La rentrée cette année
N’aura pas marqué son tempo
Le dernier an s’est écoulé
Et sous le pont coule le flot
Ne marquant plus de différence
L’année est passée en silence
Et sous le tapis de ses heures
Il cache encore sous sa couleur
La moisson qui est à venir
Qui se fait attendre et languir
Le temps a perdu son aspect
Il file aussi vite que le trait
Que j’ai tiré sur l’illusion
Qui n’est que reflet sans substance
D’un rêve ou même d’une croyance
Qui serait en voie d’extinction.
Archive for août 2012
Septembre
Posted in poèsie on 31 août 2012| 2 Comments »
Ondoiement
Posted in poèsie on 30 août 2012| 2 Comments »
Je flotte
Sous les néons de la grotte,
Je flotte et je me dissous
pourtant je tiens encore debout.
Mais l’orage avait éclaté,
Et sous les gouttes éparpillées,
Je fais mes adieux au logis,
Qui m’a hébergé tant d’années.
Ce n’était qu’un très vieux taudis,
Même si ce cocon est maudit,
Au fond je l’avais bien aimé.
D’autres murs dans un autre lieux,
M’attendent déjà le cœur joyeux.
Une autre page qui se tournait,
Qu’aucune direction ne guidait.
Alors je flotte et me dissous,
Même si je tiens encore debout.
Immobile
Posted in poèsie on 27 août 2012| 2 Comments »
Ici où plus rien ne bouge
S’installe une aura de mystère
Dans un silence de monastère
Souligné de son trait de rouge
C’est une donne qui aurait changé
Une ambiance qui devient troublée
Alors qu’il suffit de se taire
Sans afficher aucun autre air
Que celui de notre habitude
Coulant vers la plus grande quiétude
A n’effacer aucun attrait
Dans le silence le plus complet
Ne laisse donc entrer aucun doute
De ces démons que tu redoutes
Mais cours en suivant le ruisseau
Il te conduira aussi haut
Que tu voudras tant qu’il y aura
Ta vérité qui guide tes pas.
Dans ces cas-là
Posted in poèsie on 22 août 2012| 3 Comments »
Je ne sais pas toujours quoi dire
En réponse à vos commentaires
Alors dans ces cas-là je vire
Et tourne en cherchant la manière
Jusqu’à parfois ne pas le faire
Non par refus de vous écrire
Plutôt par manque involontaire
D’idée pour répondre ou traduire
En réaction sans contrefaire
Laissant le silence s’établir.
Vibration forte
Posted in poèsie on 21 août 2012| 1 Comment »
Il manque une lettre et pourtant rien
Ne laissait deviner la fin.
Les pépiements s’étaient tous tus
Sous le charme d’un bel instrument
Qui égrenait à l’impromptu
Ses accords aux sons bien troublants.
Dans le feuillage un tremblement
Remuait les branches des arbres,
Même la montagne et le torrent
Ne restaient pas non plus de marbre.
Cet instrument un peu spécial
Composait presque un équipage
En articulation cordiale.
D’aussi loin que vienne l’avantage,
Les touches comme un vocabulaire
Exploitaient tout l’imaginaire
Faisant cesser les chants d’oiseaux
Charmés d’un instrument si beau.
Il manque une lettre
Posted in poèsie on 20 août 2012| 4 Comments »
Elle est acculée au verso
Par l’auteur, ce n’est pas de pot !
Il manque une lettre dans son dos
Pour qu’elle puisse s’envoler là-haut.
Alors clouée sur son tableau
Elle rêve doucement des oiseaux,
Espérant encore que l’artiste
Reprenne un jour à l’improviste
L’inachevé et en finisse
Avec la lourdeur pour qu’elle puisse
S’envoler là-haut vers le ciel
Dotée dans le dos de deux « L ».
Partance
Posted in poèsie on 16 août 2012| 8 Comments »
Une fleur de lys dans la vallée
Secouait ses clochettes de fée.
Mais elle s’essoufflait dans l’effort
N’ayant résonnance en accord
Que la ténébreuse discordance
Entre le réel et l’absence.
Ah ! Que ne ferait-elle pourtant
Pour réaliser son roman !
Mais le fil de soie dévidé,
A l’écriture se refusait.
Alors pour parfaire sa culture
Dans le recul de la verdure,
Elle prit tout le temps nécessaire
A peaufiner en abstraction
Tout le contenu d’une affaire
En voie de réalisation.
C’était pire qu’un grand tremblement,
Entre les cartons, la poussière.
Elle faisait son déménagement,
Dans un but fort utilitaire.
Son départ
Posted in Pensée du jour, poèsie on 12 août 2012| 5 Comments »
Sous les ombres du décor
Un ciel de traine est mort
Elle était pourtant bien jolie
Mais l’emprise de sa maladie
Ne lui donnait aucun répit
Alors pour fuir ce sombre enfer
Elle a éteint toutes les lumières
Pour se glisser dans la grande nuit
Maintenant c’est aux anges qu’elle sourit
Aurait-elle pu guérir un jour ?
La réponse viendra sans détours.
Il n’y a rien à y changer
Aucune question à se poser
Juste son geste à respecter.
En hommage à une personne qui s’est éteinte trop tôt.
Définition d’un ciel de traine :
Un ciel de traîne correspond, comme son nom l’indique, à la traine d’une dépression active venant de passer sur le pays. Il est possible de retrouver ce type de ciel uniquement après le passage de la perturbation. Il s’agit des restes de l’instabilité connu précédemment. Il est possible d’identifier ce ciel de traîne par une multitude de cumulus. Ce reste de dépression peut donner lieu à quelques averses en alternances avec des nuages et l’absence de nuages.
A quoi ressemble un ciel de traîne ?
Tout dépend ! Il peut y avoir des ciels de traîne particulièrement actifs donnant lieu à pas mal d’averses. Ces dernières ne durent souvent pas longtemps et surviennent de manières interrompues. S’ensuit des passages plus calmes où le soleil peut faire son apparition.
Le ciel de traîne peut également être peu actif n’occasionnant que quelques nuages avant un retour à un temps plus stable.
Lune d’argent
Posted in poèsie on 9 août 2012| 4 Comments »
Un accueil chaleureux
Malgré le froid du bleu
Sous le reflet argent.
Les ailes du moulin continuent de tourner,
Pages après pages,
Pour que les nuages
Soient tous dispersés.
Mais moi, je t’entends.
Indigo