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Archive for juillet 2014

C’est un peu comme un éléphant,
Avec une mémoire de géant,
Qui trace un chemin dans l’histoire,
Pour éclairer ses accessoires.
Un peu comme un spectre du temps,
Qui s’enracine aux fleurs des camps,
Et fait pousser dans les sous-sols,
Une fois encore une idée folle.
Cette fois la chute n’aura pas lieux,
Le chat botté est suspicieux,
Et la nuit défait ses lacets,
Pour ne pas manquer de respect.
Relents soufrés de liturgie,
Méritent bien que je sourie,
Sa chanson m’est par trop connue,
Et je décline ce qui me tue.
Si son piquant est épicé,
L’œil impertinent du passé,
Qui aiguillonne sans traverser,
Peut bien aller se rhabiller.

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Et puis le stigmate du rat,
Du cafard, du pied-plat…
Moi je diverchiffie, sans la gerbille,
La fermentation du coup je distille,
Et ça te fais un tord-boyau, mon ami !
C’est pas non plus le paradis.
Je t’en collerais, des pieds dans le plat,
Des cicatrices, des langues de chat,
Des torpilles et des poissons fats,
Des visse-bonnets un peu plus droits.
N’empêche l’avait bien mérité,
Juste il avait trop dépassé,
Le mur du fond et du requin,
L’avait éclaté son tympain,
D’avoir ourdi le mur de Lourdes,
Sans penser qu’il était pas courge,
Mais tête brûlée tant est difforme,
L’œil du vautour qui le dégomme.

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Expressions

Pas de boogie woogie avant de « yeah » faire vos prières du soir « yeah ».
Il est à quelle heure le concert ?
Le flâneur
Je sors sur les pattes extérieures de mon appartement
A l’est du balcon, la terrasse est un peu à l’ouest

Lire de travers

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La part d’époussetage

De dérision, en dérision,
De part en part, coups de chiffons,
J’étais pas une fan du ménage,
Et pourtant j’ai frotté l’orage.
Et d’expressions, en expressions,
Tous les travers, les détersions,
J’ai fini par tout nettoyer,
Une fois les conflits, terminés.
Bien sûr je voulais des poèmes,
Des déclarations, des extrêmes,
Et des baisers et des je t’aime,
Bien sûr j’espérais l’utopie,
J’avais vu en toi un ami,
Bien sûr,
Mais d’illusions en illusions,
De rêves en rêves et de fusion,
J’ai pas vu la poussière venir,
Et les toiles d’araignées grandir,
Et de passions, en démissions,
De petits mensonges en question,
J’ai fait une tendinite cognée,
En essayant de l’astiquer.
J’étais pas une folle du ménage,
Pourtant j’ai mis bien du courage,
Mais quand t’as poussé ta tornade,
J’ai cru finir en chiffonnade.
Alors bien sûr,
J’ai replié tous mes torchons,
Et je suis sortie pour de bon.

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Détourner la tournure

Un rat qui tourne dix fois sa langue,
Pour dénoncer qu’un navire tangue,
Au risque d’aller s’échouer,
Est un animal distingué.

Une écrevisse qui se dévisse,
Pour lorgner un panier d’indices,
Se tourne dix fois les antennes,
Autour du mât de la misaine.

Là-dessus un tambour des sables,
Aussi muet qu’impénétrable,
Va tourner dix fois sa baguette,
Sans la magie de la tempête,

Ni contourner le capitaine,
Aussi sourd qu’une coupe pleine,
Evitant pile et de justesse,
Le naufrage d’un navire d’ivresse.

Moralité quand on entoure,
Dix fois de silence les contours,
On finit par s’en échapper,
En queue de poisson mais en paix.

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Vous avez un award

Mais quel désordre ! Je suis sûre d’avoir promis à une internaute de répondre à un award mais je ne suis pas fichue de retrouver le commentaire qui me le décernait ni de me souvenir de la personne en question. Par contre, je viens de retrouver l’ébauche de ma réponse que j’édite quand même.
Ceux qui voudraient se l’approprier sont les bienvenus.
Amusez-vous bien.

Vous avez un award

1. Quelle est votre boisson fraîche préférée ?
L’eau
2. Quel métier n’auriez-vous pas aimé faire ?
Président de la république
3. Quel est votre mot préféré dans la langue française ?
Néanmoins
4. A quelle époque auriez-vous aimé vivre ?
La nôtre
5. A quel(s) jeu(x) jouez-vous ?
Le yam’s, le rami, la bonne paye, le triomino, et bien d’autres encore.
6. Quelle est la qualité que vous préférez (par exemple chez vos amis) ?
L’authenticité
7. Quel était votre but en créant un blog ?
Partager mes écrits
8. Si vous deviez écrire un livre, de quoi parlerait-il ?
D’amour et de mystère
9. Quelle œuvre d’art vous a le plus marqué ?
Le buisson de Van Gogh
10. Dans quel domaine aimeriez-vous être doué ?
Dans la clairvoyance
11. Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire ?
Tu as bien agi

