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Archive for mars 2018

Anniversaire trois ans

C’était prédit depuis le samedi 10 mars, annoncé officiellement ici, (où sont réunis tous les liens conduisant aux différentes propositions des valeureux participants), et ré-annoncé ici, (où les tableaux de votes témoignent des bons goûts de chacuns), les résultats paîtraient en direct du studio de retraite JoBougon très exactement le samedi 31 mars de la même année.
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La proposition d’écriture, c’est ici :
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Les concurrents à la maison de retraite ont été en capacité d’offrir à l’agenda un nombre de textes absolument incroyable, faisant état de capacités cognitives remarquablement conservées, voire même décuplées et sublimées par l’âge, aussi il nous a semblé juste de remettre les cinq étoiles qualité à chacun des établissements concernés par le concours, un must.
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Après dépouillement des votes en présence de Madame Cyclopédie, huissière,  nous pouvons éditer la liste des gagnants qui sont deux gagnantes et qui n’en sont pas à leur première victoire, et peut-être même pas à leur dernière :
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– En N°1 et N°1, mesdames « L’écrevisse Martine » et « L’expressive Laurence » avec pour la première des deux premières la fameuse « résidence de la porte verte » et pour la deuxième première avec une fine équipe de là où « on est toujours vivants ».
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Toutes nos félicitations à nos deux vainqueuses.
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Et puis, parce-que vu l’âge de l’agenda, il lui reste encore de belles années devant lui, ce que nous pouvons espérer, le mois prochain ça continue.
L’ensemble de la majorité des voix pour le prochain organisateur est allé du côté d’Estelle, chez « L’atelier sous les feuilles », pour « Mon fil conducteur ».
Nous allons le suivre, ce fil, bien qu’il ne se découvre pas d’un seul, pour l’agenda ironique, il est bien tendu entre les deux mois de mars/avril, et nous pouvons l’applaudir très fort et bien entendu remercier la gagnante de bien vouloir prendre le relais, tout en précisant que nulle obligation à l’agenda, et que si Estelle, tu n’as pas pour une raison de fil x ou y la bobine à t’y mettre, et bien pour sûr que nous n’aurons de cesse de chercher un successeur qui s’auto-désignera spontanément de son plein gré.
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Voilà, mars est bientôt terminé, finie la retraite, les teufs, les débarrassages de mères trop encombrantes, les ratepassages d’étoffes et les combijamas fausses routes, bon courage à tous pour la reprise des cotisations et à bientôt pour une nouvelle entrée dans un nouveau mois.
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– J’ai rien oublié ?
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maison de retraite surréaliste 1
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– Bah j’crois pas !

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Mars 2018, alors que les agendistes venaient de fêter les trois ans de l’agenda ironique, continue de progresser vers avril sans discontinuer. Il faut dire que l’agenda était né d’un quiproquo cocasse un jour de 13 février, vendredi de son petit nom, veille du 14, jour de la saint Valentin.
Bon, vous allez me dire, son annive, c’est février alors ! ET ALORS !
Souhaiter un annive de non-anniversaire, vous n’aviez jamais eu vent de cela ?
Plus jamais vous ne pourrez l’affirmer dès maintenant, puisque c’est encore aujourd’hui, bon
Anniversaire trois ans
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L’idée d’écriture, c’est là :
https://jobougon.wordpress.com/2018/03/02/lagenda-ironique-a-i-de-mars-2018/
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Il s’agissait d’entrer en maison de retraite, de découvrir que ce n’était pas du tout comme on pouvait se l’imaginer, que tout est décalé, loufoque, surprenant, et que décrire l’expérience ou encore en raconter quelque chose demanderait une certaine ferveur de l’imagination.
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Vous avez été nombreux à hésiter, entrer en maison de retraite, bof, mais bof et encore bof. Pourtant, que la vieillesse est belle, comment peut-on s’imaginer, en voyant un pli de ridelle, que le printemps vient d’arriver ?
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Malgré les réticences certains d’entre vous l’ont fait.
Nous pouvons les en féliciter en allant les lire et en n’hésitant pas à rajouter un grain de sel par ci, un m&m’s par là, dans les commentaires, ils adorent ça. Enfin, nous adorons ça !
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Les bulletins de vote sont limités à 3 dans le premier tableau, et à 1 dans le second.
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Amusez-vous bien.
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Tous les liens des textes sont dans l’article ci-précisé :

