle abondance.
Phénix de nos âmes,
Dont il connait les drames,
Il restaure le regard,
Cueillant d’une plume d’art,
La perception de l’onde,
Des sensations profondes,
Et creuse dans la beauté,
Son écrin de fortune,
Garni de qualités,
Aussi rondes qu’une lune,
Qui met bas ses petits,
Dans l’étoile de son nid.
L’oiseau né de douceur,
Poétise dès que l’heure,
Rassemble dans la rime,
La beauté de l’intime,
Cueillette délicate,
Qui enchante ses sonates.

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La vacance à tiroirs

Dans une période de rangement,
Quelques tiroirs se sont ouverts,
Découvrant d’autres univers,
Aussi cultivés qu’étonnants.
Le premier qui s’ouvre a un cœur,
Aussi grand que les océans,
Avec une belle profondeur,
Qui m’enthousiasme en m’enchantant.
Le second m’aide à retrouver,
Un myocarde plus musclé,
Une âme prête à l’altérité,
Pour accueillir toute la beauté.
Le troisième est comme un diamant,
Aussi éternel que brillant,
Et les éclats de sa lumière,
Font mijoter ma cafetière.
S’il en existe un quatrième,
Où plane encore tout le mystère,
Je l’aspire de nature humaine,
A me guider de ses repères.
De cette vacance sans vacuité,
J’ai réussi à retirer,
Toute une foison de belles idées,
Qui aboutissent à me combler.

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La berlue du merlu

En pèlerinage vers le passé,
Le merlu est éberlué,
Par les graffitis dispersés,
Sur les poteaux indicateurs.
Guides étincelles de la pupille,
Ont tissé des tours protecteurs,
Sur le cocon et la chenille,
Pour que la mue soit retenue,
Dans des messages imprévus,
Que le papillon de hasard,
A découvert sous le regard.
D’un lépidoptère inconnu.
Il décoiffe le cocon cousu,
Pour que l’imago soit complet,
En s’envolant dès qu’il est prêt.
Les inscriptions sur les colonnes,
Laissent au merlu qui en frissonne,
Comme un goût de miel à venir,
En découvrant que le plaisir,
Vient greffer des bourgeons d’entrain,
Dans les ouvrages de son dessein.

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