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Archive for août 2015

Un jeune couple en voyage de noce décide de passer leur première nuit dans un lit à baldaquin sous un sapin de Noël. Mais là n’est pas le pire délire de ces deux là. Ils décident aussi de jouer la pièce en dialogue amphibien.
Ils sont un peu BCBG sur la marge.
– Bref, je vais vous faire une inconfidence, mais à une incondition !
– Dites toujours.
– Vous m’auriez répondu non dites toujours, je ne vous aurais pas crue.
– Voilà, vous êtes cuite aux olives comme un coq au vin Odile !
– Prenez un chewing-gum Emile !
– Emile, voyons, jamais sans ma fille !
– Vot’fille, vo’t fille, elle souque les artibuses en ce moment, alors fichez-lui la paix !
– Je m’en vais te ficher un quelque chose, moi, si tu continues à me provoquer ! Et puis toujours ces points d’exclamations, ça finit pas ne plus m’amuser du tout !
– C’est une vocation, très cher, que dis-je, une vocalise !
– Vous vocalisez ma tendre, et bien, dansez maintenant !
– C’est la danse des canards, qui en sortant de la mare, se remuent le popotin et font coin coin.
– Bonbons, caramels, chocolats ?
– Nan méh coucou quoi !
– Bref, ces deux-là parlaient zébreux si de travers qu’à la fin on ne comprenais plus rien.
Mais quelle nuit de noce ce fut.
Digne d’un collage photo, autant dire, sans queue ni tête.
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En apnée d'attente de vos textes....
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Ceci est un premier jet, mais il y en aura d’autres probablement à suivre.

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En septembre le plus fou d’entre nous se signale au collage ! Merci pour ce faux concours Anne de Louvain la Neuve.

Anne de Louvain-la-Neuve

En apnée d'attente de vos textes...

La maison ne recule devant aucun sacrifice. C’est pourquoi, gentil peuple de la blogueuse planète, je vous propose non pas une mais deux images, préludes à vos divagations pour un nouveau concours agenda ironique dont Jobougon nous a si bien commenté les tenants et aboutissants le mois passé. Faites vos jeux, une fois, deux fois, trois fois, rien ne va plus. Eblouissez-nous jusqu’au 20 septembre mais pour ce qui est des votes, je n’ai rien compris avant, c’est pas maintenant que je vais commencer…

De lois et de couleurs

Et ne croyez pas que je pars avec une longueur d’avance. D’habitude, chacun de mes textes est illustré par des images que j’ai déjà collées préalablement et que je choisis après coup de sorte que le sens du texte précède les sens de l’illustration et lui donne ainsi une direction et pas l’inverse, vous me suivez ?

Pour un peu plus de fun, que ce soit l’un ou l’autre…

Voir l’article original 176 mots de plus

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Pensée vissée à la fenêtre,
Tu ouvres un volet matinal.
Au fond du jardin le grand hêtre,
Ondule un peu sous le mistral.
Hop c’est dans la lumière vive,
Un rayon bleu comme un métal,
Où coulent à flot toutes les rives,
L’ombre n’est plus si digitale,
Dans l’éclair de son gyrophare.
Il aérait toutes les pièces,
Ébouriffant d’herbeuses liesses,
Sur la pente qui mène à la mare.
Un son filant à grand galop,
disparaît dans les coquelicots,
Laissant derrière lui une trace,
Qui viendra guider l’escargot.
Tous les habitants du jardin,
Eveillent les bruissements ténus,
Des mouvements sur le chemin,
Où même l’ortie ne pique plus.
C’est comme un matin bleu métal,
Comme une aurore boréale,
Qui posait son rayon joyeux,
Dans le jardin moyenâgeux,
Habité d’une source cristal,
Qui jaillissait en son milieu.

