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Archive for janvier 2016

La fourmi, ayant sphinxé tout février,
Se trouva fort si fourbue,
Qu’elle eut le cerveau vrillé.
La cigale, d’une danse alertée,
Lui tint à peu près ce parlé :
Voyez l’état du travail salopé,
Quand vos limites vous dépassez !
Si vos efforts sont couronnés,
De vos épuisements surannés,
Allez donc pendre haut et court,
L’évidence de vos désamours.
Courrez vous cloîtrer la curée,
Dans un repos bien mérité.
Et la fourmi fut enfermée,
Dans le plus grand pénitencier,
Que la cigale lui fabriquait.
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Chaque histoire de sphinx est classée sans suite puisqu’elles sont indépendantes les unes des autres.
Voici une version qui, comme l’intuite 1pattedanslencrier dans un commentaire sur la deuxième, correspond à la fin du centre.

Ici, je sphinxthétatise en diable mais rien de satisphinxant.
Ce poème se veut être textuellement le centre historique de la remontée du dernier texte à avoir été écrit jusqu’au premier, en passant donc par : Le dernier, le début du centre dans le sens inverse chronologique, le centre, ci-joint, la fin du centre à suivre et enfin le premier.
Parce qu’un sphinx averti vaut deux saumons, et remonte donc le courant.

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Je vous l’ai annoncé dans un commentaire du premier texte, en réponse à celui de Martine, il y a d’autres textes, et je les éditerai dans l’ordre du dernier au premier à avoir été écrit. Je laisse Rx Bodo seul juge à savoir si tous figureront sur le tableau de vote ou uniquement le premier.
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Séismiquement parlant, sur une échelle de Richter allant de zéro à dix et plus, il s’agissait d’œuvrer entre six et demi et huit et demi. Vu la fourchette serrée, pas question de poser une bombe au-delà, un homme averti en vaut deux. Charles Francis avait repéré un point de magnitude sept sur la carte de l’Ukraine. Extraire du noyau de Terre n’était pas un boulot de tout repos mais il connaissait son affaire. Il allait relever le défi. A bord de son engin spatial un peu spécial, il embraya les manettes et, mû par on ne sait quel curieux hasard, atterrit, semble-t-il, devant le sphinx de Gizeh, du côté de chez Khéops.
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Sphinx-de-gizeh
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Arriver à soleil couchant n’allait pas rendre facile la recherche d’un hébergement inopiné, le sphinx lui-même semblait dormir.
– Trop bête ! Laissa échapper Charles Francis. Je vais rater le tremblement !
Un bruit de Pierre d’outre tombe soudain tonna.
– Qui a osé troubler mon endormissement ?
– Arrrghh ! Qui parle ainsi ? Couina Richter.
– C’est moi, le sphinx. Dit le Sphinx.
– Mais ça va pas, non, de me ficher une trouille pareille ? Eructa CFR.
– Et toi ! Aucune gène ? De venir me réveiller comme ça ! Au moment où la torpeur du sommeil me saisit !
– Dis-moi, le sphinx, tu ne saurais pas où je pourrais aller passer la nuit ? L’aiguillage de mon appareil spécial un peu spatial a foiré, je devrais être en Ukraine à l’heure qu’il est.
– C’est ça ! Change de sujet ! Et puis d’abord, d’habitude, c’est moi qui pose les questions !
– Mais où ai-je donc la tête ?
– Des questions, j’en ai plusieurs. Je t’en Œdipe une seule ?
– Et mon séisme alors ?
– […]
– Œdipe moi bien ta question, le sphinx, ta con’descendance est si mêlée d’énigmatiques guerres que je me rends.
– Est-ce la faute à Voltaire ?
Et voilà ! Comment une seule question peut-elle soulever autant de polémique ?
Un petit extrait choisi pour commencer.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gavroche
Gavroche, archétype du gamin de Paris
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gavroche--1-
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« Paris a un enfant et la forêt a un oiseau ; l’oiseau s’appelle le moineau ; l’enfant s’appelle le gamin. »

