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Archive for avril 2020

Giboulée, zébu, cognassier et riboulaine : Une édition filaire de l’agenda ironique d’avril 2020 chez carnetsparesseux, le marionnettiste qui en tire les fils ce mois-ci.

Samedi 18 avril 2020, Saint Parfait !
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Un jour qui n’est déjà plus est un jour passé.
Mais où est-il donc passé ?
Une enquête en cours de passé suis sa trace. A la vitesse de la lumière, ce qui est éclairé aujourd’hui fait-il déjà partie du passé ? L’anquêteur s’appelle l’an Kevin.
Il s’est extrait la tête du tout petit bout de sa lorgnette terrestre pour se rendre compte que la nuit n’existe pas puisque le soleil continue de briller et d’éclairer la Terre en permanence.
Sa conclusion :
La nuit n’est qu’un phénomène en trompe-l’œil.
Le jour n’est donc pas passé. Il continue.
Merci à Kevin pour cette enquête rondement menée.
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Dimanche 19 avril 2020
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De quel humour était-il né ? Il en était encore à se le demander !
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C’est en suivant une ligne de vie que le zébu s’était cogné à un cognassier bizarre.
Il glissait là, paroles rares, des p’tits papiers ébouriffés, par le courant des ciels rêvés.
Zébu laissait passer l’papier d’Art, Ménie Grégoire se chanterait en onde bleue, légèrement soulevée par les coings. Elle fonda « à la Jane » l’association « l’oiseau bleu » et l’Arc tendu de son aura ira jusqu’à chausser la clairvoyance, par le plus grand des hasards, après avoir marché plusieurs kilomètres sous une
giboulée d’eau tiède et rincé la lucidité du prisme optique par les deux bouts.
Tout le reste n’est que
riboulaine, sauf la formation du temps solaire. Rien n’est plus beau que son substrat, essence du puits à la racine, intermédiaire élancé vers le retentissement vibrissonné d’un frisson moléculaire.
Une voix se fraye un chemin vers son guttural accomplissement.
Nous ne sommes que des chargés de missions, et celle d’être et de rendre heureux est la seule à remplir.
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Lundi 20 avril 2020, cette fois Odette fête son saint, n’est pas Toulmonde qui veut !
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Cet espèce de
cognassier bizarre continue d’occuper toutes nos rubriques. Il avait en lui une puissance communicative pour peu que l’on se penchât vers ses branches chargées de fruits dorés comme une riboulaine du désert de Gobari,
Même les troupeaux de doux
zébus ne le traversent plus depuis belle lurette. Mais l’allure de la lurette vient à s’interroger depuis quelques temps sur l’origine de la trilogie des giboulées descendantes et ascendantes du centre de la Terre.
Ainsi hochent-ils la tête sans marquer de surprise à cette noble remarque, la marque du cognassier bizarre n’est recensée nulle part et même les publicitaires n’en disent pas un seul mot.
Nous nommerons ce mystère en l’évitant.
Ôtez les caractères typographiques et envolez-vous vers d’autres points de vue moins cartésiens mais tout aussi réels sinon plus.
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111 tris

