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Archive for the ‘Faux concours’ Category

Voici mes deux propositions aux jeux du non-agenda d’inter-juillet-août-ville 2017 proposé par Glomérule Néphron ici même dans un commentaire :
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https://josephinelanesem.com/2017/07/31/la-reine-daout/
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https://josephinelanesem.com/2017/07/24/le-temps-des-cerises/

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Glomérule Néphron

26 JUILLET 2017 À 23 H 07 MIN
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Des élections… J’ai un slogan un peu usé, certes mais il a la mérite d’ exister :
Voter pour moi, c’est voter pour vous !
Voyons maintenant le nom du parti, heuuu « en marche », non déjà pris !
Si je tentais :  » Un pas en avant sous les projos ». Oui, c’est pas mal ça !
Il me faut maintenant un programme. Oui à défaut d’ avoir brillé au dernier agenda.
A moins de requalifier ma performance en: perte d’ inspiration radicale …
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Revenons au programme. Ben oui, ce ne sont pas des élections présidentielles.
C’est pour l’ Agenda ironique d’ Août !
Un truc sérieusement drôle ! Il faut donc un minimum de sérieux !
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J’ai pensé aux « rimes orphelines ». Ces mots qu’ aucun autre mot de la langue Française ne peut faire rimer.
On peut citer (liste non exhaustive) : belge, bulbe, clephte, dogme, goinfre, humble, meurtre, monstre, muscle, pauvre, quatorze, quinze, sanve, sarcle, sépulcre, simple, tertre, verste…
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Il n’est pas tolérable de laisser ces pauvres mots abandonnés, privés éternellement de résonance poétique. Sauvons les de ce cruel destin !
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En inventant de nouveaux mots ou expressions, inédits ou « dérivés » de la langue actuelle , avec leur définition précise (en petit lexique), leur étymologie si vous voulez même, mais surtout pouvant rimer avec nos rimes orphelines, dans un ou plusieurs petits poèmes contenant tout ou partie de notre liste non exhaustive …
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Un sacré remue méninges !
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Très chers citoyens et citoyennes agendistes, adhérez-vous à mon programme ?
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Glomérule Néphron. https://prose-pipe-et-poesie.blog/

Un ancien article sur ces rimes orphelines :
https://prose-pipe-et-poesie.blog/2017/06/29/rimes-orphelines/

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Une réécriture de ce poème :
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http://www.poesie-francaise.fr/felix-arvers/poeme-sonnet-arvers.php

