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Archive for the ‘coup de calcaire’ Category

Avoir la lamaserie à l’œil, tout bon endeuillement sortira un mouchoir pour l’assécher.
Mais cette fois, le miasme du marais rumine la fleur de lotus, et la distinction entre la boue et la fange fait bassiner le Ganges du côté purificateur d’atmosphère.
Avec un aérosol, épulper élicatement l’air en brumisant les volumes et les surfaces d’un dix doigts prompt à réunir les ensembles singuliers. DéGranger les centres orbitaux occultés, au besoin, avec des essuies-glace jetables.
Le pare-brise est prêt, partons à la boulangerie, la plus près étant à l’honneur du bon pain, celle d’une écurie de qualité bio-éthiquetée du courant d’air léprosiennement artistique.
Mon dieu quel drôle de langage, se dit la mouche.
Finaudant de-ci, de-là, elle rattrape de justesse un mascara dégoulinant, et recoiffe un peu ses antennes courbées à la Dali.
Dans le monastère, la croissanterie fait des ravages. Une pénurie de papier toilette entonne un « oh rage oh désespoir oh rupture de papier Q ennemie ».
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La léproserie, drame en quatre épisodes de la quatrième dimension et en quatrième vitesse
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Le premier Dalï Lamazonien se penche vers la cuvette du W-C.
– Ciel, mais ils sont bouchés !
Un deuxième Dalï Lamazonien arrive.
– LPCV n’est pas en mesure de le déboucher, pauvre diable !
Un troisième Lamazonien Dalïa cette fois arrive.
– Peut-être devrait-il porter une lunette ?
Le premier qui s’est penché sur la lunette se tape le front du plat de la main.
– La correction est une coquille de première nécessité, avons-nous un rouleau de recharge ?
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La restauration encline à la première version
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Le premier Dalï Lamazonien se penche vers la cuvette du W-C.
– Ciel, où est passé le journal du jour ?
Un deuxième Dalï Lamazonien arrive.
– Pardon mon Maître, une dysenterie a gagné les canalisations du jour entre celui d’hier et celui d’aujourd’hui.
Un troisième Lamazonien Dalïa cette fois arrive.
– Si vous voulez, j’ai encore le masque d’hier.
Le premier qui s’est penché sur la lunette se tape le front du plat de la main.
– Votre persona est bien généreuse, soyez récompensé de toute votre bonté !
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Les Trois-Glorieuses soulèvent les canalisations du désordre
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Le premier Dalï Lamazonien se penche vers la cuvette du W-C.
– Ciel, saviez-vous que le seigneur lui-même s’asseyait en lotus pour mener son royaume ?
Un deuxième Dalï Lamazonien arrive.
– Et j’ai prié, prié-é, seigneur, pour qu’il revienne !
Un troisième Lamazonien Dalïa cette fois arrive.
– En fait, ce royaume dont vous discutez devant les chiottes, c’est celui d’un trou du Q ?
Le premier qui s’est penché sur la lunette se tape le front du plat de la main.
– La confusion n’aura pas lieu, envoyez la ventouse tympanique, pour que la circulation redevienne fluide.
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L’ordonnance était cachée sous les tuileries
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Le premier Dalï Lamazonien se penche vers la cuvette du W-C.
– Ciel, l’histoire n’aurait-elle de cesse ?
Un deuxième Dalï Lamazonien arrive.
– De se reproduire ?
Un troisième Lamazonien Dalïa cette fois arrive.
– Si vous voulez, avec le masque, je termine.
Le premier qui s’est penché sur la lunette se tape le front du plat de la main.
– Foutez donc ces trois singes au zoo de Vingt Cènes, et qu’on n’en parle plus !
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Le premier, le deuxième, le troisième Lamazonien se retournent, soudain stupéfaits.
– Mais c’est nous, les trois singes !!!
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Les singes de la sagesse