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Fallait traverser le néant,
Pour rattraper les fils du temps.
Fallait traverser l’ouragan,
Renverser tout le bataclan,
Mordre à la page des grands vides,
Vider la morsure de la pige,
Et puis s’élancer vers le ciel,
A travers un vol d’hirondelle.
Fallait pas trop s’y arrêter,
Laisser le thé s’y infuser.
Y’avait comme un parfum de rose,
Un parfum doux comme de la prose,
Qui avait un stylo musqué,
Débusquant à l’encre des fées,
Le petit vélo de son cœur.
Y’avait comme un parfum de fleur,
Et le ticket de son voyage,
Fleurait bon le vent des nuages.
Métaphore moi un plan d’action,
Lui suggéra le papillon.
Alors, à la frasque d’azur,
Elle a joint ses mains sur le mur,
Et déchiré son écriture,
En enfourchant un grand murmure.
Ça chuchotait comme une ruche,
Faut dire qu’elle est pas trop nunuche,
La huche à pain de Maître Mie,
Elle mi-aoûtait dans les plis,
Avec l’aisance de la folie,
Sous la croûte dorée de son pis.

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Mon journal du concours

24 août 33015

100 mille dollars au soleil, c’est qu’il faut savoir lâcher-prise pour les laisser passer au suivant, mais voilà, il y a une fin à tout. Fin signifie nouveau départ, les candidats ne manquaient pas !
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La vitesse y est pour quelque chose dans le flou artistique, nous pouvons noter qu’il y a cinq candidats ex-æquo sur la ligne d’arrivée, seule le candidat monesille a compris que la dernière seconde est capitale. Elle va les doubler prestement en remontant son horloge sidérale.
Le public s’élève comme un seul homme pour applaudir sa performance, encore jamais réalisée à ce jour.
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Elle a encore glissé sur un arc-en-ciel, c’est sûr. car c’est elle l’étoile à suivre.
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7de13338.
Alors en septembre, suivons-la bien. Elle va nous en envoyer un rayon.
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Félicitations à la gagnante d’août et à son ami leprechaun qui va nous conduire au concours de septembre..
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Leprechauns-Lutins-irlandai.
Un immense merci à tous pour avoir participé.
Clap Clap Clap !
Encore un immense merci au créateur de la pièce ainsi qu’à l’illustrateur.
illustration autopsie des contes de féesRe-Clap Clap Clap !
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Et joyeux septembre en écriture à tous.
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B4816-bleu
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26 août 2015 16h00

Il se passe quelque chose dans les rangs ! Oh, je n’en crois pas mes yeux !
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louve humour
Elle joue à saute mouton celle-là, et dépasse tous les arc-en-ciels, car flambante neuve, elle refuse de ne pas jouer à rejouer, mais quel brio !
Anne de Louvain-la-Neuve n’en est pas à sa première pirouette, son pois chiche kébab nous en dit quelque chose.
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La grande organisatrice du mois de septembre nominée est :
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louve fanny ducassé.
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Celle qui vole aux vents des fleurs du nouveau jardin.
Bravas clap clap à Madame Anne de la nouvelle louve.
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26 août 2015, 22h00
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Les bras m’en tombent. La fée bleue, décidée à tout pour défendre la cause, rejoint Anne sur la ligne d’arrivée. Et voici ce qu’elle nous déclarent, une fleur au museau :
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26 août 2015 24h00 tintantes de la nuit
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Les deux nominées élues seront donc : monesille et Anne de Louvain-la-Neuve.
Et bien je crois que nous pouvons tous aller nous rendormir, sur nos deux oreilles, en rond, en travers ou les doigts de pieds en éventail, la relève est assurée.
Très belle nuit à toutes et à tous, et à bientôt pour de nouvelles aventures.
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Pour les arrangements, en cas d’obligations et de désistement, la gagnante ex æquo avec la gagnante ex æquo  peut passer le relais. Si l’une passe le relais à l’autre ou inversement, il conviendra de déterminer laquelle devra passer le relais en dehors des deux ex æquo.
Tout ceci me parait bien clair maintenant.
Débat ci-dessous dans les blablatages.
Mais, je doute fort que…
Vivement le prochain agenda !
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Mon journal du concours

 

Concours agenda ironique d’août : Disséquer la grenouille ou la citrouille ?

