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Archive for the ‘Berceuse’ Category

L’interview phare de deux stars de la plume, Cardamone Cyclopédie et Pléäde Pénélopédie

Sur une idée repiquée chez qui ? Encore lui ?
Nan, cette fois, on dira pas qui…
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paris-match-de-1967

PARIS MATCH de 1967

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Paris Match : Pourrait-on dire que vous avez conquis un public l’une grâce à l’image, l’autre grâce à la voix ?
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Cardamone : De qui parle-t-on ?
Pléïade : Les conquistadors seraient-ils ou ne seraient-ils pas ?
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Paris Match : Vous avez toujours l’habitude de répondre à une question par une autre réponse questionnée ?
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Cardamone : J’aime savoir exactement de quoi nous parlons, je suis une femme de précision, alors lorsque vous évoquez l’idée d’un public jusqu’ici ignoré de ma ligne comptable, je me permets d’envoyer du clair de l’une en illuminant la question.
Pléïade : Quant à l’image, vous savez bien qu’elle n’est que ce qu’elle veut bien être, et que conquérir en image une voix de l’être n’est jamais qu’une utopie bien sympathique, mais une utopie quand même, d’où l’image que j’adore tout particulièrement, je suis conquise j’t’adore.
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Conquistador
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Paris Match : Vous avez évoqué avec Juan Ponce de León la notion de pudeur. Comment préserver sa pudeur au sein d’une époque impudique ?
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Cardamone : La pudeur, c’est comme la confiture. Moins on en a, plus on l’étale !
Pléïade : Ce que ma sœur veut dire est en fait exactement le contraire, c’est à dire, que la pudeur, c’est comme la confiture, plus on en a, moins on l’étale.
Cardamone : Ce que ma sœur veut dire par là c’est que la pudeur, il s’agit d’abord d’en cueillir les fruits mûrs et à points, ensuite, les dénoyauter, les laisser macérer dans du sucre toute la nuit, puis faire cuire et mijoter longtemps jusqu’à épaississement et juste avant caramélisation.
La mise en pots se fait à chaud.
Pléïade : Aucun rapport avec le conquistador ?
Cardamone : C’est toi qui pose les questions, maintenant ?
Pléïade : Laissons Paris Match poser la suivante, tu as raison, ma sœur.
Cardamone : Mais à propos, qui est Paris Match ?
Pléïade : Oh, tu ne vas pas t’y mettre toi non plus !
Cardamone : Je me mets à ce que je veux, OK !
Paris Match : Bon, ça suffit maintenant ! Vous voulez déconquérir le public ou quoi ?
Cardamone : Ah, mais c’est vous le public ?
Pléïade : Pfff, c’qu’elle peut être bête parfois !
Cardamone : Je ne te permets pas, m’enfin, d’où tu viens pour me parler comme ça toi ?
Pléïade : De ventre de ma mère !
Cardamone : Je te signale que c’est la mienne aussi !
Pléïade : Et alors, on peut se tromper, non ?
Cardamone : Non, une mère ne se trompe jamais, compris !!!
Pléïade : Compris la frangine, mais baisse d’un ton, tu vas le réveiller.
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Les deux sœurs se tournent vers Paris Match qui ronfle dans un fauteuil les yeux grands ouverts.
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Paris Match : Qui a les yeux grands ouverts, est-ce le fauteuil ou bien est-ce moi ?
Cardamone : Mais enfin, allez vous nous dire qui êtes moi ?
Pléïade : Tu as entendu ce que tu viens de dire, Carda ?
Cardamone : Non mais je l’ai vu. Et puis si tu pouvais m’appeler par mon petit nom, franchement, Carda, Carda, comme si j’allais carder les chardons ensemble, tu n’arrêtes pas le progrès toi !
Pléïade : Tu préfères quoi ? Mone ?
Cardamone : Pour que je te lise ?
Paris Match : Alors les yeux, ils sont où ?
Cardamone : Pas dans ma poche, mon gros béta.
Pléïade : Ménage le, ma Mone sœur, il est encore un peu endormi !
Cardamone : Sous le coup, mouais !
Paris Match : Sous le coup de quoi mes bichettes ?
Pléäde : Bon, on va se calmer, là, parce-que sinon je ne réponds plus de rien, hein ?
Cardamone : Biche oh ma biche quand tu me regardes…
Pléïade : TA BOUCHE ! C’est lorsque tu soulignes, pour une femme précise, va falloir repasser !
Cardamone : Et aller, ça recommence !
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Paris Match : Vous avez compris qu’à l’impossible nul n’est tenu. Je vais donc mettre fin à cet interview faute d’avoir pu en placer une.
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Cardamone : Ingrat !
Pléïade : Toujours pareil, hein, la voix de l’image est muette ?
Cardamone : Et l’image de la voix invisible !
Pléïade : Vous ne vous en tirerez pas comme ça, comptez sur nous !