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Les « trois singes sages » (appelés également les « trois singes mystiques ») est une ancienne icône sacrée dont la signification originale nous a intentionnellement été cachée par l’Élite. Connaître la vérité secrète de la directive du symbole ancien « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal » (alors qu’en français on traduit de manière simpliste par « ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ») peut vous doter de moyens que vous ne pensiez pas possibles et changer votre vie à jamais. Dans cet article, nous dévoilerons la signification ancienne authentique du symbole, et nous verrons pourquoi cette signification a intentionnellement été dissimulée.
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Par Richard Cassaro, 12 mars 2012
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http://openyoureyes.over-blog.ch/article-la-signification-secrete-des-trois-singes-sages-cachee-par-l-elite-article-103201169.html
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Toujours en hommage à Pierre Desproges, né le 9 mai 1939, mort le 18 avril 1988, à l’âge de 49 ans.
C’est chez Valentyne que chacun ici peut s’y essayer.
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desproges-chroniques-poche
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Testons l’hibernation printanière de la quiche au poireaux
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Vous connaissez tous ici le principe des mathématiques statistiques appliquées.
En voici un exemple.
Quelque part, dans le monde, toutes les trois minutes une quiche aux poireaux meurt. Mais précise-t-on jamais combien il en naît ?
Avec l’accord du participe passé, nous avons fait une enquête menée par l’institut Français d’opinion publique.
Le complément d’objet direct est placé avant, ou après le verbe, et en fonction, Sophie cassera l’assiette.
Premier cas COD devant : L’assiette que Sophie a cassée était ancienne.
Seconde situation COD derrière : Cette assiette, Sophie l’a cassée hier.
Il suffit alors de remplacer l’assiette par la quiche aux poireaux et Sophie par Sosso.
Nous nous trouvons alors devant les deux affirmations suivantes :
La quiche aux poireaux que Sosso a cassée était ancienne.
Cette quiche aux poireaux, Sosso l’a cassée hier.
Ce qui fait en tout deux quiches, donc six minutes.
En 2017, les chiffres indiquent la naissance de 767000 tartes en France.
Imaginons qu’il y ait 50% de quiches nées, et que de ces 50% nous retenons 50% de quiches aux poireaux.
Cela fait en divisant 767000 par deux, 383500, puis encore divisé par deux 191750 quiches aux poireaux.
Dans une année, il y a 525600 minutes.
Il naît donc une quiche aux poireaux toutes les 2,74 minutes : 525600 divisé par 191750.
Raisonnons bien. Il naît plus de quiches aux poireaux qu’il n’en meurt !
Considérons que dans une année, il y a trois mois d’hibernation.
Soit 191750 divisé par 4 ce qui est égal à 47937,5.
Toujours autant que Sosso n’aura pas l’occasion de casser.
Autant dire que l’hibernation aura permis de sauver un nombre de quiches au poireaux égal au résultat de la petite opération que je vous propose de résoudre dans l’exercice suivant.
Sachant qu’une quiche aux poireaux meurt toutes les trois minutes dans le monde, combien de quiches aux poireaux Françaises nées dans l’année seront sauvées par une hibernation dont la durée est de trois mois ?
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Etonnant, non ?
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Je ne suis pas sûre…
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Desproges 2
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A la suite d’une échange autour du sujet sur un réseau social, je me suis dit que ce serait amusant d’écrire une lettre à ces fameux moutons que nous sommes censés compter pour peu que nous ne réussissions pas à prendre notre sommeil.
Pour l’occasion, j’ai fait revenir à la plume et à l’encre madame Cyclopédie elle-même, qui n’hésite jamais à se lancer dans des polémiques moulin à venteuses, dès qu’elle en a l’occasion.