Concours agenda ironique d’août : Les votes. Aux urnes, citoyens conteurs !
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Les douze coups fatidiques de l’horloge vinrent marquer la fin des votes, merci monesille pour la formule. Il fallait maintenant dépouiller tous les chiffres. Statistiquement parlant, voire même assez globalement, les totaux étaient indiqués sur le tableau, mais quelques elfes subtils vinrent chuchoter que l’art séculier, et tatati et tatata… J’eus donc une loupiote qui s’alluma, clignota, jusqu’à atteindre le nerf de la solution.
Que pensez-vous de totaliser les voix de la série plus celles des épisodes ?
Ce qui ferait pour la fée bleue de monesille un total de « xx » points plutôt que ‘xx-µ » et au prince de Lu de Monsieur patte un total de « xy » points plutôt que « xy-ö ».
Que vous reporterez sur l’abscisse et l’ordonnée de votre tableau.
A partir du graphique, calculez la vitesse de l’arc-en-ciel ainsi que la profondeur du marais.
Que justice soit faite me répondrez-vous.
Ceci résolu, les chiffres refredonnèrent un refrain léger sur le tableau de vote du prochain organisateur.
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J’en étais là lorsque soudain, là, que vis-je ?
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Dodoman surpris la main dans le tableau de vote en train de tourner les chiffres du côté lumineux.

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Dodo qui sort du tableau.

Accompagné de son complice, maître Iochat,
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Tenant en sa patte le manuscrit que voici.
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Conséquence : Dans le jardin d’aidons-nous-heureux, toute l’équipe de « Colombo les douze coups de minuit » se précipite alors pour confondre les complices.
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Le prince LU sort de son marais tout un cirque maraud à la vitesse supersonique d’une boite à chaussures homologuée, collé au train par la fée bleue.
La fée bleue, armée de son arc-en-ciel, leur lance ses éclairs de rire,
Anne habillée en Kebab de scène révolutionne la téléirréalité.
Martine, médecin légiste de l’enquête s’entraîne à distinguer la pastèque de la citrouille, pour mieux disséquer,
Rx bodo brandit Mamie-cru, histoire de nous coller quelques frissons de jeunesse,
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Carmen Cru.

Valentyne réduit au silence un prince qui, de chocolat au lait, vire au blanc dans un regard noir, elle sait ruer précis, la fée C.
Quand là-dessus Martine27 enflamme les hauteurs, elle n’a vraiment pas froid aux yeux.
On retrouve le suspect numéro un au douxième coup de minuit du dodorloge parlant, l’heure du crime vient de sonner. Il tient la pièce maîtresse dans la main droite, la clef de l’histoire dort des canines mais pas trop. Faites attention.
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Sur ce, domicano décide que Nestor peut aller se rhabiller. Cendrillon lui préfère et de loin le prince sylphe qu’elle aime passionnément.
Juste à ce moment là Caroline D fait traverser une fée déambulateur sans regarder ni à droite ni à gauche, heureusement que la circulation était fluide ce jour là. Aucun mort !
Mais c’est l’ornithorynque qui se fait faucher par une princesse au carrosse qui voulait se faire aussi grosse que sa bourse de vie.
Et pour porter bonheur au concours d’août, une coccinelle rose prend son envol portée par toute l’équipe.
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Ciel, quel match serré des coudes !
Mais dorénavant, on tenait la preuve du délit.
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En comptant les points, on obtient dans l’ordre d’arrivée :
– 1pattedanslencrier : 3 = 2 = 1 = 6
– jobougon : 1
– Monesille : 4 + 3 = 7
– Anne de Louvain-La-Neuve : 1
– Martine : x
– Rx Bodo : 3
– Valentyne : 1
– Martine27 : 1
– Carnetsparesseux : 8
– Domicano : y
– Caroline D : 2
– l’ornithorynque : 1
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Le 24 août 2015
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Le coupable idéal est donc : Carnetsparesseux avec huit votes, mesdames messieurs, la foule est en délire devant le grand gagnant du concours de l’agenda ironique d’août avec le texte le plus applaudi qui soit. Il remporte les deux palmes car honni soit qui voit ses pattes, il lui manque ce qu’il faut pour nager.
Bravo, clap clap clap ou toute autre onomatopée admirative bienvenue.
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Le Dodo nouveau est arrivé.
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Asterix