L’agenda est là

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Le vote des textes de mars 2018
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Le vote de l’animateur du prochain agenda ironique d’avril 2018
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Clôture des votes et résultats édités le 31 mars prochain.
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merci de tout coeur merci

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L’interview phare de deux stars de la plume, Cardamone Cyclopédie et Pléäde Pénélopédie

Sur une idée repiquée chez qui ? Encore lui ?
Nan, cette fois, on dira pas qui…
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paris-match-de-1967

PARIS MATCH de 1967

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Paris Match : Pourrait-on dire que vous avez conquis un public l’une grâce à l’image, l’autre grâce à la voix ?
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Cardamone : De qui parle-t-on ?
Pléïade : Les conquistadors seraient-ils ou ne seraient-ils pas ?
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Paris Match : Vous avez toujours l’habitude de répondre à une question par une autre réponse questionnée ?
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Cardamone : J’aime savoir exactement de quoi nous parlons, je suis une femme de précision, alors lorsque vous évoquez l’idée d’un public jusqu’ici ignoré de ma ligne comptable, je me permets d’envoyer du clair de l’une en illuminant la question.
Pléïade : Quant à l’image, vous savez bien qu’elle n’est que ce qu’elle veut bien être, et que conquérir en image une voix de l’être n’est jamais qu’une utopie bien sympathique, mais une utopie quand même, d’où l’image que j’adore tout particulièrement, je suis conquise j’t’adore.
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Conquistador
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Paris Match : Vous avez évoqué avec Juan Ponce de León la notion de pudeur. Comment préserver sa pudeur au sein d’une époque impudique ?
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Cardamone : La pudeur, c’est comme la confiture. Moins on en a, plus on l’étale !
Pléïade : Ce que ma sœur veut dire est en fait exactement le contraire, c’est à dire, que la pudeur, c’est comme la confiture, plus on en a, moins on l’étale.
Cardamone : Ce que ma sœur veut dire par là c’est que la pudeur, il s’agit d’abord d’en cueillir les fruits mûrs et à points, ensuite, les dénoyauter, les laisser macérer dans du sucre toute la nuit, puis faire cuire et mijoter longtemps jusqu’à épaississement et juste avant caramélisation.
La mise en pots se fait à chaud.
Pléïade : Aucun rapport avec le conquistador ?
Cardamone : C’est toi qui pose les questions, maintenant ?
Pléïade : Laissons Paris Match poser la suivante, tu as raison, ma sœur.
Cardamone : Mais à propos, qui est Paris Match ?
Pléïade : Oh, tu ne vas pas t’y mettre toi non plus !
Cardamone : Je me mets à ce que je veux, OK !
Paris Match : Bon, ça suffit maintenant ! Vous voulez déconquérir le public ou quoi ?
Cardamone : Ah, mais c’est vous le public ?
Pléïade : Pfff, c’qu’elle peut être bête parfois !
Cardamone : Je ne te permets pas, m’enfin, d’où tu viens pour me parler comme ça toi ?
Pléïade : De ventre de ma mère !
Cardamone : Je te signale que c’est la mienne aussi !
Pléïade : Et alors, on peut se tromper, non ?
Cardamone : Non, une mère ne se trompe jamais, compris !!!
Pléïade : Compris la frangine, mais baisse d’un ton, tu vas le réveiller.
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Les deux sœurs se tournent vers Paris Match qui ronfle dans un fauteuil les yeux grands ouverts.
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Paris Match : Qui a les yeux grands ouverts, est-ce le fauteuil ou bien est-ce moi ?
Cardamone : Mais enfin, allez vous nous dire qui êtes moi ?
Pléïade : Tu as entendu ce que tu viens de dire, Carda ?
Cardamone : Non mais je l’ai vu. Et puis si tu pouvais m’appeler par mon petit nom, franchement, Carda, Carda, comme si j’allais carder les chardons ensemble, tu n’arrêtes pas le progrès toi !
Pléïade : Tu préfères quoi ? Mone ?
Cardamone : Pour que je te lise ?
Paris Match : Alors les yeux, ils sont où ?
Cardamone : Pas dans ma poche, mon gros béta.
Pléïade : Ménage le, ma Mone sœur, il est encore un peu endormi !
Cardamone : Sous le coup, mouais !
Paris Match : Sous le coup de quoi mes bichettes ?
Pléäde : Bon, on va se calmer, là, parce-que sinon je ne réponds plus de rien, hein ?
Cardamone : Biche oh ma biche quand tu me regardes…
Pléïade : TA BOUCHE ! C’est lorsque tu soulignes, pour une femme précise, va falloir repasser !
Cardamone : Et aller, ça recommence !
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Paris Match : Vous avez compris qu’à l’impossible nul n’est tenu. Je vais donc mettre fin à cet interview faute d’avoir pu en placer une.
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Cardamone : Ingrat !
Pléïade : Toujours pareil, hein, la voix de l’image est muette ?
Cardamone : Et l’image de la voix invisible !
Pléïade : Vous ne vous en tirerez pas comme ça, comptez sur nous !