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Avoir la lamaserie à l’œil, tout bon endeuillement sortira un mouchoir pour l’assécher.
Mais cette fois, le miasme du marais rumine la fleur de lotus, et la distinction entre la boue et la fange fait bassiner le Ganges du côté purificateur d’atmosphère.
Avec un aérosol, épulper élicatement l’air en brumisant les volumes et les surfaces d’un dix doigts prompt à réunir les ensembles singuliers. DéGranger les centres orbitaux occultés, au besoin, avec des essuies-glace jetables.
Le pare-brise est prêt, partons à la boulangerie, la plus près étant à l’honneur du bon pain, celle d’une écurie de qualité bio-éthiquetée du courant d’air léprosiennement artistique.
Mon dieu quel drôle de langage, se dit la mouche.
Finaudant de-ci, de-là, elle rattrape de justesse un mascara dégoulinant, et recoiffe un peu ses antennes courbées à la Dali.
Dans le monastère, la croissanterie fait des ravages. Une pénurie de papier toilette entonne un « oh rage oh désespoir oh rupture de papier Q ennemie ».
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La léproserie, drame en quatre épisodes de la quatrième dimension et en quatrième vitesse
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Le premier Dalï Lamazonien se penche vers la cuvette du W-C.
– Ciel, mais ils sont bouchés !
Un deuxième Dalï Lamazonien arrive.
– LPCV n’est pas en mesure de le déboucher, pauvre diable !
Un troisième Lamazonien Dalïa cette fois arrive.
– Peut-être devrait-il porter une lunette ?
Le premier qui s’est penché sur la lunette se tape le front du plat de la main.
– La correction est une coquille de première nécessité, avons-nous un rouleau de recharge ?
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La restauration encline à la première version
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Le premier Dalï Lamazonien se penche vers la cuvette du W-C.
– Ciel, où est passé le journal du jour ?
Un deuxième Dalï Lamazonien arrive.
– Pardon mon Maître, une dysenterie a gagné les canalisations du jour entre celui d’hier et celui d’aujourd’hui.
Un troisième Lamazonien Dalïa cette fois arrive.
– Si vous voulez, j’ai encore le masque d’hier.
Le premier qui s’est penché sur la lunette se tape le front du plat de la main.
– Votre persona est bien généreuse, soyez récompensé de toute votre bonté !
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Les Trois-Glorieuses soulèvent les canalisations du désordre
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Le premier Dalï Lamazonien se penche vers la cuvette du W-C.
– Ciel, saviez-vous que le seigneur lui-même s’asseyait en lotus pour mener son royaume ?
Un deuxième Dalï Lamazonien arrive.
– Et j’ai prié, prié-é, seigneur, pour qu’il revienne !
Un troisième Lamazonien Dalïa cette fois arrive.
– En fait, ce royaume dont vous discutez devant les chiottes, c’est celui d’un trou du Q ?
Le premier qui s’est penché sur la lunette se tape le front du plat de la main.
– La confusion n’aura pas lieu, envoyez la ventouse tympanique, pour que la circulation redevienne fluide.
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L’ordonnance était cachée sous les tuileries
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Le premier Dalï Lamazonien se penche vers la cuvette du W-C.
– Ciel, l’histoire n’aurait-elle de cesse ?
Un deuxième Dalï Lamazonien arrive.
– De se reproduire ?
Un troisième Lamazonien Dalïa cette fois arrive.
– Si vous voulez, avec le masque, je termine.
Le premier qui s’est penché sur la lunette se tape le front du plat de la main.
– Foutez donc ces trois singes au zoo de Vingt Cènes, et qu’on n’en parle plus !
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Le premier, le deuxième, le troisième Lamazonien se retournent, soudain stupéfaits.
– Mais c’est nous, les trois singes !!!
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Les singes de la sagesse
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Les « trois singes sages » (appelés également les « trois singes mystiques ») est une ancienne icône sacrée dont la signification originale nous a intentionnellement été cachée par l’Élite. Connaître la vérité secrète de la directive du symbole ancien « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal » (alors qu’en français on traduit de manière simpliste par « ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ») peut vous doter de moyens que vous ne pensiez pas possibles et changer votre vie à jamais. Dans cet article, nous dévoilerons la signification ancienne authentique du symbole, et nous verrons pourquoi cette signification a intentionnellement été dissimulée.
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Par Richard Cassaro, 12 mars 2012
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http://openyoureyes.over-blog.ch/article-la-signification-secrete-des-trois-singes-sages-cachee-par-l-elite-article-103201169.html
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Ossian fait monter les esprits avec sa harpe sur les bords de la rivière de Lora, vers 1811 (voir 146776) - Baron François Pascal Simon Gérard

Ossian fait monter les esprits avec sa harpe sur les bords de la rivière de Lora, vers 1811 (voir 146776) – Baron François Pascal Simon Gérard

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– Vous êtes de la famille des magnolipsida ?
– J’ai la force de la Louisiane et le souffle de Chine.
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LaO FuCius
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Ainsi l’Aster symphonise,
Et sa révolution syphonise,
Le pétale du vivace,
Sous l’étoile T2 tasse.
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La Chine odorifère,
Que le souffle sans fer,
Nul cas du rossignol,
Reçoit dans l’entresol.
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Nul ne sait qui des T,
Vint oeuvrer en premier.
La haut la confusion,
N’aura pas de prison.
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Elle brode ?