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L’amour cacheurtre
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Mon âme a son secret, ma vie a son mystuscle,
Un amour éternel en un instant conçulcre,
Ce mal est sans espoir, j’ai donc mis le sépulcre,
Autour de la douleur pour qu’elle taise son muscle.
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Hélas ! Le sentiment, jamais ne sera simple,
Toujours à mes côtés et pourtant solitimple,
Il aura jusqu’au bout évité tous les dogmes,
Pour irriguer le sol du jardin de l’Ologme.
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Mais rien de cette errance, ni douceur, ni tendrephte,
Ne vint orienter vers quelque directionstre,
Le murmure de mon cœur aux élans chuchotephtes.
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Et l’austère devoir, ce plus fidèle monstre,
Peut se féliciter d’avoir encore gagnoinfre,
Cet éternel combat de l’ange et du démoinfre.
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Félix Anvelge
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L’orphelinelge du Dr Patchwonstre
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A mi-cheminertre entre l’écolephte des farfadets et le cimeteurtre des arlequins, l’établissemauvre accueille tous ceux qui, perdus ou trouvés, égarés ou épuisés, abandonnés ou en détresse, cherchent asilinze.
Le Dr Patchwonstre leur taille de nouveaux costumes, plus ou moins cintrés, tout en leur enseignant une philosophoinfre plutôt orientée Spinozuscle et Socrarcle. Mais la pente de la connaissance est si abrupte que parfois l’un d’entre eux chrupte, mettant en luminimple la règle élémentaire de la veste. « Ce qui vient faire décaderste pose une limulbe ». C’est tout bêtrupte, mais il fallait y penser.
En général, l’enseignement se poursuit quelques annorzes. Au bout de ce cursulcre, le farfalequimple reprend son baluchogme et trace sa trajectanve du côté de la civilisationstre pour tenter de la déloger de son aveuglemunble.
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Pour lire les participations c’est ici :
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https://carnetsparesseux.wordpress.com/2017/08/02/mots-premiers-ou-orpherimes/
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Rimes orphelines le retour
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Ecrit il y a quelques mois déjà, sur une proposition de moi-même à moi-même, et modifiée pour l’édition du jour J, proposition que je soumets à carnetsparesseux dans le cadre de nos échanges sur son blog à l’occasion de l’affaire novembre, ou décembre, enfin, ce n’est pas très clair comme affaire, voyez par vous-même…
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Whouhahouh ! Qu’est-ce qui m’arrive ? J’ai plus de… Mince alors !
Je ne sentais plus rien, mes jambes, mon corps, plus rien ne bougeait, et pourtant, je voyais toujours mon corps, mais ne sentais plus rien !
Je me suis tourné vers mon pote de comptoir, et l’ai poussé du doigt, pour lui demander comment il me voyait. Mon bras est passé à travers son corps, et il n’a pas semblé sentir quelque chose. Par contre, il s’est soudain penché vers un corps allongé au sol.
– OH ! Merde ! Mais c’est moi !
Mon pote a hurlé :
– Adam, Adam, qu’est-ce-que tu fous nom de Dieu !
– Adam ! Merde, arrête de déconner, fais pas semblant d’être mort !
Tout s’est brouillé d’un seul coup, je me suis retrouvé sur un nuage.
Mince alors ! La porte du Paradis ?
Devant, il y avait un bonhomme. Il avait pas l’air commode, le gugusse. L’air un peu armoire à glace, assez refroidissant pour tout dire. Il avait l’air de réfléchir grave, une plume d’ange à la main. Une plume d’ange ? Mais pourquoi je dis ça, moi ?
J’ai tenté de l’interpeller, après tout, si c’était le Saint-Pierre, il me verrait, lui, au moins.
– Dis-donc vieux loup de mer du ciel qui êtes aux cieux, c’est toi qui ouvre les grilles ?
– Pas d’bol mon vieux, c’est complet ! T’as pas vu le panneau ?
– Celui qu’est punaisé sur rien, là ?
Au moins, lui, il m’entendait, et en plus, il avait l’air de me voir. C’était déjà ça.
Même qu’il me répondit encore :
– Ben oui, c’est trop tard, fallait arriver avant, il y a encore deux minutes, il restait une place !
– Il y a deux minutes, je vivais encore !
– Ce n’est pas mon problème, mon vieux, fallait te débrouiller comme tu pouvais, mais arriver à l’heure. Point !
Mouais ! Ça confirmait ma première impression, il était pas facile, le gonze. J’allais devoir négocier.
– Tu sais qui je suis au moins ?
– ça m’est fichtrement égal, les consignes, c’est les consignes !
– Je suis Adam, caboche !