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Je compasse,
Tu compasses,
Il compasse,
Vous compassez,
Nous compassons,
Par tous les tons,
La la la
Ils compassent.
Cachons notre joie,
Sous des airs compassés.
Compassons,
Nos révolutions.

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Volatile

Prosper youpla boum
C’est la loi des imbéciles
Prosper youpla boum
C’est quand tout est difficile
C’est pas comme ça
Que l’on ira
A la campagne
C’est pas comme ça
Que l’on ira à la montagne
Prosper youpla boum
C’est la loi des mercantiles
Prosper youpla boum
C’est quand tout est versatile
Mais si tu veux
Que l’on s’oublie
C’est pas facile
Mais si tu veux
Qu’on se marie
Ce s’rait futile
Prosper youpla boum
C’est la loi de l’immobile
Prosper youpla boum
C’est quand tout est inutile.

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La banalisation
Sujet cruellement cuisant par excellence puisque bien souvent c’est une technique utilisée par les médias ou les dirigeants pour rendre supportables certains moments cruels de l’histoire ou encore certains travers odieux de la nature humaine.
Et bien je suis contre la banalisation. Cela vous étonne ? Ou pas ? Mais je trouve que rester vigilant et en éveil par rapport à nos propres petits défauts personnels (même gros défauts) permet non pas de combattre ceux des autres mais juste de ne pas forcément tout accepter dans ces évidences évidentes à tous sauf parfois à soi qui me mettent les nerfs en pelote même encore maintenant.
Car oui, c’est vrai, l’irritabilité peut faire partie de ma personne.
Et non seulement je ne m’en cacherai pas mais en plus je ferai en sorte que si c’est le cas ce soit pour de bonnes raisons et à bon escient et pour la bonne cause et tout ça tout ça…
…Tout ça pour en revenir à nos moutons qui ne sont autres que cette tendance naturelle qu’à l’homme, (entendre bien entendu les hommes et les femmes), donc disais-je cette tendance naturelle qu’a l’Homme à jouer de la banalisation devant un génie méconnu. Ou même devant une vérité qu’ils considèrent comme évidente et partagée alors que le monde autour de soi prouve bien que ce n’est pas le cas.
Voilà, il fallait que j’en parle. Sans bien sûr avoir ici d’exemple à donner mais juste que faire des généralités à partir d’un point de vue partagé n’a pas lieu d’être. Point un tout c’est !

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Berceuse

Endors-toi mon amour
Endors-toi contre moi
Demain il fera jour
Je serai encore là
Je te bercerai toujours
Là dans le creux de mes bras
Endors-toi mon amour
Endors-toi contre moi
Si demain nos vieux jours
Me séparent de toi
J’aimerais à mon tour
Te rejoindre là bas
Endors-toi mon amour
Endors-toi contre moi
Ce soir c’est notre retour
Dans la douceur de la soie
Qui a fait de nos contre-jours
Notre plus belle source de joie.

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