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Le 26  août 2015
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On m’apprend que l’enquête vient de rebondir, un scoop de dernière minute, la fée bleue vient d’être repérée dans les coulisses du tableau.
Prise en flagrant délit, non mais, regardez où elle est allée se poser ! Pluie d’étoiles pour la fée bleue.
Deuxième nomination de coupable idéale qui décroche la lune à la baguette magique.
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En recomptant les points, on obtient dans l’ordre d’arrivée :
– 1pattedanslencrier : 3 = 2 = 1 = 6
– jobougon : 1
– Monesille : 6 + 5 = 11
– Anne de Louvain-La-Neuve : 1
– Martine : 1
– Rx Bodo : 3
– Valentyne : 2
– Martine27 : 1
– Carnetsparesseux : 10
– Domicano : 1
– Caroline D : 2
– l’ornithorynque : 1
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tableau-citation-enfant-quand-je-serai-grande-fee-bleu

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La grande gagnante est :
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Toutes nos félicitations les plus applaudissiennes qui soient à la grande fée bleue.
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Après enquête, (on n’arrête pas le progrès), il semblerait que l’agenda ironique soit né ici :

Agenda ironique – jeu-concours février 2015

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Je m’en vais vous conter une petite histoire. (sulfureux, non ?)

Il était une fois, une fée prénommée Gélusine, bien malheureuse de voir le monde à travers des verres tantôt bueux tantôt opaques. Elle en arriva à un point tel qu’un jour, n’ayant pratiquement plus de couleur dans son champ de vision, elle se décida à consulter le meilleur ophtalmologiste du conté grenadin, que nous nommerons Gustave. Non pas que celui-ci fut un gredin*, oh non, loin sans faux ! (Ceci n’est pas une dénégation !) Mais bien que la grenade est le fruit que Perséphone a impunément goûté, ce qui lui valut la haute distinction de devenir l’épouse du maître des enfers, Pluton en personne, pour ne pas le citer.
Je ferme la parenthèse.
Elle entre donc dans le bureau pour se faire tirer les verres des yeux quand, choc, elle perd brutalement la vue. Le médecin, pas affolé pour un kopek, constatant in situ que sa cliente n’y voyait en effet plus rien, l’opéra promptement et de toute urgence. Pour ce faire, il enfila des gants stériles taille huit et demi, prit une fine et longue aiguille qu’il enfonça habilement dans les iris de la fée, afin qu’elles laissent dorénavant passer la lumière. Du choc, la fée se retint à son bras gauche mais, faisant un malaise ébloui, chuta misérablement au sol majeur.
Gustave tenta vainement de la retenir, mais elle en était devenue si coulante d’effroi que la fée lui glissa des mains comme une savonnette et alla rebondir sous son bureau, découvrant un paysage au final bien plus attrayant que tout ce qu’elle avait pu ne pas voir en couleur jusqu’ici.
C’est que le fameux docteur avait un secret. Il collectionnait les tableaux, et afin de ne pas les quitter des yeux, il les rangeait délicatement sous son bureau pour les garder à vue durant le temps des consultations.
La fée pouvait y voir tant de beauté, qu’elle les discerna malgré la fraîche opération, le manque de cicatrisation mais surtout grâce à la lumière qui, d’obscure il y a peu, en était devenue aveuglante..
Sur l’un d’entre eux se trouvait une grenade.
Elle dégoupilla malencontreusement celle-ci en tentant de l’effleurer d’un doigt léger.
Le fruit, tant gonflé d’une longue, très longue maturition, éclata, aspergeant copieusement le joli petit nez de notre Gélusine, qui eut le malheur de lécher les perles de jus tombant sur ses lèvres.
Elle en mourut sur le champ.
Les elfes du second tableau eurent grand pitié de la fée, et lui injectèrent le contre-sort anti-calcaire, ce qui eut pour effet immédiat de la réanimer vivement.
Elle retrouva ainsi très vite toute son acuité, d’autant que Gustave travaillait en association avec lynx optique, celui qui a les favoris sur le côté !
Amusé comme un toupet courbé, Gustave ne savait plus où donner de la tête.
Cachez-moi ce tableau que je ne saurais voir, criait-il, secrètement ravi de n’être entendu de personne d’autre que de la fée elle-même. Mais sa voix fit par mégarde nombre de ronds dans l’eau, ce qui eu pour effet de noyer le poisson. Je précise que la fée n’est ni une sirène ni une limande, mais big fish en personne.
Cela fit de beaux dégâts. Les voisins, attirés par les ricochets, accoururent pour voir le spectacle.
Les journaux en firent la une le lendemain.
Eddy Merxeinstein était un physicien de renom. Il s’intéressa à la chose et se rendit compte que toute la réussite de l’opération venait du tableau numéro trois non cité. Il reprit les travaux du médecin ophtalmologue et se rendit compte qu’elle (la chose) était non reproductible, hormis pour les originaux, mais d’une technicité très diffusable, ce qui encouragea les autres praticiens à suivre le mouvement.
Depuis ce jour, Gélusine fait éclater régulièrement des grenades sur le tableau. Elle ne craint plus la mort, puisqu’elle est définitivement vaccinée. Gustave garda le toupet droit sur la tête ainsi que le Courbet.
Sa clientèle afflue maintenant du monde entier pour les opérations les plus complexes.
Sa renommée avait pris naissance sur un curieux mélange de couleurs primordiales aux tableaux secrets dont il ne divulguera jamais la recette.
L’histoire en étonnera plus d’un. D’aucuns penseront que c’est une fable, pourtant c’est bien la vérité. Bien que l’on sache tous très bien qu’au fond, on sait qu’on ne sait jamais.
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Gredin