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– Capitaine, nous venons de dépasser le cap du quatrième chapitre, dans quelle direction allons-nous gouverner ?
– C’est une bonne question, officier Triton, suivez ce courant !
Le capitaine indique d’un geste vague de la main le Kuro-Shivo.
– Direction la Clarisse, mon capitaine, débastinguez l’équipage des hamacs, ça va bouger.
– Je leur boucane une bordée de jurons et vous les accastille d’une brasse, mon cambusier.
– J’aurais préféré les mettre à la cape, capitaine.
– Vous savez ce que vous voulez, Triton ?
– Oui mon capitaine.
– Quoi ?
– Traverser le creux de la vague sans dériver.
– Le gouvernail est calé ?
– Et la cale est pleine, mon capitaine !
– Alors croisez les sept mâts et ne vous débordez plus, tout va bien.
– Ok chef !
– Bon !
– Cap’tain Surcouf ?
– Quoi encore, Triton ?
– Vous avez des nouvelles d’Amphitrite ?
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Le Triomphe de Neptune et d'Amphitrite Cirta_mosaic
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Le Kuro-Shivo
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oeuvres
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Je n’ai absolument aucune inspiration en ce qui concerne la consigne d’écriture, carnets paresseux. J’aurais pu imaginer une croisière en plein Pacifique, un pèlerinage vers je ne sais quelle destination extraordinaire, une aventure fantastique dans un monde qui le serait tout autant, et bien non, mon imagination en berne me dit qu’il ne reste que quelques épluchures de mots dans ma calebasse, et qu’avec ça, c’est largement insuffisant pour construire une histoire.
J’ai beau fouiller les débris qui jonchent le sol du cucurbitacée, je cale. Même pas une bosse du français disserté en vue. Il y a peut-être celle du zébu, mais je ne vois pas en quoi elle pourrait m’aider à mettre un mot devant l’autre jusqu’à accoucher d’un truc sans avoir le trac. Parler en public n’a jamais été facile pour la bosse du zébu. On l’imagine, dodeliner de la tête, broutant dans une prairie l’herbe tendre du printemps, couvée par le regard de ses adorateurs. Puis, mue par on ne sait quelle force, lever la tête et lancer un long meuglement sonore, à réveiller un aurochs. Mais une fois qu’on a dit ça, on n’est pas plus avancé qu’un cognassier qui aurait mille coings mûrs à tomber par terre. Alors, le zébu s’approche d’un coing, en croque un morceau.
– Pas mauvais, ce truc !
Un zébu qui parle, pff, même pas crédible. Franchement, ces épluchures, c’est la dèche. Même pas de quoi formuler une phrase complète. Si seulement il y avait une giboulée de Larousse. Ce serait chouette comme tout. Tiens, je vais l’ouvrir pour voir. Il pleut de la convenance, du dérisoire, une possibilité, deux salamalecs, une conversation.
Pas plus avancée qu’une riboulaine du Sud-Ouest de la Manche d’un habit neuf d’empreur.
Hein ? C’est quoi un empreur ? Un Jules César, un tampon encreur, un lama cracheur de e ?
Nous avons tous un tampon encereur dans nos tiroirs, pas vrai ?
Napoléon en avait tellement qu’il tamponnait du soir au matin et du matin au soir, il tamponnait debout, il tamponnait assis. Il tamponnait même une main sur le ventre.
Nan, faut vraiment que mon Larousse s’arrête de pleuvoir du mot sans tête, sans patte, sans bosse du français, et sans lait de zébu. On en fait des fromages, des pâtés, des mythes.
Oui, des mythes, pardine. Le mythe du zébu, vous ne connaissez pas ?
Un jour, que le cultivateur était parti en vacances faire une croisière autour de la Mappemonde, le zébu vit passer deux pèlerins.
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– Tu vas où ? Demanda l’un.
– Je vais là où je suis, répondit l’autre.

– Et c’est encore loin ? Reprit le premier.
– Je ne sais pas, répondit encore l’autre.
– Si ça se trouve, c’est là, continua le premier.
– C’est possible, acquiesça l’autre.
Le zébu les trouva bien sympathiques.
– Hello, je suis le zébu.
Les deux pèlerins se retournèrent, mais ne voyant que le zébu, reprirent leur conversation.
– Je suis un zébu qui parle, insista lourdement le zébu en piétinant impatiemment.
– Par ma barbe, s’exclama le premier, un zébu qui parle !
– Et alors ? Nous sommes dans un conte, en déduisit l’autre.
– Un conte de zébu, se prit à rire le zébu, je n’en attendais pas autant.
Je referme mon dictionnaire, la pluie Larousse ça phrase pas haut.
Peut-être que Robert va phraser un peu plus bas, mais ai-je envie de tenter l’ouverture de ce monument ? Un Robert à la langue bien pendue.
Le cultivateur, pendant ce temps, visitait l’océan comme il cultive un champ de blés mûrs, aux épis dorés par la chaleur de l’été. De temps en temps il descendait sur l’eau, semait des graines, désherbait par-ci, repiquait par là. Puis, il remontait sur le pont et allait s’allonger sur un transat, ou encore faisait une brasse ou deux dans la pscine, cette fois c’est un i qui disparaît, essayant d’imiter les touristes professionnels. La marque de son débardeur commençait un peu à s’estomper. Il avait le bronzage agricole contrasté en arrivant.
Les poissons l’adoraient. Ce qu’il semait avait la qualité Clause. Ça régalait la population sous-marine.
Un jour, ça pend au nez de tout marin agricole, il y eut une tempête.
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La houle roulait gros. Des murs d’eau gonflaient leurs poches pour retomber sous les yeux du cultivateur effaré par la perspective de se noyer. Il rentra prestement dans sa cabine, se saisit du Larousse, l’ouvrit à la page du calme et hurla de tout ses poumons.
– Va dire à Robert qu’il calme l’océan, cette andouille nous a sorti une tempête qui trempe tout mon travail, je sème, je défriche, je sarcle, je désherbe, et lui, qu’est-ce qu’il fait, il ouvre l’océan de sa grande tempête. Faut pas exagérer, je ne veux pas couler mes vacances. Va lui fermer cette page, de la part du fermier, hein ?
Le Larousse, soufflant deux pages, se questionnait :
– Et les coings, et les deux pèlerins, on en fait quoi ?
– Un cognassier, sur le sol Irlandais, ça ne se verra jamais.
Je pourrais divaguer longtemps comme ça, carnets, mais là, il se fait tard.
Vous qui avez le sens du détail encadré dans sa logique la plus carrée, cela annonce que l’heure du repos approche.
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J’assume !
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Triton crête
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L’art en sort
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Petite copie du jour ^^