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Un œuf
Virgule,
Chaussé de bottes de sept lieux,
En parcourut sept
Point.
Arrivé là
Virgule,
Il souffrit d’ampoule,
Surtout du blanc,
Et instaura,
D’un commun accord avec ses pairs,
La paire de bottes,
De neuf lieux
Point.
Ce même œuf,
Chaussé de bottes,
De neuf lieux,
Cette fois,
N’eut plus d’ampoule,
Ne souffrit plus,
Mais en perdit la vue.
Un œuf,
Toujours le même,
Chaussé de bottes de neuf lieux,
et porteur de lunettes,
Rencontra un autre œuf,
Qui se fendit la coquille à sa vue.
Moralité
Deux points :
Tant va l’ampoule au blanc qu’à la fin l’œuf gai rit .

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Budalzon

Un poème par jour,
Que dis-je, bigre,
Quel charabiage vais-je inventer,
Pour conclure cet étrange contrat,
Etabli au nom de ma loi,
De la pression philosophique.
Nul n’a de prétention orphique,
Au regard de la république,
De nos ceintures de chasteté,
Depuis que j’ai trouvé la clef.
Mais la république solitaire,
N’aura d’autre choix que de taire,
Le beau trésor des templiers,
Caché dans les plis de sa jupe.
Il est l’heure de la repasser,
Puisque le poète est usé,
Par les machines à délaver,
Une mécanique sans intérêt.
Toi tu as le bourgeon de l’Eure,
Dans la vallée en bas d’Uzès,
Et ton printemps fait mon bonheur,
Et loin de toi, moi, je me meurs.

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J’ai tout décalé, l’agenda, la consigne, la pensée.
J’ai tout décalé et voici ce que ce matin au réveil mon esprit me souffle d’écrire.
Il me demande d’écrire une page blanche, rien que ça !
Franchement, franchement… Pffff, je sais pukoidire, du verbe pukoidirer, dérivé de la racine grecque pukoidésire, dans son paradoxe le plus complet qui soit.
Page blanche oblige, euh…
Epi on s’en fout.
La voici ma page blanche, et je ne m’agrippe pas à elle, mais elle ne veut pas me lâcher.
C’est un peu comme une grippe espagnole, une fois les anticorps faits, elle peut toujours revenir, elle continuera de déconner par tous les moyens possibles d’entrer jusqu’à ce qu’elle conne pour de bon.
Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.
Michel Audiard dans les tontons flingueurs. (1963)
J’ai même envie de rajouter, c’est aussi pour ça qu’on les aime.
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L’art d’écrire une page blanche n’est pas due à tout le monde. Il s’agit avant tout de ne rien imposer qui ne soit sous-tendu par un impératif de prudence et de réserve vitale, et encore… Déraper demande ses garde fous, saines limites acceptées par chacun, révisables en fonction des nécessités, des besoins, de l’évolution, avec ses réglages constants, ses ajustements perpétuels, ses errances incontournables mais complices. En matière de limites, si j’y réfléchis bien, il me semblait qu’au contraire, partager même la mort était un acte de résistance devant le blanc neigeux d’une couverture immaculée. Il existait des tas de fictions écrites, mais aucune ne correspondait à ce blanc silence flottant qui persistait à s’inscrire dans cet espace en attente de quatre mains pour l’écrire en le vivant. Il me semblait entendre mille voix qui contaient mille histoires dont aucune ne prenait sens à mes yeux, dont certaines m’encombraient l’esprit, alors je me demandais si un jour le petit prince susceptible de créer en duo cette histoire intime arriverait, histoire de vie simple et réaliste, créative et délirante, déjantée heureuse et humaine, dénuée de toute prétention si ce n’est celle d’être, à chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour, chaque nuit, chaque semaine, chaque mois, chaque année, chaque siècle, chaque millénaire, chaque, chaque, chaque, chaque, chaque…
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Mais dis-moi, mon amour, ne serait-ce pas ce que nous sommes en train de faire ?
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Je ne suis sûre de rien mais ce qui est sûr, c’est que c’est comme cela que je la veux, cette vie de retraitée heureuse, sans fixités, sans sclérose, mais avec l’ancrage de l’amour que nous nous portons et la quasi-certitude que nous serons à la aime hauteur pour l’arroser mutuellement et le laisser respirer.

