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Archive for mars 2013

Réductionniste est son principe,
A penser encore qu’une éclipse,
Se porte comme un chapeau de lune.
C’est dans un écueil si profond,
Que le satellite tourne en rond,
Qu’il y faudrait le décrocher,
Pour qu’il ressurgisse en rebonds.
Dans la lueur qui l’éclairait,
La brume est venue déposer,
Son fardeau lourd de vérité,
Quand ce qui venait infuser,
Perturbait tout son bel aspect.
L’aurore qui borde son orée,
Faisait comme un halo voilé,
Qui l’entourait de son aura,
Aura-t-elle ou n’aura-t-elle pas ?
L’hélice égarée du voilier,
Pataugeait dans les fonds salés,
Et c’est le fantôme du vaisseau,
Qui hante les ailes dans son dos,
Lors qu’un soleil Borsalino,
La recouvre de son chapeau.

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Faux haïku du jour

Grenouille 1
Un soir de pluie,
Le chant des grenouilles,
Berce la campagne endormie.

reve d amour d une grenouille

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Cosmologie

Mon grand-père Alexandre, qui œuvrait au sein d’une société secrète dont je tairai le nom, me confiait parfois quelques informations confidentielles.
A l’occasion d’une mission, il prit connaissance d’un ouvrage unique gardé à la bibliothèque de l’organisation dont il faisait partie. Voici ce qu’il me dévoila sur cet ouvrage.

Juste avant la création

Il était une fois il y a très longtemps une poche de l’univers qui s’appelait le néant.
Le néant flottait, informe, dans le grand vide universel, à cette époque la pensée n’existait pas, le néant était, tout simplement, ignorant lui-même sa réalité, tout erratique étant son voyage impensé.
Le temps alors était sans mesure.
Un jour, alors qu’il était déjà très vieux, son chemin croisa celui d’un trou noir.
La proximité des deux corps sidéraux produisit un choc d’un impact considérable et sans précédent. La découverte de l’autre existant fût si violente que la fusion qui s’ensuivit provoqua une explosion unique, libérant une énergie telle que la température s’éleva en un dix-millième de seconde à des extrêmes impensables, la déflagration remua l’univers entier et fit jaillir une multitude de particules d’où naîtraient, un fois sortis du chaos originel, la matière et la vie.
Le néant, ayant acquis la conscience, se reconstitua sous des formes démultipliées, dans l’éclatement de la rencontre. Il ne restait également du trou noir que des parts morcelées qui fusèrent en rayonnements pour aller s’éparpiller aux confins de l’univers.
De cette fulgurante rencontre naquit quelque chose qui allait changer définitivement la face du vide et de l’existant. Ce quelque chose se nomme l’Amour, c’est pourquoi, lorsqu’un trou noir issu du grand originel rencontre une part de matière, mû par une force de reconnaissance puissante, il l’absorbe toute entière, cherchant dans cette étreinte céleste à retrouver le souvenir de l’union fondamentale.
Le néant indélébile laissa son empreinte dans toute chose existante.
Depuis, les créatures pensantes nées du grand big bang décrétèrent qu’un dieu doté d’intelligence avait orchestré la croisée des chemins et l’existence de toute chose.

http://dodomartin.wordpress.com/2013/03/25/concours-le-thme/#comment-17774

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Avec toi

Bien au-delà des mots,
Il y a le ressenti,
Et je reste éblouie,
Par toutes les sensations,
Qui viennent tard dans la nuit,
Bien au-delà des sons.

Que peut-il y avoir de plus fou qu’un cœur ?
Deux cœurs.

Perte blindée…

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Portes blindées

En ouvertures rodées à toute épreuve,
Les portes blindées sont la preuve,
Que la solitude est gagnante,
Quand l’abysse se fait pénétrante.
Au fond de l’égo il existe,
Une porte ouvrant sur les coulisses,
Où libéré de toute contrainte,
Le vide y offre son étreinte.
Il est garni de grands silences,
Où y repose la renaissance,
Ourlée de toute une existence,
Retirée au fond de l’absence.
Elle déroule comme un doux tapis,
Epars de lapis-lazulis,
Dans le confort du recueillement,
Qui nous recentre en son néant.

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Sous la lézarde

Le mur de janvier sous l’affiche déchirée,
Un peu comme le mur de Berlin,
S’est effondré en son entier,
Et les pierres de l’aveux ont roulé,
Dans la charpie de son papier.
Ses particules flottent d’airain,
Dans les campagnes de ses chagrins,
Qui seront longtemps les témoins,
Des cœurs déchirés par l’accent,
De l’histoire et des grands tournants,
Quand ce mur de janvier discret,
Dans un transport s’est déchiré.

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Le thé

Le thé s’infuse, tout doucement,
Ses lentes impressions du moment,
Portent encore en détachement,
Les lettres de belle noblesse,
Qui se découvrent sous la sagesse.
C’est un vent de sérénité,
Qui s’ouvre dans la liberté.
L’arôme d’une infusion discrète,
Répand une saveur qui reflète,
Le suave d’une belle entente,
Aussi improbable que puissante,
Et le breuvage fait son effet,
En diffusant l’affinité
Des plus divines amitiés.

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L’accent perplexe

Dans l’univers aussi complexe,
Qu’un appeau d’accent circonflexe.
J’ai un torchon siphon carpette,
Sur le plancher de ma défaite.
Une perte qui tient sa victoire,
Aux racines mièvres et illusoires,
Des rêves bleus de ma passoire.
La houle n’éteint pas le grand feu,
Qui brûle encore dans tous les yeux,
Mais elle soulève d’autres projets,
A la lueur des feux follets,
Où dansent encore les farfadets,
Joyeux d’habiter la forêt.

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Les univers complexes

Du haut de son troisième étage,
Elle effectue le ramonage,
Des tuyaux d’évacuation,
Qui vidangeront le balcon,
Des eaux de pluie s’il fait déluge,
Sait-on jamais, qu’un ciel décuve…
Elle époussette et elle déplace,
Aspire les moutons sous la place,
Et recommence chaque jour,
Sans jamais s’user en retour.
Le modèle féminin progresse,
Et s’évertuent toutes les maîtresses,
De maison qui n’ont de paresse,
En aucun travers qu’elles redressent,
Arborant fièrement l’hygiène,
Qui les enferme et les aliène,
A toujours encore astiquer,
Pendant qu’au second étonnée,
J’admire la vertu dévouée,
A remplir ce devoir d’acier,
De la parfaite épouse modèle,
Qui finira sous une stèle,
En ayant passé tout son temps,
A nettoyer son nœud coulant.

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Veuve déplorée

Visages fardés processionnaires,
Colonne qui s’ébranle au cimetière,
Les yeux cachés sous sa voilette,
Une veuve éplorée mais discrète,
Tient entre ses mains un missel,
Tout en coulant un œil de miel,
Sur le veston d’oncle Daniel,
Qui sous ses traits un peu durcis,
La couve du regard aussi.

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