Archive for août 2010
Lettre ci-incluse
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Pauvre Saint Barthélémy
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Saint Barthélémy
Ben mon pauv’vieux c’est cuit
Les massacres sont loin d’être finis
Tous ces siècles passés et enfuis
Qui finalement à rien n’ont servis
Hein ! Quoi ? Qu’est-ce-que tu dis ?
Tu crois encore alors même qu’ici-gît
La sombre détresse de toutes ces nuits
passées pendant que le sommeil te fuit
La plus grande imposture des temps
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La poudre de perlimpinpin
Permit à Saint-Augustin
De résister à son destin
C’est la plus grande imposture du temps
Déclamait-il à tous vents
Disséminant à tout bout d’champs
Sa poussière aux pouvoirs étonnants
Il déclina ainsi toute opportunité
Ne mit jamais rien en chantier
Et c’est bien vieux par un jour éclairé
Qu’il prît conscience n’avoir jamais rien fait
Si ce n’est cette idée dénoncer
Alors bien pâle, le cœur étreint
Il pria la sphère des souverains
Après sa mort de le consacrer saint.
Belle purée de dégâts à croquer
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Funeste vengeance
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La cacophonie des saints
Posted in poèsie on 20 août 2010| Leave a Comment »
Ce sacré saint Bernard
Se couche bien trop tard
Dort parfois avec son costard
Aimerait bien devenir chef de gare
Mais saint Christophe l’apostrophe
Poussant ainsi la catastrophe
Voici bientôt qu’il décroche
La plus belle collection de reproches
Saint Fabrice mit fin au supplice
C’est lui qui alerta la police
Réveillant enfin un peu la justice
Pour que règnent de meilleurs auspices
Rose de Lima n’en rajouta pas
Elle décréta qu’elle n’irait pas
Sur la colline sonner le glas
Mais par contre qu’elle suivrait mes pas
Bien lui en pris car Barthélémy
Arrêté net mit fin aux conflits
Qui perduraient depuis sans répit
Et du coup alla se mettre au lit
Depuis saint Louis veille sur les nuits
De ceux pour qui le sommeil fuit
Faisant des heures sombres ce paradis
D’où surgissent tout un tas d’écrits
Natasha passionnée du résultat
Se disait ma foi pourquoi pas
On pourrait bien éditer tout ça
Sans jamais qu’on sache que c’est moi
Monique était plus sarcastique
Décidant que les rimes éclectiques
N’avaient rien des histoires épiques
Ou des grandes tragédies mythologiques
Du coup saint Augustin dit la fin
Appelant les éditions du moulin
Il vendit des milliers de bouquins
Régalant ses lecteurs les plus fins.
Vrac
Posted in poèsie on 16 août 2010| 6 Comments »
Comme certains peignent moi j’aime écrire
Mais ce soir je n’ai plus rien à dire
Devant ma feuille blanche un silence respire
La nuit bascule mon cœur qui chavire
De ce désert je n’ai pas dit le pire.
Ecrivez nez au vent, écrivez en flânant
Moi des vers grouillent dans ma chair inhumée
Je nourris de mon corps cette Terre bien aimée
Des restes oubliés par la longue nuit des temps
Choses éparses abandonnées à ce sol accueillant
A ceux qui comprendront cette étrange vérité
Vous vous direz tiens donc mais quelle bonne idée
Dire de si belle façon ce désir si charmant.
Humour
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Saint Armel
C’est au fond d’une chapelle
Que tu tricote les poubelles
Pieu recyclage qui émerveille
Ceux qui plongés dans leur sommeil
Peuvent voir butiner les abeilles
Autour de la grande corbeille
Où tu as cueilli des groseilles
Si Dieu ne te tire pas les oreilles
C’est qu’à travers le ciel il surveille
Que tu ne vide pas toute la bouteille.
Le fer à vapeur
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Saint Armel
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Saint Armel 16 Août
Si je n’ai pas dit mon dernier mot
A la saint Armel c’est qu’il faut
Que je n’en dise tout de même pas trop.
Ce n’est pas la fin des haricots
Si des hommes fiers comme des chameaux
N’ôteront jamais leurs manteaux
Je leur lève bien haut mon chapeau
Et me la joue un peu corbeau
En soulignant tout de go
Qu’il ne serait jamais trop tôt
S’ils revenaient à des propos
Plus légers plus fins et plus rigolos
De certains maux point trop n’en faut
Chagrins colères froideur d’esquimaux
Un silence comme un dernier mot
Mais à qui offrir ce cadeau
Si ce n’est à la grande faux.