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Anne me dit qu’elle ne participera pas cette fois tout en me demandant si « on » lui en voudra.
Offusquée, j’en dégaine mon plan B en lui proposant de lui écrire sa participation commune.
Lire les commentaires :
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Me vient l’idée de chez Martine.
Un lapsus de lecture, encore, qui me fait de l’œil. Pas moyen d’en réchapper, je m’enfile dans la faille inconsciente de mon cerveau bibidineux pour ce faire. (A repasser ?)
Lire en fin d’article :

*Pour rappel : la politique, c’est ce qui concerne la constipation et donc la structure et le fonctionnement d’une communauté, d’une société, d’un groupe social, qui a trait au collectif, à une somme d’individualités et/ou de multiplicités.
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A partir de là, vous avez une heure pour en parler.

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Sibélius et la petite vieille se regardèrent, pouffèrent de rire sous cape, et décidèrent de s’associer pour réusssir l’examen proposé au concours de « la plus grande découverte du siècle », frisant l’indélicatesse de forme la plus profonde tout en se donnant les moyens de toucher le fond de la question.
Réunis sur les bancs de première classe verte saison, nos deux compères s’étaient naturellement assis l’un à côté de l’autre, le premier pour avoir eu le sentiment que celle-là le ferait bien c…., la seconde pour avoir compris qu’elle ne serait jamais loin des W-C grâce à lui.
Il faut savoir que le cours comprenait en introduction une grande partie de culture pin-punaise, c’est comme ça qu’on appelait les longs débats d’humeur que les maîtres plombés de la politique avaient eu le don de nous transmettre. Il s’avérait nécessaire voire incontournable de connaître les rouages des bases afin d’en déterminer toute la qualité fonctionnelle.
Une fois que la formation était lancée, le chapitre suivant laissait entrevoir la possibilité d’innover le système existant en imaginant comment passer de la communauté à l’individuel. Les exemples de l’histoire n’étaient pas si légion que ça, mais ceux cités donnaient à penser.
Il fallait d’abord digérer le contenu de la première partie pour en déployer toute la saveur. Sur une échelle cartonnée, Sibélius et la petite vieille se firent un plaisir de mesurer la chose. Le mètre ruban ayant disparu, il fallut chercher une unité de mesure sans étalon or. Un simple bristol quadrillé à l’échelle fera l’affaire.
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(Petit aparté, en attendant, la petite vieille cherche encore son mètre ruban, disparu lors d’un exercice écossais sur tissu tartan, rien à voir avec Tarzan, mais disparu ça oui.)
Bref, sans en dire plus là-dessus, la politique du curieux besoin de mesurer la chose donnait du travail à ces deux étudiants, et coroyez bien que ce cursus n’était pas prévu au chapitre trois, sauf que la société des gens de la politique ne le voyait pas du même œil et avait décidé de chercher des trouveurs.
Evidemment, le troisième chapitre consistait à apprendre l’art de chercher et de trouver des trous du c.. suffisamment engagés dans une démarche collective pour en faire une société.
Donc, il ne fallut pas longtemps à ces deux compères pour en comprendre tous les enjeux.
C’est dans ce courant d’air primitif qu’ils firent leur devoir de citoyen, et qu’ils décrochèrent le pot aux roses.
Ils furent reçus en grande pompe par le président de la corporation qui n’en était pas à son premier tronc commun venu.
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C’est ainsi que Sibélius et la petite vieille parfirent leur culture générale en la matière, ils en chièrent beaucoup mais finirent par tout évacuer, comme le fit si bien ce grand monsieur de la chanson atchoum rhythm and blues dont voici un morceau.