– …
– Oh, et puis arrêtes de faire croire que c’est complet là-d’dans ! La créativité n’a pas été inventée par l’opération du saint esprit, que je sache !
– T’en sais quoi, toi, l’Adam, si c’est complet ou pas ! Tu en as été chassé par ton père, alors hein ! Viens pas me la faire, récupère ton serpent et tout le bataclan, y’a pas d’place, que j’te dis !
– Pffff ! Caractère !
– Roule-toi par terre pendant qu’t’y es !
– J’ai quand même reproduit une sacrée lignée, tu pourrais au moins reconnaître ça !
– Te monte pas le bourrichon, mon vieux ! Tu as vu le résultat ? Une bande de sauvages prêts à s’entre-tuer pour un p’tit bout d’gras supplémentaire, lamentable !
– Ben quand même ! Y sont pas tous comme ça, pourquoi tu ne vois que ceux qui se déchirent ?
– Les autres, qui en parle ?
– Moi !
– Vas-y !
– Et d’un, ils sont créatifs.
– Et de deux, ils font des créations, eux !
– Et de trois, ils créent aussi de la créativité.
– Meeeerde ! Ils se prennent pour Dieu ou quoi ?
– Reste poli, dis-donc !
– Ouais, bon, ok ! Tu veux une place à quel endroit alors, l’Adam ?
– Moi, Adam, je veux une place à ma place !
– Ah ! Si tu ne m’aides pas, je vais avoir du mal à te trouver une place à ta place !
– C’est pas faux !
– Alors ?
– Je veux d’abord retrouver l’Eve, elle est à l’intérieur ;
– D’habitude, c’est l’contraire !
– Oui, beh là ! C’est pas comme d’habitude, alors tu dis quoi ?
– C’est une fouteuse de merde, elle fout la pagaille partout où elle passe. En ce moment, les saints légifèrent, ils ne sont pas sûrs de la garder.
– Aller ! Qu’est-ce qui s’est encore passé ?
– Sais pas, elle fait rien comme personne !
– C’est qui ce Personne ?
– Ben t’es con ou tu le fais exprès ? Personne, c’est personne ! Elle fait rien comme nul autre, quoi !
– Ben encore heureux, mon vieux, sinon, elle ne serait pas elle-même !
– C’est vrai, j’y avais pas pensé.
– Tu penses à quoi, toi ?
– Moi, je ne pense pas. Je fais ce que Dieu me dit de faire.
– Et il te dit quoi, mon père ?
– Il me dit, les méritants d’un côté, les autres de l’autre !
– ça va être pratique ! Je suis tout seul ! Et les méritants, ils méritent comment ?
– Ils suivent la procédure, ils remplissent le formulaire et ils rentrent dans la case.
– Elle est où, ta case, bonhomme ? Tu es en train de me dire que moi, Adam, je dépasse ?
– Je suis en train de te dire que je n’ai pas reçu ta demande.
– Eh, dis-moi, vieux loup saint Pierre ? La Eve, elle a rempli le formulaire ?
– Faut croire ! Et si tu permets, l’Adam, loup et saint pierre, c’est pas le même poisson.
– C’est quoi la différence ?
– Le loup, il a les dents longues, alors que le saint pierre reste de marbre.
– Et je le trouve où, moi, ce foutu formulaire de marbre ?
– Demande à ton père ?
Évidemment, comme il n’était pas visible, ou présent, enfin, j’allais vite le savoir, je me suis tourné vers la grille.
– Papa ?
Voix d’outre-tombe :
– Oui, mon fils ?
– Comment je fais pour entrer au paradis ? Ton sbire de saint marbre n’a plus un seul formulaire valide à fournir !
– Demande à ta mère, elle sait mieux que moi ! Tu sais, moi, les procédures, c’est pas mon truc.
– Et qui c’est, ma mère ?
Voix d’outre-tombe :
– Saint Pierre ?
– Oui, Dieu ?
– Fais le rentrer, parce-que sinon, on n’en sortira jamais !!!

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Fin



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René Magritte L'Art de la conversation

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Un p’tit délire de vacances avec la consigne de Martine mais sans appliquer la règle de la disparition lipogrammique.