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Episode précédent : https://jobougon.wordpress.com/2015/08/20/retour-a-lage-de-bronze/


Bastet, devant tant de démordements de ses congénères d’adoption semblait perplexe. Cela peut sembler curieux, la perplexité, c’est encore plus fort quand on s’y jette à corps perdu pour en saisir toute la subtilité. Il fallait don-faire preuve d’inventivité, soit on découpe, soit on ne découpe pas. Le choix en devenait carrément Merlinien, pour ne pas dire Corné dans les angles. C’est que le papier est cher et rare, les arbres disparaissaient de la forêt à vue de groin, et il ne fallait pas compter sur le grand dentu pour garoufier tout ça. Patience devint le maître jeu de mot de la planète des clans. Il fallait restaurer tout ce barda et vite. Sinon, il en coûterait au fessier d’échapperon gauche.
Dans ces cas là, elle avait une technique imparable.
Elle cassait un vase en s’écriant.
– Assez ! Ou acier, un truc comme ça. J’ai la mémoire en vrac ces derniers temps, veuillez m’en excuser, c’est que je relisais avec délectation « pourquoi j’ai mangé mon père » quand ça a sonné dans ma porte, ouvrant une sorte de fenêtre au Mistral décoiffant, emmêlant mes cheveux étroitement, vous comprendrez peut-être la gène et la confusion dans laquelle cela me jeta.
Devant tant de rage exprimée, les clans réunis ouvrirent de larges yeux, c’est une fois encore le vieux philosophe qui devint intervenir.
– Mais qu’est-ce donc que ce langage châtré notre reine ?
– Et le monde, et la colonne d’Alexandre, vous en êtes où ? Vous ne croyez pas que vous allez vous reposer ainsi sur vos lauriers, César ! Il serait temps d’envoyer vos boulettes sur ce curieux palais que je vous ai construit. C’est un park d’ailleurs, cristal park, vous connaissez. C’est plus nature que le parpaing, dans les constructions, plus dirable et surtout plus miroirflétant. Bougez vous les séries en questions.
Et Bastet leur tourna le dos en piaffant et tapant du pied, les laissant cois et esbaudis par la chute.
– Bordel, mais elle va pas nous lâcher maintenant celle-là !
Dada, léger rictus aux lèvres, fit remarquer simplement.
– Croyez-vous qu’elle soit capable de prendre la fuite celle-là ?
Platon se cura discrètement le nez en réfléchissant puis, philopoufflat en ces termes :
– La bête à bon sens me tangue à la fois sa valse lente et son pas de côté. C’est furieux, un truc pareil ! Elle piaffe comme un oiseau qui volute une parade de Havane, soit-dit en passant. Elle est comme un oiseau des forêts, chevillées à flanc de côtelette dans le plat de mouton qu’est notre monde. Aller, on se magne, elle en peut plus d’être là. Construisons le ce park cristal.
C’est ainsi qu’ils se mirent au travail de concert, bien contents de se trouver d’accord que l’union fait la force et que le boulot est plus vite fait en équipe.
La suite nous dira si le park avance. C’est Nono qui va être content. Depuis l’temps qu’il avait pas rejoué la scène, il était grand calendrier de s’y remettre.
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Les JO pouvaient se préparer.