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https://www.youtube.com/watch?v=VAzSvhioo34

 

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L’agenda est là

Les participations s’endormaient, l’agenda du mois des fous ne prenait pas grande foule, il fallait remplir de liens les batleaux de vote, je me suis dit que peut-être en montrant que j’y mettais du mien les autres tentés par l’aventure allaient y mettre du leur.
Voici donc ma deuxième idée.
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J’en profite pour remercier les pionniers du mois. Ceux déjà là, ceux à venir, ceux qui ne viendront jamais mais qui auraient bien tenté l’expérience, et ceux qui viendront en silence et qui nous conteront leur vision au coin du récit, oralement.
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Félicitations aux premières participations, il faut avouer qu’il ne faut avoir peur de rien pour en être.
Voici un premier récapitulatif hâtif de ces premiers pionniers à rejoindre le mouvement :
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La consigne est là
https://jobougon.wordpress.com/2018/03/02/lagenda-ironique-a-i-de-mars-2018/
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Relayée par Carnetsparesseux ici
https://carnetsparesseux.wordpress.com/2018/03/03/au-temps-repasse-agenda-ironique-de-mars/
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1 Jobougon, toujours aussi allumée
https://jobougon.wordpress.com/2018/03/04/jai-panique/
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2 Notre turbulente Martine, de rouge écrevissée passe à la porte verte.
https://ecriturbulente.com/2018/03/06/residence-de-la-porte-verte/
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3 Et ne s’arrête pas en si bon chemin puisqu’elle nous aligne une suite digne des plus grands monastères de l’église à dons, sont tous saints quelque chose et pas à l’abri d’une suite épique…
Je laisse de la place…
https://ecriturbulente.com/2018/03/07/residence-de-la-porte-verte-2/

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4 Dominique nous emmène à Saint-Gapour, là nous entrons dans une autre histoire, même si les saints y sont présents mais recyclés en régimes de Jouvence pour maison de retraite, une qualité d’engagement investie par les sols.
https://dodomartin.wordpress.com/2018/03/08/autant-en-emporte-le-vent-version-revisitee/

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5 Deuxième idée
Et puis encore elle, elle vient vérifier, contrôler, mettre son nez, et se laisse embarquer par l’originalité d’une enquête au sommet.
https://jobougon.wordpress.com/2018/03/10/haut-comite-damelioration-de-la-qualite-des-sols-en-institutions/

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6 Une association au débotté qui donne ça, merci pour l’inspiration de l’idée :
https://jobougon.wordpress.com/2018/03/14/une-participation-au-debotte/

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7 La belle Angèle, qué bonheur.
https://lajumentverte.wordpress.com/2018/03/17/la-belle-angele/
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8 Paul le Bienheureux en pyjama-nu-combinaison-de-plongée pour une retraite en presto-militari, que du bonheur à lire ici en attendant la suite :
https://ledessousdesmots.wordpress.com/2018/03/19/paul-le-bienheureux-chapitre-i/comment-page-1/#comment-1882