La majuscule :
Alors comme ça, tu minusculises les majuscules en prétendant que je ne pense à rien, n’est-ce pas ?
La minuscule :
Bah ! Faut dire, c’est tout d’même pas toi qui m’envoies du déroulement, qu’est-ce que tu veux au juste ?
La majuscule :
C‘est juste revoir une majuscule de temps en temps, dont j’ai besoin.
La minuscule :
D‘abord, tu voudrais me faire croire que la majuscule est délicate, ensuite, elle est tendre, et enfin, elle devient confiante, pour peu que tu l’apprivoises, les gens heureux n’ont pas d’histoire, c’est du moins ce que l’on prétend…
La majuscule :
Et puis quoi, encore ?
La minuscule :
Fiche toi de moi !
La majuscule :
Garde toi bien de penser un truc pareil, je ne banalise pas en rapport avec la taille, belle amie.
La minuscule :
Hep, je te rappelle quand même que l’autre jour, tu as osé prétendre que je me prenais pour le centre du monde sous prétexte que j’étais nombreuse.
La majuscule :
Il est évident que tu occupais tellement l’espace que je ne savais plus où donner de la tête, ouest, est, tu étais partout, quelle mégalomane tu fais parfois !
La minuscule :
Je te donne du fil à retordre, n’est-ce-pas ?
La majuscule :
Kesque tu vas pas chercher là, « vieilles biques », retordre du fil de minuscules, tu as donc perdu le nord, tordue que tu es ?
La minuscule :
Largement dépassé, ce nord, mon petit bouchon !
La majuscule :
Méééééh !
La minuscule :
Nan mais qui c’est qui se la joue « vieilles biques » plurielle dans l’histoire, c’est celui, qui dit qui l’est !
La majuscule :
Oh la puérile, mais je n’ai jamais dit ça, moaaaah !
La minuscule :
Paix à son âme….
La majuscule :
Quelle petite garce !
La minuscule :
Reste que c’est comme ça que tu m’aimes, aller, avoue, sinon tu t’ennuierais volontiers dans toute ta belle parade majusculaire comme un hit.
La majuscule :
Soit petite et t’es toi !
La minuscule :
Tant que tu ne me prendras pas au sérieux, j’irai sillonner du sud au centre, du nord largement dépassé, au sud-ouest mon préféré pour le foie de canard.
La majuscule :
Une fois, une marchande de foie, qui n’attendais que majuscule, décida de garder la foi, le crois-tu ?
La minuscule :
Vé, pour sûr, que je connais l’histoire, c’est même moi qui te l’ai racontée dans sa presque totalité !
La majuscule :
Whouah, la grosse mytho !
La minuscule :
X-traordinaire, enfin, tu me cernes de près, de très près, même, puisque je deviens aussi grosse que toi maintenant que tu le reconnais comme tel !
La majuscule :
Zentendez bien, très chère minuscule combien ce dialogue ne rime à rien, puisqu’aucune sonorité ne s’assonne à aucune autre, mais zavez bien raison, on s’en fiche, nous, au moins, on rigole de tout et de rien, n’est-ce pas ce qui compte ?
La minuscule :
Avec ta gueule de métèque on ne va pas remettre ça en repartantà zéro ?
La majuscule :
Bécasson, mais que si, nous zallons repartentationner tout depuis le début.
La minuscule :
C‘est du Zébulon, comme langage ?
La majuscule :
Décidément ma petite, vous mettez de la majuscule partout !
La minuscule :
Epi quoi, encore, Laissez moi au moins le dernier mot, puisque vous gardez la première lettre, cachez donc moi ce « f » que je ne saurais voir !
La majuscule :
fin, je vous l’accorde, accordez-moi ce « f », minuscule, n’est-il point ?

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A la suite d’un commentaire j’ai pont oui-oui dire qu’un pont est invité à passer par patte pour arriver en lysière chez Emilie, c’est-y pas du joli ? Même que par la même occasion le pont-y dessert les Carnetsdudodo ainsi qu’une certaine Anne de Panama perchée ou penchée (voire même pont-chez) sur la question du yogi, c’est selon.
Missionnée par l’encrier pour faire le tour de la question, je m’interroge encore mais je n’ai pas d’opinion. Pour risquer d’en avoir une, (d’opinion), en général, je constitue une grille de critères à mettre dans la balance.
– Détester dé-pont-dre de quiconque, est-ce pour autant une ponstruosité ?
– Qui pont un œuf pont un bœuf. Dissertation à développer architecturalement parlant plus tard.
– Un pont-age est-il chiffrable en termes de temps-ponts ?
– Aucun rapport avec le premier pont venu.
– Une fois les ponts pesés déchaussés, le régime hypont-calorique est établi par pont-phylaxie. (qui c’est celui-là?)

– Les quatre types de pont-ventions sont soit primaires, secondaires, tertiaires ou quaternaires.
– Les cons-ponctionnaires auraient perdu leurs T.
– Dans la pont-xion publique, il paraît que ceux qui arrivent en retard croisent ceux qui partent en avance.
Voilà, j’étais bien avancée. De ponts en ponts, jamais encore je le jure, je n’aurais cru, ça je l’assure, tourner en rond.