Lettre de madame Cyclopédie au troupeau de Panurge qui l’empèche de dormir la nuit

Très chers moutons, très chères brebis, très chers agneaux virgule
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– Ligne suivante à la barre !
– C’est moi !
– Levez la main droite et dites je le jure.
– Je l’jure !
– Vous l’jurez quoi ?
– Ben, j’chais pas m’sieur !
– Bien. Très bien mon p’tit. Ce n’est pas grave, tu vas voir, ça va aller. Au fait, je suis une femme, madame Cyclopédie, c’est pas bien gentil, ça, de m’appeler monsieur. Bon, passons. Je déclare le tribunal ouvert.
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Vu le procès verbal du dix dernier à l’appui,
Vu la décision du tribunal de grande instance de Thélème,
Vu l’abbaye par laquelle tout arriva,
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vous êtes priés de cesser cette farce !
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Cela fait maintenant plusieurs fois que, le soir, au coucher, vous débarquez sans invitation à mon chevet.
Il m’est apparu qu’en plus d’avoir un sens de la provocation plutôt développé, vous étiez dotés d’une qualité de ressort remarquable, couplé à une inéfficacité totale. Vous ne me faites pas dormir !

Car oui, le constat suivant m’amène à dire que non content de jouer à saute-par-dessus-vous, ne voilà-t-il pas qu’hier soir l’un d’entre vous, le plus téméraire sans doute, ou peut-être le plus inconscient, ce n’est pas impossible non plus, Dieu ait son âme, bien-essaya le grand saut de… par dessus mon dessus de lit.
Mon dessus de lit n’est pas une barrière à sauter ! Entendez-le !
Je ne sais pas pourquoi je prie pour l’âme de ce mouton là en particulier, sauf à savoir qu’il disparut de l’autre côté du lit, probablement dessous, et que je ne le revis plus, du verbe revivre. Enfin, jusqu’à ce jour où, plus dynamique qu’un autre, je sortirai cet appareil appelé communément un aspirateur…
Je ne me suis pas foulée, je sais !
Et ils sont encore là, épars, voletant au moindre souffle, enfin, comme je les imagine, puisque je ne suis pas encore allée voir dessous comment ça se présente.
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Ceci dit, le dessus de lit se tient au dessus de ma tête dans les moments de grands envahissements d’énergumènes de votre catégorie. Ce dernier montre à mon égard une certaine forme de solidarité dont je le remercie vigoureusement. Toute inéfficace soit-elle, elle a le don de me réconforter en constituant une barrière protectrice entre moi et le reste de vos congénères encore présents en ces lieux.
Oui, je sais. Je dis une chose et son contraire, et alors ? Ça gène quelqu’un ?
Vous imaginerez aisément que, dans mon infinie détresse d’insolitude insomniaque, la recherche de la plus profonde obscurité soit une de mes meilleures contre-attaque.
Je ne comprends toujours pas pourquoi, ni comment, vous réussissez, malgré ce, à la traverser et à passer sous mes paupières pour arriver à ce que je vous compte. C’est pourtant ce que vous avez fait à plusieurs reprises.
Je n’ai pas besoin de me faire repriser les yeux, ce ne sont pas des chaussettes, d’accord ?
J’ai entendu dire qu’il suffisait de vous compter pour ne plus être génée par votre présence, et pour avoir tenté de le faire, je n’en vois pas le bout, est-ce normal ?
C’est pourquoi je vous accuse :
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D’un, de passer et de repasser, sans aucune limite, sans que je puisse authentifier un seul d’entre vous.
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Deux, d’utiliser votre ressemblance à cet effet pour abuser de mon infinie patience.
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Trois, mais où est donc le berger ?
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Vous n’avez qu’à inverser la tendance, et qu’on n’en parle plus ! Prenez exemple là-dessus, pardine !
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Mouton et bergers 1
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Donc, je me permets de solliciter votre grande bienveillance, dussé-je en passer par Panurge lui-même, afin de ne plus vous glisser à l’impromptu dans mes prises de sommeil.
Car je compte bien le prendre, oui, et le reprendre, même, ce sommeil.
Avec ou sans sauts de moutons, avec ou sans vous, oui, vous lisez bien, sans vous, blanches créatures à la fourrure épaisse que nos bergères filent à la quenouille et qui ne cessent de gambader au dessus de la barrière de mon dessus de lit pendant que la pauvre salariée que je suis tente désespérément de subvenir à des besoins primaires en vue d’être relativement en forme pour une nouvelle journée de travail le lendemain.
Dorénavant, si vous souhaitez venir vous faire compter, je vous prie cordialement de bien vouloir prendre rendez-vous au moins la veille, sachant que mon agenda est complet d’ici à trois mois, et toc !
Ce qui n’empêchera que :
Voici ma plainte en question, moutons, brebis, agneaux et dix de der,
ZZZZZZZZZZ RRRRRRRRR TIC TAC ZZZZZZZZZZ RRRRRRRRRR TIC TAC
DRIIIIING !
Oh non, pas déjà !
Siiiiiiiiiiiiii
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Ah ! J’allais oublier.
Mes hommages et mes remerciements les plus confondus pour l’oreille attentive que vous préterez à mon courrier.
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Madame Cyclopédie