Les 11 anecdotes sur moi

1 – Pas très douée en cuisine.
2 – Et pourtant reine des crêpes.
3 – Amoureuse de la poésie.
4 – Esprit lent.
5 – Du coup, toujours un peu un train de retard.
6 – Mais déterminée et endurante.
7 – Mon livre de chevet n’est jamais le même.
8 – Mais s’il fallait n’en garder qu’un, ce serait le petit prince, d’Antoine de Saint Exupéry.
9 – Recherche clefs ouvrant vers la liberté intérieure.
10 – Pour en faire profiter aussi les autres.
11 – Parait qu’étant petite, j’étais souvent « dans la lune »…

Mes questions

1 – Quelle est votre passion la plus précieuse ?
2 – Trouver un adjectif pour vous caractériser.
3 – Quel est votre signe du zodiaque ?
4 – Quel est votre film préféré ?
5 – Etes-vous plutôt introverti ou extraverti ?
6 – Une raison d’avoir choisi de créer un blog ?
7 – Votre couleur préférée ?
8 – L’aliment que vous détestez ?
9 – Salé ou sucré ?
10 – La qualité que vous appréciez le plus ?
11 – Le défaut que vous supportez le moins ?

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Le canon de la dérision,
N’est pas toujours bien opportun.
Et pourtant toute la question,
Est bien relative à chacun.
Quand c’est sieur De La Quichottière,
Qui veut montrer ses belles manières,
En allant porter son égo,
Comme d’autres portent le chapeau,
C’est d’opter pour un béret Basque,
Qu’il se prit à être fantasque.
Je suis coiffé d’un conifère,
Aussi aplati qu’une civière !
De queues de pie en hauts de forme,
Je ne rentre pas dans la norme !
Voyez comme on porte l’égo,
L’égalité de mon cerveau,
N’a pas de méninges dans la bière,
Et les trous de mon ciboulot,
Sont des bouffonneries qui m’aèrent !
Mais quand il s’aplatit en crêpe,
Mon citron bourdonne comme une guêpe,
Un bourdon fredonne sous mon crâne,
Pour que de ma cervelle émanent,
Des fusées aux poisons mortels,
Qui vous envoient direct au ciel.
Sieur Quichottière coiffé d’aura,
Aurait-il ou n’aurait-il pas,
Coiffé le poteau de sapin,
Dans le cimetière de demain ?

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Les éclairages des frissons d’onde,
De toute leur lumière nous inondent.
C’est un horizon fugitif,
Mais il est communicatif,
Et sa lumière guide nos pas,
Aussi sûrement que la foi.
Ils n’ont pas besoin d’une église,
Mais à eux-mêmes ils se suffisent,
Car leurs racines en profondeur,
Ont toujours le goût du bonheur,
Et manifestent leur puissance,
Pour peu que la persévérance,
Ne soit jamais mise en défaut,
Par la chausse-trape des tombeaux.

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Progression

Que fais-tu sous la pluie ?
Je cherche mes sabots.
Ils ont fait le pari,
D’être les deux joyaux,
Qui guideront ma vie,
Aux sommets les plus hauts,
Même au cœur de la nuit.

Que fais-tu sous le marbre ?
Je vais chercher un arbre,
A la barbe des morts,
Pour qu’ils lui donnent tort,
D’avoir poussé mon âme,
Bien au-delà du drame.

Ne plus rien espérer,
Sinon que la vie passe,
Et que mon cœur se fasse,
A vivre sans projets.

Verser jusqu’à mes rêves,
Dans le puits de l’oubli,
Sans puiser l’énergie,
Qui m’offrirait sa trêve,
Et oublier ton nom,
Ton visage, tes ravages,
Oublier même le son,
Du froissement de page,
Que la fin vient tourner,
D’un souffle condamné.

Tiens, ce sont mes sabots,
Et sous leur air vieillot,
Ils me guident encore,
Vers de nouveaux transports.

Et sous l’arbre funèbre,
Coule encore la sève,
Où croît la belle vigueur,
Des courants de l’ardeur.

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Créatures de l’incrédule

Un crabe au crâne craquelé,
Se cramponnait à une cravache,
Avec l’un air craintif et bravache,
D’une crapule crachant un crapaud.

Un crabe qui cracherait un crapaud,
Sur une croix criblée de couteaux,
C’est pas chrétien et de surcroît,
C’est crâneur mais ça croasse pas.

C’est comme une critique de crétin,
Qui fait d’une croisade un destin.
Dieu créa toutes les créatures,
Sans craies ni sans caricatures.

J’ai décroisé les pattes du crabe,
Son cri déchire toutes les syllabes,
En croissantes récriminations,
Face à leurs points d’exclamation !

Du cran pour vaincre l’esclavage !
Le crime avait ses avantages,
Crever du crochet le déni,
Crucifie toutes ses tromperies.

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