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Archive for the ‘Série pignouf 1’ Category

Organiser l’agenda ironique de février 2017 et n’y écrire pas ?
J’avoue, c’était tentant, mais je n’ai pas lâché.
Voici le dernier buis qu’on court.
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J’irai pisser sur vos tombes de Flora Dardennes
Aux éditions Latrines. Février 2017
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C’est l’histoire d’un chien fidèle qui voit mourir un à un les membres de la famille avec laquelle il vit et qui décide de s’installer dans le cimetière en attendant sa propre mort sans prévoir que le gardien se prendrait d’amitié pour lui et va donc le nourrir, le soigner et finalement l’adopter, ce qui permettra à Milton de rester auprès de sa première famille et d’aller régulièrement arroser les plantes de leurs tombeaux respectifs en levant régulièrement la patte près des pots et en apprenant à viser droit jusqu’au jour où Milton se rend compte que d’autres sépultures auraient bien besoin de ses soins et où il décide de s’occuper à tour de rôle de tous ceux négligés qui sèchent sur place et un jour va constater toute la beauté de ce jardin presque d’Eden construit grâce à sa fidélité sur les cadavres de plusieurs générations de morts.
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Ce livre fleuve a fait les grands titres des journaux :
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Liberté pour les cyclamens, « Le figaro »
Au-delà du géranium, « pèlerin magazine »
Les cyprès de la rivière Styx, « Libération »
Dépotez les chrysanthèmes, « L’équipe »
Le buis qui court n’aura pas lieu, « Les échos »

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Une petite pomme reine des cuvettes,
Montée sur des talons vachette,
Sévissait sous un gant pelure,
Haute comme trois fois son imposture.
Elle ordonnait ses cabinets,
Sur un principe de langue de fouet,
Lacérant sans modération,
Les sujets et leurs conditions.
Elle avait des ânes de combat,
Qu’elle menait durement à son pas,
Vivait sur un arbre dédié,
A accueillir et protéger.
Un jour elle cracha un pépin,
Dans l’œil vairon de la lunette,
Si bien qu’elle boucha le destin,
De l’évacuation secrète.
Les déchets vinrent à s’entasser,
En collection d’indifférences,
Montant jusqu’aux dernières branches,
Sans que la chasse put se tirer.
On fit changer les cabinets,
Rien n’y fit la pomme s’en fichait,
Sauf qu’elle dut un jour regarder,
L’amoncellement de ces déchets.
Outrée de voir la saleté,
La petite pomme vint à crier,
A ses larbins de dégager,
Toute cette crasse accumulée.
Les ânes de combat épuisés,
Ne bougeaient plus ni pieds ni pattes,
Et l’arbre était si desséché,
Qu’il s’effondra à leurs chevets.
Les négligences accumulées,
Avaient eues raison de ce nid,
Qui vivement laissa tomber,
La petite pomme qui du rouler,
Sans qu’aucun âne vint la sauver.
Je crois qu’une jument l’a croquée,
Et qu’elle est morte empoisonnée…

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Je propose la création d’une ligue de parents d’élèves qui se gèlent dans les amphis en février et qui ont le nez fin et si glacé qu’il en est cassant au point que toute sauvegarde nasale devient impossible sauf à en passer par une décongélation sous la douche brûlante du soir.

Genre :
« La ligue des parents d’élèves aux nez fins qui risquent de tomber en se cassant une fois gelés ».
C’est pas un peu pompeux ?
J’avais envie de rajouter, « et qui se douchent à l’eau bouillante pour le faire décongeler », mais j’ai eu peur que ça fasse trop sérieux.

Et puis la création d’une ligue contre les températures d’au moins moins huit mille afin de venir en aide à tous ceux qui se pèlent les hivers particulièrement durant les mois de février où un soutien de solidarité doit se déployer au mieux en vue d’éviter l’extension du processus de congélation du nez aux orteils, et si besoin interdire les meubles bas car ils risqueraient de provoquer des chocs d’orteils du fait de l’anesthésie due au froid et de les casser et ce, de façon irrémédiable.

D’autre part, il me semble judicieux de réfléchir à la fabrication de moufles chauffantes électriques pour pieds et nez, et de prévoir un prolongateur suffisamment long pour que les étudiants puissent utiliser cet équipement en partant de chez eux pour aller jusqu’aux amphis.

Il a été évoqué la possibilité de brûler les livres pour se réchauffer, hypothèse qui a été écartée du fait du risque de dégagement toxique des bibliothèques.

Idem pour l’idée de transformer les amphis en étables.
J’ai z’eu cris à l’idée de recommencer toute l’histoire.
On n’en est pas là, heureusement !

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Dior

De bobines en miroirs,
De turbines en frisoirs,
Elle avait bien du chien à couvrir ses ardoises,
Sans jamais donner rien à l’illustre comtoise.
Les travers sont pourtant de n’y voir que le bout,
Alors que sous la roue elle avait l’eau qui bout.
Qui sait si son esquisse ne prendrait de repères,
A d’autres escaliers que ceux de son notaire,
Mais elle glissa si fort sur la peau de banane,
Que tout l’écho qui fait que les yeux qui s’enflamment,
N’auront d’autres idées que d’aller s’y planter,
Dans la grande marée, dans la bourse dorée.

