Feeds:
Articles
Commentaires

Archive for septembre 2011

L’accorde Eon

Il a redoré mon blason
De coups fourrés en pâmoison
Redonné un coup de peinture
A mes portes et à mes ferrures
Ouvert en grand les oreillers
Qui écoutent bien mieux qu’araignées
J’ai souvenir d’une malmoison
Formulée d’un patient c’est trop bon
Je vous raconterai plus tard
L’histoire du loir qui se fait voir
J’ai dans l’idée un grand projet
Mais à l’heure il est aux aguets
En tout cas vous nettoyez bien
Ce qui nuirait sûrement demain
Si jamais il advient que oui
C’est bien de ça dont il s’agit.

Read Full Post »

Re-co-naissance

Il renait dans ses poèmes
A rire de tout dans les extrêmes
Avec une pointe de bohème
Et son regard qui dit je t’aime
D’un pointillé tout élégant
Il a glissé ses mains dedans
C’était une belle paire de gants
De chevreau en peau d’éléphant
Equipé de ses doigts de fée
Un à un il les a défait
Les boutons qui nous enfermaient
Pour que nos vêtements tombés
Ne restent que nos deux entiers
Dons d’exister déboutonnés
Déboulonnés et dégantés
Dans l’ivresse de deux sourciers.

Read Full Post »

Purgatoire

 

Se purger
Pour aller
De l’enfer
Au paradis.

 

 

Read Full Post »

Tu ne sais rien de ma mort

Elle m’a si longtemps encombrée
Il me fallait m’en délivrer
J’ai remonté tout le courant
Jusqu’à sa source, départ du temps
Pour en comprendre la teneur
Je reste pourtant ignorante
Du processus qui me hante
Qui a encore toute sa valeur
Mais je n’ai plus de mal à vivre
Du lot j’ai tiré mon épingle
Elle n’a fait que me faire grandir
Le monde est plein de violons d’Ingres
C’est dans la mort que je suis née
Dans les décombres oubliés
C’est de toi que je tiens ma vie
Alors ne te sens pas maudit
C’est le cadeau que j’ai reçu
Le plus beau, le sens du vécu
Et c’est de toi que je le tiens
Alors je ne lâche pas ta main.

Read Full Post »

C’était toi

Partout dans mes emportements
Dans tout ce qui faisait tourment
Il fallait traverser la tempête
Avec ses lots de bombes qui pètent
Chaque fois que j’étais vaincue
C’était toi mon amour déçu
Qui venait encore me sauver
Du vide qui partout m’enserrait
Tu étais là dans les silences
Bien plus présent dans ton absence
Que tous les autres réunis
Qui ne faisaient que le pari
D’effleurer sans même le savoir
La grande leçon du grand avoir
Oui mais voilà, si tu es là
Je continue encore pour moi
D’aller de l’avant pourquoi pas
En d’autres lieux d’autres états
C’est toi qui avais la raison
Car je plongeais dans la passion
Au risque d’aller m’y noyer
C’est ainsi que tu as sauvé
Deux individus disparus
D’antique époque si bien connue
Roméo et Juliette sont témoins
Tu auras eu le mot de la fin.

Read Full Post »

Illuminaire

Tout ce qui brille ne dort pas
Dit l’amiral qui s’arrima
Du vent dans la voile tu gonflas
Une grande gorge qui se déploya
Elle était si tentaculaire
La pieuvre aux ventouses de lumière
Que parfois j’avoue j’exagère
En écrivant ces quelques vers
Les six gales de l’été se sont tues
Devant les mouchoirs de l’émue
Mais comme elle est un peu têtue
Sur l’échelle du ciel elle a bu
La potion de ses cerisiers
A faire de croyances bouleversées
Réalisation du rêve en ENTIER.

Read Full Post »

Quand j’ai mis en route la turbine
Partout ça partait en débine
J’avais pas trop compris pourquoi
Une avalanche de petits pois
Courait encore dans le grand bois
La petite maison des collines
N’avait pas encore j’imagine
Les rideaux pour grimper les jours
Radieux allant vers l’amour
C’est comme ça qu’il s’était barré
Devant la plus grande des fées
Pour avoir trouvé ça barjot
De s’enfermer dans des barreaux
Depuis la belle fait escampette
Sans même jouer qu’elle se la pète
Mais ses bulles d’air au dromadaire
Finirent par atteindre son enfer
Il s’agit maintenant d’aller voir
Si de malheurs en désespoirs
Chacun peut se convaincre alors
Qu’un tour est fini tout d’abord
Joseph Kessel me donne ses ailes
Pour emprisonner l’infidèle
Mais diable d’homme m’a précédée
Faisant à l’innocence penser
Alors que maîtres enchantés
N’auraient plus qu’à vouloir s’aimer
Le décor peut sembler aride
Et mon écriture perfide
Mais le défi du paradis
N’est pas de se sentir ainsi
Alors recevez mes hommages
Croyez vraiment qu’il est dommage
De ne pouvoir réaliser
Un si grand rêve en son entier.

Read Full Post »

Sa magie

Dans mes lignes de fond
Il est venu s’aventurer
Sans même pourtant s’épouvanter
De mes poussières accumulées
Et m’acculant le dos au mur
Dans un discours sans nulle saumure
Il m’a déroulé le tapis
Qui m’aurait amenée chez lui
S’il n’avait pas anticipé
Le processus pour le dévier
Mais d’évier ou de lavabo
Il n’est ni sinistre ni pied-bot
Et clopin-clopant en riant
Il m’a tendu aux firmaments
Le plus bel outil de ma vie
Celui que mon espace remplit
Ses yeux rougeoient quand je lui dis
Qu’il est vraiment l’homme de ma vie
Mais je ferai preuve d’esprit
En n’étant pas trop esbaudie
Par ses discours et sa magie.

Read Full Post »

Ma préférence

Dessine-moi un métro
Chante-moi la zizanie
Un troupeau de moutons
Une grenouille deux brebis
Dessine-moi l’éléphant
Mangé par le « beau A »
La racine de printemps
Qui pousse son « petit a »
A aller de l’avant
Pour chercher dans ses bras
Cet amour d’autrefois
Qui n’attendait que toi.

Read Full Post »

Magistère

J’ai découvert une porte
Qui ouvre à d’autres dimensions
Et ferait pourquoi pas en sorte
Que j’explore ainsi sans le son
De nouveaux espaces éthérés
Ou de nouveaux champs dévoilés
Pour plus encore me faire croître
Sans plus jamais d’autres débâcles
Derrière le symptôme l’invisible
Dessine les fonds de l’indicible
Comme l’aveugle lirait tout en braille
On y découvre par le détail
Tout un monde bien au-delà
De l’existant de ce qui se voit.

Read Full Post »

Older Posts »