Elle m’a si longtemps encombrée
Il me fallait m’en délivrer
J’ai remonté tout le courant
Jusqu’à sa source, départ du temps
Pour en comprendre la teneur
Je reste pourtant ignorante
Du processus qui me hante
Qui a encore toute sa valeur
Mais je n’ai plus de mal à vivre
Du lot j’ai tiré mon épingle
Elle n’a fait que me faire grandir
Le monde est plein de violons d’Ingres
C’est dans la mort que je suis née
Dans les décombres oubliés
C’est de toi que je tiens ma vie
Alors ne te sens pas maudit
C’est le cadeau que j’ai reçu
Le plus beau, le sens du vécu
Et c’est de toi que je le tiens
Alors je ne lâche pas ta main.
Tu ne sais rien de ma mort
29 septembre 2011 par jobougon
Je sais un tout petit peu de ta mort
Mais j’aime et apprécie, ce que je sais de ta vie
Sans la mort, il n’y aurait pas la vie.
Sans ce processus de cycles, disparitions de façons de penser pour en installer d’autres, abandons de points de vue inadaptés, etc, nous ne serions pas si vivants.
Bonjour Jocelyne
Qui n’a pas pensé à la mort en se voyant au fond du trou , quand tout va mal
Moi-même j’y ai souvent pensé dans des moments atroces ou l’on est seul ou tout le monde vous tourne le dos ,même les MEILLEURS AMIS ou présumé tel .Plus de possibilité de se nourrir , plus de salaire puisque saisi , a cette époque on ne laissait rien pour vivre aux gens , la rue , puis un taudis pour vivre . Aujourd’hui , on est obligé de vous laissé au moins le RMA .Je n’ai pas voulu sombrer et m’ôter la vie estimant qu’il existait encore dans cette vie des belles choses à vivre .Il m’arrive encore parfois de me demander si j’ai fait le bon choix . Aujourd’hui en retraite et malade les emmerdes sont toujours là et il me semble parfois revivre les mêmes cauchemars qu’autrefois . Heureusement le moral est solide , mais pour combien de temps ?
bonne et douce journée Bisous
Ce temps qui reste est donc précieux, à traiter avec soin, déférence, et en retirer le meilleur de sa substance. Tout un programme.
Pensez que ce temps est derrière vous, regardez devant, mais goûtez tout de l’instant présent.
Bonne et douce journée
Bisous et amitié
Tu rejoins un peu une idée qui me travaille depuis qq années… Mais toi, en ayant eu à la fois le talent et le courage d’avoir su l’écrire ! Quand on découvre un jour que sa propre mort, on vit avec depuis la naissance, juske au moment où finalement on parvient à la voir en face. Après l’avoir si longtemps laissée dans l’ombre, mais non sans en avoir ressenti sans cesse la présence, pour le meilleur ou pour le pire.
J’aimerais même la mort si j’en sais la cause.
Claude Nougaro. Rimes
J’aime la vie quand elle rime à quelque chose…