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C’était sans erreur de paupières
Dans la maison de mes arrières
Les retranchements faisaient lumière
Là où le moustique faisait braire

Ils ont occupé les fenêtres
A rire de tout et à renaître
Grattant un peu sous la prière
Ce qui désordonnait les aires

Un peu d’espace pour ces insectes
Ferait du bien à mes grotesques
Enflures de boutons à gratter
Une fois la piqûre terminée

Pas envie de sortir la bombe
Qui ferait d’une terre une tombe
Juste éloigner les beaux piqueurs
De ma sensibilité d’humeur

On a monté sur le châssis
Les toiles de maître de la vie
On a sauvé du paradis
Adam et Eve qu’étaient partis

Des fois ça veut pas dire grand-chose
Des déballages en forme de prose
Viseraient les vilains insectes
A ne plus piquer palimpsestes.

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Un sol en danger de fausse note
Reliait par son fil une porte
Lorsqu’un vent de discorde puissant
Vint menacer de claquer son battant
Le vent d’autant plus fulminant
Qu’il en devenait calomniant
S’accompagnait de son orage
Prenant la fausse note pour outrage
Se mit à souffler violemment
Faisant s’ouvrir la porte en grand
Rompit le fil qui reliait
Le sol qui ainsi s’envolait
Dans la bourrasque et les nuages
S’égarant à rompre son ancrage
Ne laissant plus aucune trace
Perdant ainsi ce qui rattache.

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La première habite bien sa demeure
La deuxième veut savoir si c’est l’heure
Pour l’instant dans la rue coquelicot
La troisième n’a pas le dernier mot
Au bout de la dixième pirouette
On arriva rue des charrettes
La première pirouette nous inquiète
A la deuxième on s’interroge
Au bout de dix c’est à Limoges
Qu’on atterrit rue du bon tour
Une pirouette c’est comme un bonjour
Ca n’a jamais ni queue ni tête
C’est juste fait pour faire la fête
Pour rire et surtout s’en repaître
Sans provoquer aucune défaite
Au bout de dix il y a onze
Pas besoin de heurtoir en bronze
Des pirouettes comme on n’en fait plus
Qui ne s’avouent jamais vécues
Ne pas trop les prendre au sérieux
C’est dérision et pas qu’un peu
Si démêler la grosse pelote
Pas toujours garnie de jugeote
Nous mène parfois bien au-delà
Ne choisir que ce qui nous va.

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Ce sont trois lettres reçues ce jour
Qui me convient vers les discours
Sur les passions de l’amour
Je ne sais plus que dire
Si ce n’est le bonheur
Que j’ai eu à les lire
Sans nul relent d’aigreur
Comme présage à l’invite
De sa nuance abstraite
Où ses humeurs secrètent
Des clapotis magiques
Une vague s’élance là
Et ne retombe pas
Transportant son écume
Comme une pipe à la lune
Et j’attends le facteur
Comme d’autres attendent l’heure
De ces doux rendez-vous
Qui vous mettent à genou.

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Il suffit de bien peu
Pour déclencher une guerre
Hier sous de faux airs
Ma langue fourche un peu
En renversant conter
Que n’avais-je donc fait
Car c’est sous un tollé
Et non sous une étole
Que j’me fais incendier
Par la petite Carole
Montée sur ses talons
Aux allures de moellons
Qu’était pas enchantée
D’avoir été traitée
A l’envers d’éclairée
Et qui pour se venger
Ne sachant que trouver
Me sort le mot bâté
Des rires incoercibles
Vinrent du dictionnaire
Qui des mots est la bible
D’un ton tout débonnaire
L’animal s’anima
Et c’est lui qui fusa
Basculant la beauté
Puis encore la bonté
Pour finir par tacheter
Alexandre rit beaucoup
En s’armant de son phare
Mit fin à la bagarre
En se moquant de nous
Le dico tout penaud
Repris forme de crapaud
Mais Carole dans une moue
Nous cherche encore des poux.

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C’est la suite de l’histoire
Du petit bateau vivre
Un chien même sans nageoires
Ca vous sauve du pire

N’empêche qu’au beau milieu
Du plus fameux déluge
C’est le fils du bon Dieu
Qui faisait du grabuge

Lui qui marchait sur l’eau
Mais savait pas nager
Il faisait pas son beau
Si tant épouvanté

A grelotter d’effroi
Devant l’horreur du geste
Il criait pas de joie
Et retourna sa veste

Il écarta les eaux
Pour faire passer Moïse
Et vira de surprise
Toutes les trombes de trop

C’est Marie-Madeleine
Qui calma sa panique
Elle tricota sa laine
Pour lui faire une tunique

Puis à vivre tranquille
Auprès de sa fontaine
Il règle des broutilles
Et la vie le promène

Jésus aurait bien pu
Vieillir ainsi longtemps
Mais sa gloire n’aurait su
Résister tout autant

S’il n’avait pas trouvé
Sur son chemin la croix
Faite de ces pieux bois
Qui font les crucifiés

Le petit qui panique
Coula dans les grands fonds
Cloué les yeux tout ronds
C’est la mer qui l’habite.

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