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9 Une remise en scène de jabots, jalousie et dentelles sortis du placard de jacou, avec lavande et passage en revue  A lire illico pour un repassage à temps « père Arthur qui se fait remonter les bretelles et cols de chemises ».
https://jacou33.wordpress.com/2018/03/19/agenda-ironique-mars-2018/comment-page-1/#comment-6545
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10 Une suite de 8, l’histoire de Paul le bienheureux suite et fin.
https://ledessousdesmots.wordpress.com/2018/03/20/paul-le-bienheureux-chapitre-ii/comment-page-1/#comment-1891
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11 Une petite perle de collection décoffrée de nuit par une belle brochette de pas encore morts, ça mérite le détour moi j’dis !
https://palettedexpressions.wordpress.com/2018/03/24/on-est-toujours-vivants/
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12 Estelle et son atelier sous les feuilles nous offrent l’occasion de réaliser l’ouvrage de notre vie en entrant dans les arcanes de cette maison imaginative au possible. Voici son fil conducteur miroitant, non, scintillant, pardon, qui va nous permettre d’imaginer la suite… Ou pas ! 😉
https://lateliersouslesfeuilles.wordpress.com/2018/03/24/mon-fil-conducteur/
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13 Il arrive ventre à terre, sans se presser, dans une maison de retraite sur mesure, et c’est encore lui qui coiffe au poteau de son génie du décalage les tableaux de la comète, c’est à lire ici : Chez carnetsparesseux :
https://carnetsparesseux.wordpress.com/2018/03/28/lescargot/ 
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Vous avez dit mars ? Jobougon n’en est pas à son premier mois d’agenda.
Aussi, voici les clefs.
Vous avez jusqu’au 25, jour des rameaux, pour proposer votre participation.
Les votes auront lieu du 26 au vendredi saint.
Les résultats paraîtront le 31 mars, dernier jour avant le début du mois suivant.

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Le vainqueur remportera l’agenda d’avril dans sa poche et sera à charge d’âmes en nous communiquant les consignes autour desquelles nous nous réunirons une fois encore, et ainsi de suite, jusqu’à ce que je ne sais quelle retraite nous fera un pied de nez et nous laisserons la place libre à ceux qui reprendront le flambeau jusqu’à immortalité létale.