« Accouplez ces deux idées qui contiennent, l’une toute la fournaise, l’autre toute l’aurore, choquez ces étincelles, Paris, l’enfance ; il en jaillit un petit être. Homuncio, dirait Plaute.
Ce petit être est joyeux. Il ne mange pas tous les jours et il va au spectacle, si bon lui semble, tous les soirs. Il n’a pas de chemise sur le corps, pas de souliers aux pieds, pas de toit sur la tête ; il est comme les mouches du ciel qui n’ont rien de tout cela. Il a de sept à treize ans, vit par bandes, bat le pavé, loge en plein air, porte un vieux pantalon de son père qui lui descend plus bas que les talons, un vieux chapeau de quelque autre père qui lui descend plus bas que les oreilles, une seule bretelle en lisière jaune, court, guette, quête, perd le temps, culotte des pipes, jure comme un damné, hante les cabarets, connaît des voleurs, tutoie des filles, parle argot, chante des chansons obscènes, et n’a rien de mauvais dans le cœur. C’est qu’il a dans l’âme une perle, l’innocence, et les perles ne se dissolvent pas dans la boue. Tant que l’homme est enfant, Dieu veut qu’il soit innocent.
Si l’on demandait à la grande et énorme ville : Qu’est-ce que c’est que cela ? elle répondrait : C’est mon petit. »

— Victor Hugo, Les Misérables (Tome III. Marius – Livre Premier : Paris étudié dans son atome – Chapitre 1. Parvulus)

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Rx Bodo, v’là-t-y pas qu’il nous dit ça, vlan, toc, voire pof, comme ça ! En février, faudrait-t-y pas sphinxer par l’ironie. Avec une anecdote de balle dans le pied, histoire d’agrémenter les apéros en terrasse. Ça m’avait l’air moyennement honnête son truc. J’me disais ça en sirotant un lait fraise. Enfin, comme ça, au premier coup d’œil, quoi ! Pask’au deuxième, patatrac ! L’Oedipe, l’hystérie, Freud et tout et tout, c’était un gros morceau !
Les teeeeextes ! Y’allait avoir du lourd !
Là dessus l’encrier de patte nous mouchette grave, y nous sort de la poche de son cerveau un truc pas moisi des vers, pas sarcophagé pour un faisan en d’autres termes. Non, direct chez tonton Pluton, va trouver mieux, toi !
Mamma Mia ! Sphinxer encore pour monter plus haut !
Car pour rajouter un degré à l’échelle déjà pas facile à grimper, Martine propulse le professeur Taurus sur l’écran enrhumé d’un sphinx aux nuits chamito-sémitiques dont le nez se fait traverser par un va et viens de S.N.I. (sphinx non identifié).
Pendant que d’autres creusent des galeries, la fée vrillée s’avérait bien injuste de me prendre aussi au dépourvu que la bise fut venue.
Partant du principe que le griffon sévissait grave dans ces contrées un peu anciennes, ou pas, de la mythologie, déprise de mon courage à deux mains, je ne me tins donc que d’une seule pour conduire ma fusée deltoïde à rejoindre l’époque sus-nommée, en vue d’atterrir direct devant la bête.
Pour sûr qu’elle avait le sourire jusqu’aux oreilles lorsqu’elle me vit arriver. Mais n’est pas Œdipe qui veut. Quoique…
Lui, il voulait pas tuer son père, il l’a fait.
Il voulait pas épouser sa mère, et toc, il l’a fait aussi.
Il ne savait pas ce qu’il faisait, devient aveugle en fourguant toutes ses forfaitures au placard.
Alors on n’a bien compris que dans cette histoire là, ou tu te fais bouffer par le sphinx, ou tu finis taulard.
Mais qu’était-elle allée faire dans cette galère !!?
Donc je suis devant, ses jolies papattes douces ont les griffes rétractées. Elle est coquette, elle froufroute un peu ses ailes, pour bien montrer qu’elle vole de ses propres ailes si elle veut. Elle a un visage délicat, plutôt souriant.
Je fais un peu la fausse. Pour tâter du terrain.
– Oh tiens, salut ! T’es sphinx ?
– Non, non, j’suis sphinx !
– Ah d’accord, je croyais que tu étais sphinx.
– Qu’est-ce tu viens faire à traîner dans ce coin ?
– Un peu de respect !
– Whaaaahhh ça va ! Tu la veux ton énigme, ou quoi ?
– Ou quoi !
– Tu préfères mourir avant d’essayer ?
– Pff ! Pose là !
Et là, la bestiole, elle pose.
– Et il est où ton appareil photo, p’tite tête ?
Evidemment, comme j’suis trop cornichon, j’avais même pas prévu de ramener la preuve de son existence.
Elle m’en a pas trop voulu. Depuis, on est copines comme cochon.
Heureusement que ma mémoire et mon talent d’amateur de galerie ont réussi à faire le reste, voyez plutôt.
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Sphinx 3
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– QUOI ?
– QUI A OSE DIRE QUE J’AI LES CHEVILLES QUI ENFLENT ?