Car de quel côté de la balance mettre chaque argument ?

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Esgourdie récemment par un vent soufflant, il me semble de ce fait même là, et pas d’un autre, nécessaire de donner suite à cet échange de bons procédés, aussi ne m’en tenez pas rigueur si je décide de donner suite à votre proposition tout à fait honnête de surcroît de travail.

https://annedenisdelln.wordpress.com/2015/09/02/reponse-a-la-lettre-de-candidature-de-jules-calamine-agenda-ironique-de-septembre/

Monsieur de directeur des ressources surhumaines

J’ai ouïe dire qu’à la suite d’un accident de formule 1, vous avez perdu l’usage de vos deux bras pour un temps nécessaire à la soudure des os, j’en profite donc pour venir vous clouer le bec que vous avez fin en vous faisant remarquer que le test de la dragée haute , comme vous le dîtes si bien dans votre courrier du 9 trouillet dernier, a fait de votre entreprise une usine à gaz en voie de périclitation. Péri, comme Gabriel, ou comme péri. Clitation je n’en connais pas l’origine. Donc, cher monsieur, il m’appartient de vous apporter tout mon soutien dans cette épreuve, c’est pourquoi je vous propose les services de mon bras droit, Melle Tirma, qui est douée dans un récent domaine adapté à votre état, mais attention à vous car elle est atteinte d’autre part d’une affection rare, l’épitâtonnite. Je n’en connaissais pas la moindre existence avant qu’elle ne m’en parle. Par contre, elle saura vous cuisiner les petits plats que vous faisiez vous-même avant de perdre l’usage de vos deux bras, et régaler ainsi votre palais que nous connaissons fin de réputation. Elle est également reine du dépoussiérage, fait briller vitres et casseroles, rend tout endroit impeccable, ainsi que l’envers d’ailleurs, vous serez ravi de l’avoir à vos côtés le temps de la soudure des os qui, comme chacun sait, prend exactement et à peu près six semaines pour les membres supérieurs.
Si vous acceptez, monsieur le directeur, il faut donc que je vous parle aussi des symptômes étranges de cette maladie qu’est l’épitâtonnite. En gros, cette jeune fille douce, dès qu’elle est en présence d’un ouvrage écrit de quelque nature que ce soit, tâtonne une à une toutes les feuilles jusqu’à en extraire une seule pour la manger. Sachez monsieur, que pour avoir eu besoin de ses services, ma bibliothèque personnelle fut légèrement dépossédée d’au moins dix mille feuilles, autant dire tout autant que d’ouvrages ouvragés. Je vous laisse imaginer le travail. Dix mille feuilles, monsieur, tout ça pour épitâtonner toutes sortes de vérités. Aussi, je ne saurais trop vous conseiller de garder tous vos livres sous clef, sauf un seul qui n’a jamais intéressé Tirma. Et vous ne devinerez jamais lequel ! C’est l’enfer de Dante, Monsieur, l’enfer et sa divine comédie ! Pas une seule page ne manque !
Je vais donc vous laisser, monsieur, à votre prompt rétablissement en vous souhaitant d’accepter le soutien de cette personne compétente.
Soyez assuré, Monsieur, de tout le blabla habituel de surface qu’on dit coutumièrement dans ces courriers.
Votre dévoué.
Edmond Rosse (Jean Pince de Rire pour les intimes)

P.S. Je n’attends pas de réponse, vu votre situation d’handicapé, à moins que vous ne chargiez Tirma de m’écrire, auquel cas vous prendriez ce risque à courir de voir disparaître une partie de votre écrit. Je vous la dépêche dès vendredi prochain, très exactement à 12h15. Et vous donne au grand maximum 14 jours pour me faire parvenir votre réponse. 14 jours n’ayant rien à voir avec le traitement de texte ni le traitement de faveur, ni d’ailleurs avec le traitement de l’épitâtonnite, puisqu’il n’en existe aucun à ce jour. Par contre 14 jours maximum de recommandation pour faire en sorte que votre courrier me soit transmis dans les plus brefs délais.