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Entrer en maison de retraite n’est pas une mince affaire quand on y pense. J’ai rencontré la grand-Sophie alors que je faisais un reportage sur la qualité des sols en institution dans le cadre du grand concours de circonstances de l’amélioration de la qualité des sols en institution organisé par le haut comité de la qualité des sols en institutions.
L’établissement est sis sur la crête du mont Manaslu, on y accède à dos de chameaux jusqu’à mi-nauteur, puis le périple se termine à dos de chameau jusqu’à la dernière moitié gravie.
La période qui précède l’entrée est souvent la plus difficile, il s’agit de rassembler les effets nécessaires et suffisants à la vie dans la dernière demeure.
La seule chose qu’elle avait souhaité conserver se résumait à quelques feuilles de papier et un stylo.
Rien n’est important ici bas, dans la mesure où ce qui est passé n’est plus, ce qui est présent est là mais s’échappe déjà, et ce qui est futur reste à écrire, l’essentiel étant d’écrire un avenir heureux.
Mais je m’égare, à raconter déjà la rencontre avec elle alors que je n’ai même pas encore décrit les lieux.
C’est une petite maison accrochée à flanc de rocher. Elle comprend dix chambres, spacieuses, et de pièces attenantes utilisées à la logistique.
L’enquête précédente faisait état de « fissures suspectes nécessitant la nécessité d’une nouvelle étude plus poussée ». En allant inspecter l’endroit, j’ai donc constaté ceci.
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Il était encore un peu compliqué pour moi de déterminer l’origine de ces stigmates mais je ne décourageais pas de réussir à boucler mon article.
C’est là qu’elle est arrivée.
Elle parlait doucement avec un accent suffoqué du manque d’oxygène, elle ne voulait pas perdre le souffle qui était, disai-telle, le secret du longévisme longétidudinal de son gran-tâge.
– Je suis venue là, me confia-t-elle, pour rencontrer l’esprit du lieu.
– Depuis, j’ai compris que cet ésprit est partagé par la petite communauté, et je me demande comment je n’ai pas eu le réflexe de la photographie lorsque je les ai rencontrés au fil de ma retraite. Mais si vous voulez que je vous parle d’eux, vous allez oublier un peu vos recherches au sol et regarder les yeux grands ouverts autour de vous.
Puis elle claqua des mains.
Un premier pensionnaire arriva. Courbé sur sa canne, il me tendit une main de velours dans un mouvement d’humeur joyeuse et me serra la mienne.
Lui, me dit-elle, c’est Barnabé, il est spécialiste des plans d’eau. Barnabé est sourd, raison pour laquelle tu dois lui écrire ce que tu souhaites lui communiquer. Il ne perçoit que les vibrations mais n’a le décodeur que si tu le partages avec lui.
Barnabé me fit un petit clin d’œil puis traversa la pièce sur la tranche et sortit.
Deuxième claquement de mains de Grand-Sophie.
Une toute petite bonne femme dégringola du lustre. Je ne l’avais pas vue jusqu’ici. Elle était agile comme un singe et vint se percher sur l’épaule de ma conteuse de diamants.
Je dis ça parce-que sont dentifrice préféré à l’époque où elle avait encore des dents, ben c’était celui de la marque émail, à partir de là, vous allez comprendre la suite.
Je ne corrige rien.
Elle, poursuivit-elle sans se départir de son calme, c’est Lucette. Elle fut une grande dam pour son époux feu le grand un sans dits.
Même pas peur.
Sur sa lèvre supérieure restait encore une trace blanchâtre, stigmate du temps où elle laissait des inessuyés au brossage. Elle fit mine de soulever le coin, ouvrit un peu la bouche, puis se mit à bailler.
– Elle non plus elle n’a pas le décodeur ?
– Non, elle non plus elle n’a pas encore atteint l’âge du décodeur.
Complètement insensé, je restai dans la plus grande insension qui soit lorsqu’un quatrième personnage fit son entrée. Il était couvert de peauvres bêtes en lampeaux, semblait glisser sur le sol et s’y confondre, j’allais peut-être avancer du côté zébré de l’affaire.
– Aucune correction ne sera effectuée, mon brâve, alors faites bien attention à la faute d’ortho-graphe !
Il me tendit un papier sur lequel un nom était inscrit.
– C’est le nom du père, me dit-il ! Tu ne dois jamais le prononcer.
A l’instant où le nom me sautait aux yeux, une jolie pensionnaire en robe des champs arriva en clopant-clopin et me tendit un mouchoir.
– Ne pleurez pas jeannette, cela n’est jamais qu’une histoire de passage sans tabac.
– Mais c’est quoi ce délire ?
Grand-Sophie reprit d’un ton tranquille et sentant les cieux.
– Pas d’affolement, vous aurez votre idée de la question plus tard.
Ils ont tous défilés les uns après les autres, les uns tous plus défilants que les autres, je n’en revenais pas.
Oscarabé le pionnier, Blaise spécialiste des grands-aises, Corneille au flambeau, Apolline en fond sonore, toute l’équipe de la maison de retraite du Manaslu m’a débitée sa petite histoire en forme de sol.
Grand-Sophie à la fin me tendit une loupe.
– Voilà pour vos recherches.
Après une longue, longue étude de la question, j’ai scribouillé un rapport authentifié par attestation jointe.
Le sol de la maison de retraite semble présenter quelques zébrures brunes sur fond orange qui laissent présupposer que la lumière ne vient pas des fissures mais bien au contraire de l’ensemble du reste.
Ci-joint ma conclusion.
Le défaut d’aspect ne présentant aucun danger, le choix de réfection vous reste à charge.
Veuillez recevoir, Monsieur, Bla bla bla de circonstances adaptées, en l’attente de votre réponse, veuillez recevoir etc etc signé : votre envoyé de recherche qui a trouvé.
Jean Dunette