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Faire des siamoiseries,
C’est comme débarber la folie.
Il y a ceux qui s’y jettent,
Ceux que la chose inquiète.
Juste à la pince à épiler,
Même pas moyen d’y échapper.
L’arrachage n’est pas compliqué,
Une paire de lunettes sur le nez.
Tu t’approches du bulbe du poil,
Tu pinces la base, ça fait pas mal,
Et d’un coup sec un peu brutal,
Tu le déracines aïe aïe aîe.
Ceusse qu’ont trois poils sur le menton,
Auront vite fait d’avoir raison,
De chaque repousse à l’avenir,
En surveillant l’entretenir.

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A creuser des galeries en peintures,
On y voyait mieux, je l’assure.
Les couleurs nuançaient le champ,
Du gai savoir dans les tympans.
Quoi donc de mieux qu’un champignon,
Atomique de libération,
Qui avancerait sans blancs cheveux,
Sur la soupe qui éteint les feux,
Pareil à ces conquistadors,
Et templiers dans leurs efforts,
A recueillir le grand trésor,
Qui n’enfermait même pas la mort ?
Nul ne sait la chronique de l’art,
Tant qu’elle n’a pas peint son regard.

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Pour écrire, chapitre « o » vers « a »
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Partez de « o » l’ordonnée pour arriver à « a » l’abscisse. En premier lieu, choisissez une tranche d’intégrale suffisamment calme pour ne pas être dérangé et écrire le chapitre jusqu’au bout. Faites silence, éteignez postes et radios, concentrez-vous. Pendant un certain temps, voire même un temps certain, vous n’entendrez rien aux mathématiques du premier chapitre. Ensuite, il vous semblera capter un bruit ténu, oh, rien de bien probant. Laissez venir l’inspiration. Une courbe viendra à se dessiner. N’allez pas chercher dessous mais dessus. Le son Ohm viendra alors à vous. Vous êtes devant une fonction logarithmique affine naturelle et hyperbolique. Elle est primitive de sa fonction inverse. Dérivable lorsqu’elle est bijective de façon compréhensible pour tous. Vous constaterez simplement que l’algèbre coïncide avec la fonction exponentielle dans sa bijection réciproque. Plus question de reculer devant le travail, le stylo se met en fonction convergente caractérisée sur la base du réel « a » strictement positif. Elle coïncide évidemment avec celle de a(x) pour r(y) rationnel.
Vous tombez alors sur le score d’Apgar. En général, au départ, il couine un peu mais après tout va bien. Car vous entrez dans la série de Taylor. Vous pouvez en faire autant avec la série de Laurent, le théorème de Borel ou encore le nombre de Bernoulli. Les différentes fonctions de l’écriture sont usuelles et ont donc une valeur qui est solution d’une équation polynomiale. Le théorème d’Alembert-Gauss le confirme.
C’est d’ailleurs ici que se clos le chapitre « o » de « a » pour l’écriture sinusale du premier degré.
Et un texte accouché, un.