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Réponse du troupeau à madame Cyclopédie
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Très chère madame Cyclopédie,
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Nous accusons réception de votre plainte, très chère, et préconisons d’entrée un rassemblement à l’occasion de la transhumance numéro B 4258612 alinéa 2 du code de l’hypnotique publique afin de traiter votre demande au raid, baygon, catch et kapo réunis au sommet du colloque des plinthes à traiter.
Nous sommes dans une profonde affliction à la suite de la disparition de notre meilleur élément, qui était le moins reconnaissable d’entre nous, puisqu’il se chargeait souvent seul de cette tâche infinie qui consistait à se faire compter régulièrement dans l’hypothèse de provoquer le sommeil qui ne vient jamais, (car peu sensible à la provocation), et souhaiterions venir constater sous votre lit l’identité de celui qui s’y trouve peut-être encore. Une équipe d’autopsy viendra d’ici ce soir procéder au recueil de données. Nous espèrons que votre agenda prévoira un rendez-vous d’urgence, notre troupeau semble frappé du même fléau que vous depuis sa disparition, il s’auto-compte, et nous vous saurons mille gré d’accéder à notre demande.
Notre berger tient à préciser que la « photo preuve » d’une quelconque inversion de la tendance n’est que pure médisance, et n’est qu’une rumeur contre-électorale de plus à laquelle nos équipes insomnigènes ne réagiront pas. Panurge reste notre unique guide en ces prés.
Il est entendu qu’à la suite de cet épisode plus ou moins loufoque vous pourrez reprendre le sommeil de la juste. Nous nous engageons à respecter votre entière tranquillité à ce sujet. Et nous garderons bien dorénavant de venir nous faire compter à ces moments fragiles d’endormissement. Par contre, si vous souhaitez changer de décor, nous vous proposons de venir compter les étoiles dans le ciel, c’est un peu plus long, mais vous aurez peut-être la chance de rencontrer l’astéroïde B 612 sur laquelle vit un petit prince de notre connaissance.
D’ailleurs, il n’est pas impossible non plus que notre confrère disparu soit celui pour qui Antoine de Saint-Exupéry a dessiné une caisse, qu’il soit dedans, et sur l’astéroïde B 612.
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Au plaisir de vous revoir.
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Confraternellement.
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Mouton arc-en-ciel, porte-parole du troupeau concerné et en son nom.
An de grâce 2017
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Mouton arc-en-ciel
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Un seul conseil ? Optez pour le mouton couleur, c’est bon pour le moral.
Et puis même sous les lits c’est plus gai.
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Mouton insomnie 3

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Il est farté de mille lumières,
Et ce n’est pas perlinpinpinner que de le dire.
Dans ses yeux clignent des éclairs,
Lamés de joies pour construire l’avenir.
Il a le temps, il prend son temps,
Aussi orange que dans la jungle un orang-outan.
Il est long, le temps,
Le temps de l’œil clair,
Il n’en finit plus le sang,
Le sang du somnifère,
Il se rattrape aux branches douces,
Que lui tendait Marie-Minouche.
Il rêvasse bleu de temps en temps,
Sirote une boisson de marais,
Fait l’étoile sur son grand écran,
Retourne un peu se mettre au frais.
Il écorche jusqu’au souvenir,
Etale un peu les grands draps blancs,
Déclare que le bel avenir,
Sera une baleine d’océan,
Aux fanons blancs en éventail,
Comme au creux d’une rose les pétales.

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– La saloooope !
– Quoi ?
– Il manque une page à mon cahier rose ! Je lui avais pourtant dit, et même l’avais écrit en première page en ces termes.
« Ce cahier rose est bien à moi,
Si jamais tu y mets les doigts,
Tu prendras les miens sur ton nez,
Après, tu viendras pas pleurer. »
– Mais de qui tu parles, ma Rose ?
– Fais pas ton ignorant de base, Gustave. Je te parle de Melle Tirma, elle arrive encore à nous surprendre, celle-là, avec ses travers à la Dingo. J’envoie la sauce.
– Ah non ! Surtout pas !
– Trop tard.

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