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Epidose précédent : https://jobougon.wordpress.com/2015/08/19/la-prophetie-de-laventure-du-dada-isthme-3/


L’histoire ne dit pas comment saint Dada réussit à y retourner, toujours est-il qu’il réussit à retrouver le chemin, avec l’aide de notre charmante sirène bifide yoplait.
J’entends déjà les détracteurs de ce blog crier au scandale, qu’il y a encore un passage à écrire, que « l’Odyssée du passeur d’aurore* » doit se mettre en encre. J’entends bien, mais pour l’instant, les miettes de pain sont à ramasser, les priorités font les picorâges.
En attendant, se référer à Narnia, très belle illustration.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Odyssée_du_Passeur_d%27Aurore

Plouffff ! Saint Dada, épuisé de cette déambulation au pays des morts, atterrit atterré comme une crêpe d’à l’endroit d’où il était parti. L’attroupement qui l’accueillit le clap clapa ouvertement, tel un rassemblement de cigognes.
Ils avaient l’air soulagés, car ils allaient mettre en route l’opération sauvetage en pleine mort, ne sachant pas vraiment dans quoi ils allaient envoyer leur éclaireur. Il fut congratulé, interrogé, il raconta l’histoire devant leurs oreilles ébahies.

– Une sirène bifide ? Wouah ! C’est bien la première fois qu’on entend parler d’un tel phénomène !
– Mais elle peut marcher alors !
Une fois remis de leur surprise, les clans reprirent le projet « lissage* » du temps vertical.
CF épisode ici :
https://jobougon.wordpress.com/2015/08/01/les-aventuriers-du-temps-perdu-davance-5/
Il fallait redistribuer le temps vertical, le danger n’était plus à prouver, Dada en avait fait les frais. Mais pour ce faire, il fallait remettre en route le petit découpeur de temps dont les piles avaient dues finalement être retirées, car il effritait trop de secondes au passage, secondes qui finissaient par se disperser jusqu’à en dérégler le cours du temps.
Re CF ici : https://jobougon.wordpress.com/2015/06/10/le-banquet-quil-a-du-bon-et-quil-est-bon-1/
– Stop ! S’écria Bastet ! On réfléchit avant d’agir d’abord maintenant, hein ? Réutiliser le découpeur, oui, mais pas n’importe comment, ok ?

– Qu’est-ce qui lui prend à celle-là, chuchota Platon à l’oreille de Dada.
– Je crois qu’elle est stressée, ça crève les yeux.
– Bon, en même temps, il y a un peu de quoi. Elle est loin de chez elle, elle se creuse la tête pour nous venir en aide. Elle aurait bien besoin du soutien de son mari. Atoum doit lui manquer, c’est sûr.
– C’est pas faux.
– Mais dis-moi, c’est quoi que tu n’as pas compris dans ce que je te dis là ?
– Arrête avec ta Kaamelott, Platon !

– Bah ! Si on peut pu rigoler.
– Je propose de tenter déjà un petit bout pour voir, propose Apophis.
– Tient, pas bête.
Donc, ils réinstallèrent les batteries du découpeur de temps et tentèrent de découper proprement un petit morceau de temps transversal, puis vinrent le greffer entre deux jours.
Cette fois, l’histoire ne dit pas lequel.
Mais si le test fonctionne, il est à prévoir une distribution échelonnée sur une durée indéterminée, vu l’ampleur de ce temps vertical total.