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http://ecriturbulente.com/2016/01/21/philippe-claudel-de-quelques-amoureux-des-livres-que/
En voilà encore un qui, partant de simples constat, en fait un livre à distraire. Il y a les livres où une simple phrase va tout changer, les livres qui nous font rêver, ceux qui nous ennuient, ceux qui nous passionnent, ceux qui nous en apprennent. Un rêve d’écriture qui ne reste qu’à l’état de rêve, c’est une béquille qu’il convient de respecter sous peine de se casser la figure. Il me semble, moi, que pour écrire un livre, tout un tas de circonstances doivent s’y prêter, et tant qu’elles ne sont pas réunies, inutile de se faire du mal à forcer. La création est aussi imprévisible qu’une dent de requin qui se détacherait d’une mâchoire pour aller s’accrocher à la pointe du Finistère. Autant dire rare. Tout ayant tellement été écrit par tant d’écrivains, d’écrivants, d’écrivassiers ou d’écrivaillons qu’il semble, lorsque le clavier nous appelle, que rien de nouveau à l’horizon va arriver.

Alors nous pouvons de notre vivant en faire épitaphe, Dodo nous le dit très bien, en faire dérision, cette fois c’est Martine qui le souligne. Un livre, c’est quand il est prêt qu’il arrive.
Pour autant, pas question de se priver de ce plaisir.
C’est pourquoi je me fais fort de trouver mille et une recettes pour le faire.
En voici une.

Pour écrire, prenez un cylindre, envoyez la gravitation, laissez tourner quelques minutes. S’il ne se passe rien, ne recommencez pas. Sortez la poudre à combustion, tartinez-en l’atmosphère et poussez la turbine des gaz à fond. Il se peut que la vapeur soulève le couvercle. Pas d’affolement, la loi des grands nombres est là pour ça. Vous allez atteindre l’équilibre thermique en passant par le principe zéro. Regardez la grandeur incisive de travers, dépassez la masse volumique, soufflez sur l’enthalpie. Vous avez maintenant un potentiel de delta sur pi, mesurable en kilomole d’Avogadro. A partir de là, vous avez compris que le premier principe d’écriture consiste à utiliser la fonction d’état différentielle en stockant suffisamment de pression pour que le piston ne soit pas standard. Faites-en un corps simple par liaison covalente, que l’électronégativité soit atomique ou orbitale. Enclenchez la réaction chimique. Restez endotherme. Voilà, vous êtes suffisamment dihydrogéné pour vous y mettre. Vous avez toute l’énergie potentielle du système pour ce faire. A vous de jouer !
Moi, je viens de le faire.

Je remercie mon non-éditeur sans qui je n’aurais jamais réussi à boucler cet ouvrage, l’entropie, mes parents de m’avoir mise au monde, ma famille, mes amis et mes proches de m’avoir soutenue dans les moments de doute profond, mon correcteur blanco sans qui je n’aurais pas réussi à cacher les imperfections, et bien sûr ma gomme, à laquelle je voue une nette tendance à l’effacement.
Je tiens aussi à remercier les papiers Lafontaine, Seyes, moxford et crépon de soie pour m’avoir mis à disposition tout le matériel nécessaire à l’œuvre immense que voici.
Et ne saurais jamais assez vous remercier, lecteurs, qui avez le courage de venir me lire.

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Si vous ne savez pas qu’elle existe, vous n’aurez pas idée de la chercher.
Pour la sortie, et bien c’est pareil.
Raison pour laquelle il existe l’entropie et la sérendipité.

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L’augmentation de l’entropie conduit inéluctablement à l’avènement de la conscience.

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Sur un iceberg majeur,
Un jeu déplisse sur l’heure.
Un peu de pacotille,
Brillait dans la cédille.
Mais la glace se fendille,
Et l’eau qui y fourmille,
Laisse l’inondation,
Déclencher la raison.
Plus de petits papiers,
Sur les chaînes de glace,
N’iront à voyager,
Dans la salle de classe.
Sur une banquise blanche,
L’otarie qui se penche,
Y rencontra le diable,
Caché dans le cartable.

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Le vert vouvascie bien,
Le verbe en faire s’étalait loin.
Une touche de brute et de truand,
Je vouvacille par tous les temps.
Une pointe acide du lait de vache,
Voilà du vent qui se paie cash.
Missouri au clair de la lune,
Quand Reine-Claude n’est pas une prune,
Les fonds descendent en gradués,
Sans avoir peur, sans tout casser.
Dans les échos bleus argentés,
Ceux qui croient voir la vérité,
N’ont qu’à aller voir dans leur puits,
Le niveau des eaux de leurs pluies.

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