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J’ai paniqué

J’organise, j’ouvre le bal.
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le-bal-des-vampires-roman-polanski-1967
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J’ai paniqué
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Ça fait un bout de temps déjà que le doc me dis, madame, sortez votre encre psychédélique.
Ce à quoi régulièrement je lui réponds, mais monsieur, je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
Sauf que cette fois, il a pris sérieusement les choses en main. Après m’avoir envoyé une assistance sociale, pour m’aider à faire les démarches, voilà qu’il m’envoie, emballé dans un joli paquet cadeau, un magnifique déambulateur de quatrième génération.
Vous imaginez bien que j’ai tourné les talons devant autant d’acharnement à m’envoyer dans un mouroir, alors j’ai ouvert le catalogue du club med, histoire de détendre un peu l’élastique du string. Là, j’ai rempli le formulaire avec un sentiment de soulagement que pardon, je n’en dis pas plus, et je me suis fait la malle. Par acquis de conscience, j’ai embarqué avec mon déambulateur pliant offert par le bon doc et m’en suis servie pour déambuler dans le grand hall de l’aéroport, histoire de voir comment ça faisait d’être vieille et dépendante, et j’ai attendu de voir.
Ah beh pour voir j’ai vu !
J’ai vu arriver les infirmiers les forces de l’ordre les chasseurs de prime et les fayots.
Ça devait être une épidémie de syndrome de Stockholm.
Ils ont du les dupliquer, c’est pas possible autrement !
Donc j’arrive direct à la maison de retraite du père Lachaise, on m’accueille avec le sourire, on m’emmène dans une salle de soins.
Tout y passe.
Identité, poids, taille, nombre de dents, nombril, tour de taille, hauteur du talon d’Achille etc etc
Puis un aide-soignant un peu baraqué me traîne attachée en fauteuil roulant jusqu’à ma chambre.
J’attends une demie-heure.
Je commence à avoir des aiguilles d’escarres au sacrum.
Ils s’y mettent à plusieurs.
Ils m’allongent dans un lit avec des barrières.
Avec des liens serrés pour éviter que je ne me casse la gueule, ou que je ne m’échappe à nouveau, c’est au choix.
Je regarde le plafond, envisage un plan B de survie, attends.
Ils viennent me faire manger.
Je régurgite un peu, ça leur fera les pieds.
L’infirmière s’extasie, en s’exclamant : Oh ! Regarde, elle a fait son rôt.
L’autre hausse les épaules, passe le bavoir sur le vomi puis essuie ma bouche avec.
C’est d’un goût !
La nuit tombe, bientôt je vois arriver l’infirmière de nuit.
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Docteur zombi-bizarre-themed-horreur-
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Je ne sais pas pourquoi mais soudain j’ai le sang glacé.
Je pense au curé de ma paroisse. Bien, voilà qui va beaucoup mieux.
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Exorcisme.jpg
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C’est là que tout commence.
Mes liens sont détachés, je me lève, et sors dans les couloirs.
Ils ont bouclé toutes les sorties y compris celles de secours, va falloir faire preuve de créativité. J’envisage une coalition sous l’angle positif de la solidarité bon train.
Mais avec qui ?
Je crie haut et aigü : y’a quelqu’un ?
Un à un ils apparaissent.
Les vieux.
Ils sont autour de moi, je ne les voyais pas, d’invisibles ils sont bien là, et l’un d’eux me fait signe de me taire.
Ta gueule, tu vas ameuter les autres dingos.
Bordel de merde, c’est quoi cette histoire de maison de retraite ou que les vieux se planquent invisiblement et que soudain je peux les voir.
Ben t’es morte, patate ! Tu nous vois parce-que t’es morte.
Mais alors, pourquoi se planquer ?
Parce-que les tarés qui tiennent cette maison n’en sont pas à leur premier morticide.
Ah ben voilà la meilleure.
Même mort tu peux encore crever.
J’ai paniqué.
Mon sang glacé n’a fait qu’un tour.
Elle est où la porte de sortie ?
J’ai encore pensé au curé de ma paroisse.
Ils ne m’auront pas cette fois, je vais revenir à la vie, et oublier ce vieux cauchemar d’outre-outrage à la vieillesse heureuse.
Je coule un regard bienveillant sur le premier mort venu.
Il me répond positivement, la conversion est amorcée, ça s’essaime comme une pandémie, les morts se réveillent, ils sortent de leur léthargie, et nous avançons ensemble vers la fenêtre la plus proche.
Qui sont-ils, je ne le saurai jamais.
Il y avait une étoile dans le ciel, et elle avait un fil de lumière qui traînait jusqu’à terre.
Je me suis hissée sur le rebord de la fenêtre ouverte malgré la hauteur et le vide en dessous et j’ai attrapé le fil pour m’envoler.
Eux, ils sont restés.
Ils sont les passeurs des oublis et erreurs en tout genre, ils restent pour laisser repartir les vieux perdus vers leur véritable destination.
Qu’est-ce qui lui a pris au doc de m’envoyer un déambulateur de désarticulation de ma véritable voie ?
Tout bien réfléchi, je crois qu’il voulait savoir, lui aussi, de quel côté était mon âme.
Mon âme, vieux Jacques Knokke-le-Zout, elle est pas si pire que la tienne, point.
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