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Suite ici : https://jobougon.wordpress.com/2015/08/21/cristal-park/


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Episode précédent : https://jobougon.wordpress.com/2015/08/17/la-prophetie-de-laventure-du-dada-isthme-2/

– Bon, c’est pas l’tout, mon vieux Dada, mais tu as du pain sur le plancher, et pour picorer tout ça, il va falloir que tu rentres chez toi. Tu ne crois tout d’même pas que tu vas jouer la fée Gnasse encore longtemps ?
– Mesurez vos paroles, Selmaud, cette fée là, c’est une amie !
– Mouais, vous avez un poil, que dis-je, une canne dans la main !
– Vous ne pouvez pas si bien dire, très chère, mais elle me sert, c’est tout de même grâce à ma canne de Jeanne que je ne tombe pas…
– Mais tomber où ?
– Du ciel, tiens, comme une étoile.
– Ah oui ? Je connaissais un proverbe soufi. « Si tu veux tracer ton sillon droit, accroche ta charrue à une étoile ». Mais si elle tombe du ciel, alors, ton sillon devient un rond, zéro pointé.
– Dada, il faut que tu t’en ailles.
– Ce « tu » me « tue ».
– « Vous » ne connaissez pas la technique du balancier alors ?
– Un coup « tu », un coup « vous », et les voûtus deviennent pointus !
– Bon, je vois que vous êtes irrécupérable.
– Et puis comment je fais pour remonter ce temps vertical moi ?
– Vous allez vous empiffrez dans les pages du dictionnaire que voici, je vous aiderai. Vous m’avez sauvée de l’artichaut géant, je peux bien faire ça pour vous.
– M’empiffrez, c’est que… Après cet artichaut sans vinaigrette, je n’ai plus très fain.
– Vous n’êtes pas si fané que ça.
– Elle est agachiante, celle-là, soupira Dada !
– Nan, sans rire, remonter le temps vertical équivaut à traverser en sens inverse le territoire de la mort, et c’est dangereux. Vous êtes arrivé les yeux bandés, par la fulgurance d’un trou de hasard, vous allez repartir les yeux ouverts, et pourtant, ils ne verront pas tout. Il y aura des pièges, des dangers, vous risquez de ne pas arriver à bon port pour peu que vous y perdiez la mémoire.
Elle laissa un silence long comme un fleuve s’écouler, puis reprit son souffle et continua.
– Chaque arcane est une épreuve, vous en connaissez déjà quelques applications.
– Oulah ! Mais qu’est-ce qui se passe si on échoue à une épreuve ?
– Et bien il faut tout recommencer. Mais comme tu connais déjà le chemin, tu perds moins de temps ensuite. Ça va bien plus vite parce-que tu connais déjà certains pièges.
– Et puis je vais t’aider, Dada, je vais t’aider à traverser. Est-ce que tu crois en moi ?
– Et bien oui, tu as un sale caractère, mais oui ! Ne me demande pas pourquoi, c’est comme ça.
– Parles pour toi mon vieux ! ce caractère, c’est capital ou majuscule ?
– Cyrillique et nabatéen !
– Raté ! C’est de l’Hébreu m’enfin !
– Alors écoute moi bien, je vais te chanter une petite chanson. Quand tu n’y verras plus rien, que tu ne sauras plus quelle direction prendre, lance moi un appel comme il te convient, par quelque mode que ce soit, et je te la chanterai pour te guider. Certaines sirènes essaieront de m’imiter, mais si tu as foi en moi, tu sauras reconnaître ma voix et me suivre. Je te dois bien ça, Dada, car c’est grâce à toi que je suis sortie de cet artichaut de malheur, sans toi, je serais morte.
– Aller, va ! Retourne à l’âge de bronze. Et n’oublie pas. La boule de boue, elle est précieuse. Tu sais comment faire maintenant… Tâche de ne pas trop muser, les vents sont enchanteurs, malin Merlin n’est jamais bien loin.
Dada, larme à l’œil, serra Selmaud dans ses bras et laissa tomber une goutte de sérum salé sur la queue de la sirène. Elle disparut d’un coup de nageoire, le laissant le cœur lourd, mais avec une idée de ce qui l’attendait. Vague idée probablement, mais il sentait bien qu’il comprendrait tout ceci un peu plus tard. Il s’élança en direction de l’âge de bronze, et disparut lui aussi sur l’horizon qui menait vers l’angle droit du vertical à remonter.

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