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Là, je m’adresse au patron pour demander s’il est possible de me retirer dans la caverne de Platon.
La réplique est sphinglante.
– Cessez de glander, travaillez de l’être, soyez au travail, et ne portez plus de bottes !!!
Ah, parce-que j’avais décidé d’aller ramasser des pissenlits avec mes bottes en caoutchouc, tchou, tchou.
Beh mince alors, est-ce une raison pour m’envoyer paître de la rose, rose, rose ?
Je décide alors que les gestes barrière sont aussi applicables sur ces mots sphinglants, gland gland gland.
– Je vais tout de suite faire selon vos recommandations, patron, car je vous fais entièrement confiance à ce sujet, geai geai !
– Le sujet, parlons-en, zan, zan.
Arrive le chef d’équipe du service comptable d’à côté. Il s’adresse au patron, néglige de me voir.
– Quel est le sujet ?
– Celui-là, là, là ! Répond le patron en me désignant du menton pointu, tue tue tue.
– C’est que d’habitude, il a l’air tellement glandissant, c’est la première fois que je le vois au travail.
Le sujet, devenu objet par l’intermédiaire de deux sujets discutant de lui devant lui sans s’adresser à lui faisant comme s’il n’était pas là, se tourne vers le centre de son être et se demande comment faire pour redevenir sujet. Que pourrait-il inventer comme geste barrière pour ne pas transmettre plus tard la situation de nihilisme à une quatrième personne ?
– Une idée à suggérer, patron ?
– Bonjour, chef d’à-côté, quel bon vent vous amène à venir glander parmi nous ? Quel est votre nom ? Je m’appelle Arthur.
C’est une excellente façon de faire, pense le patron.
– Je m’appelle Rameau, comme le neveu.
Quelle inconscient, se dit le chef. C’est un être, il existe, mais quel inconscience de ma part.
Arthur attrape la confusion de l’autre et la fais disparaître en argumentant, n’allons pas rajouter à qui que ce soit quelque mal-être quel qu’il soit.
– Bonjour Arthur, bonjour Rameau, je m’appelle Jean-François, comme le stade.
– Il y en a un paquet ! Ça commence par L ?
– Selon certains le stade est informel.
– Vous êtes à l’envers, c’est un antonyme. Vous parlez de Piaget, je présume ?
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– Quel est le contraire de barrière ?
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– Passage.
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Pas de réponse à propos de Piaget, bing zéro pointé recommence, se dit Arthur, reprennons !
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– Le stade formel selon Piaget, n’est jamais qu’une théorie pensée par un être humain, reconnue valide par d’autres êtres humains, visant à éclairer partiellement une vision.
– Une vision comme une autre…
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https://youtu.be/UEoqByYS9XY
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– Mais attention, observez bien comment il objétise l’enfant à travers ses observations. Si nous n’y prêtons pas attention, c’est une dérive.
– La voilà, la conscience de l’être. Gardons là ouverte, et pas qu’un peu !!!
– Et bien voilà bien un bon passage, dans la reconnaissance des qualités d’autrui. Merci.
– C’est un dépassement.
– Oui, non content de ne pas reproduire une situation objétisante, nous créons au delà, une situation croissante dans l’être.
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– Bon petit déjeuner à tous.
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