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Une pluie de mille dollars se jouait du soleil,
Une pluie de mille milliards qui lui tombait du ciel,
Et tout ce grand fatras faisait bruire le miel,
Dans le grand pot du liard qui n’attend que l’oreille.
Il y’avait des tripots aux ventres rebondis,
Des cache-pots de misère qui n’attendent que la nuit.
Tant de fleurs au jardin soudain épanouies,
Clignaient de leurs pétales aux folâtres étourdis.
Vous me direz sans doute qu’un phare d’Alexandrie,
Miroitait d’étincelles sur le grand littoral,
Quand l’œil écartelé semblable au grand narval,
Ne fermait plus un cil, comme si dans la cabale,
La grand vague du flot contenait vache qui rit,
Qui tapait du sabot car son pis si rempli,
Débordait de laitages, de petits suisses aussi.
Jaune soleil noir de neige, pic de Dante en folie,
Grimpait à son sommet toute corde en rappel,
Grimpez, j’en suis fort aise, soyez-moi infidèle,
Et j’irai vous danter de l’ambre originelle.
Jaune étoile jamais plus moutarde ne sorti,
Son mouchoir de létal, tant PI fut réjoui,
Ainsi battit campagne une pluie de dollars,
Ainsi battit rappel un alpiniste noir,
Dante en fut si surpris qu’il croisa ses deux fers,
Dans le chanvre et la suie de la plus belle manière.
La morale de l’histoire, personne ne la connaît.
N’allez donc pas y voir un quelconque pot à lait.
La vache est suffoquée de tant d’acrimonie,
Ses glandes lacrymales pissent du lait aussi.

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Pour la faire brève…
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De lois et de couleurs.
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– Oh la vache !
– Mais on est où là ?
– Tu as pas vu la saucisse, là, qui se prend pour Marylin ! Elle en a perdu ses escarpins !
– Meuh ! C’est quand même la seule qu’a pas l’air compassée dans l’histoire.

– Mais regarde la tronche des autres ! Marie-Antoinette pose pour la postériori, euh, postérieurité, avec tout ses falbalas, elle s’est habillée en rideau ou quoi ? Avec ses p’tits nœuds partout, pire que la princesse de glève !
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A ne pas signaler avec des pincettes pour le faux concours chez Anne :
https://annedenisdelln.wordpress.com/2015/08/29/faux-concours-pour-sourire-et-rire-ou-pas-agenda-ironique-de-septembre/

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Un jeune couple en voyage de noce décide de passer leur première nuit dans un lit à baldaquin sous un sapin de Noël. Mais là n’est pas le pire délire de ces deux là. Ils décident aussi de jouer la pièce en dialogue amphibien.
Ils sont un peu BCBG sur la marge.
– Bref, je vais vous faire une inconfidence, mais à une incondition !
– Dites toujours.
– Vous m’auriez répondu non dites toujours, je ne vous aurais pas crue.
– Voilà, vous êtes cuite aux olives comme un coq au vin Odile !
– Prenez un chewing-gum Emile !
– Emile, voyons, jamais sans ma fille !
– Vot’fille, vo’t fille, elle souque les artibuses en ce moment, alors fichez-lui la paix !
– Je m’en vais te ficher un quelque chose, moi, si tu continues à me provoquer ! Et puis toujours ces points d’exclamations, ça finit pas ne plus m’amuser du tout !
– C’est une vocation, très cher, que dis-je, une vocalise !
– Vous vocalisez ma tendre, et bien, dansez maintenant !
– C’est la danse des canards, qui en sortant de la mare, se remuent le popotin et font coin coin.
– Bonbons, caramels, chocolats ?
– Nan méh coucou quoi !
– Bref, ces deux-là parlaient zébreux si de travers qu’à la fin on ne comprenais plus rien.
Mais quelle nuit de noce ce fut.
Digne d’un collage photo, autant dire, sans queue ni tête.
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En apnée d'attente de vos textes....
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Ceci est un premier jet, mais il y en aura d’autres probablement à suivre.

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