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Archive for the ‘Grain de trop’ Category

Très chère Madame, j’accuse la réception de n’être qu’une pâle copie de vos mots. Vous m’aviez habituée à plus aigu, plus lacérant que ça, et je ne peux que constater combien la pâleur de vos particules d’ouvrages lignifugés sortent des rangs de nos clichés les plus transparents qui soient, mais n’atteignent pas la dimension du quart de la feuille de papier entière, qui, soit énoncé au passage, ne s’est pas fêlée pour l’autre demi-cinquième, mais est bien mâchée et remastiquée en pourcentage inconnu de nos services comptables. Je dois reconnaître par contre que votre piment de voyelle est d’un tout autre monde. C’est donc armé de ma tronche en cuttercut biaisé que je déségloquerai les deux premières lettres résiduelles en m’interrogeant sur la qualité étonnamment parfumée de vos éxéglocutions, digitalement parlant, que nous catacyclopédirons immédiatement en donnant un peu plus de cervelle à nos, ah, on me dit de ne pas les citer, je ne parlerai donc pas des moutons qui se comptent à pas lents, jusqu’à ce que sommeil ne s’ensuive pas toujours, car il arrive parfois que le…
Ah, on me dit de ne pas citer non plus le loup, donc laissons le sous le silence. Le silence, ça saoule. Remarquez bien qu’avec quatre pattes à son actif il a un équilibre hors du commun.
Voilà donc une proposition que me refourgue donc le vieux Noël ! Quel poilu des deux mains celui-là ! S’est-il foiré, pas frit de vous écrire lui-même que les verbes hauts et les syntaxes décentrées, lui, il n’a pas les yeux pour les parcourir en face des trous. Il a une déjante à gauche, c’est ce qu’aurait dit le document incisif.
C’est pourquoi : Primo, voilà ce que je vous propose.
Vous allez commencer par trier les premiers jets, puis nous regarderons ensuite les horaires des suivants. Le vol 4985 en direction de Singapourien me semble correct, ils ont du papier W-C imprimé à l’encre d’œil de biche, mieux que le pied, c’est exactement ce qu’il nous faut.
Ensuite, vous ferez exactement le contraire de ce que je vous dirai. Quand je prononcerai ardoise, vous ferai la tuile, vous comprenez ?
Par exemple je dis Balthazar vous dites ?
Vous dites ?…
Je vois, on n’est pas rendu.
Bon, assez épilogué, sans sept ans d’insupportable légèreté de Noël, vous ne changez rien à vos écrits, vous continuez comme bon vous inspire votre loufoquerie légendaire.
Et j’arrive.

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Ma participation à l’agenda ironique de Mai chez Emilie. Qui s’associe avec Camille pour ce faire.
Les liens si j’ai bien compris sont déposés chez Camille et les votes se feront chez Emilie.
Je crois que je viens de cafouiller, ça commence bien ! Je viens de déposer le lien chez Emilie, irai sans doute tenter de voter chez Camille, aïe aïe aïe !
Mais où est donc Ornicar ?

Après une longue, très longue gestation, gestation, gestation, gestation…
– Echo taisez-vous !
Ainsi parlait Narcisse, et non Zarathoustra.
L’accouchement de l’œuf en forme de pont fut difficile, laborieux, pontifié.
Mais où Eyre-je ?
Perdrai-je un fil d’humour à l’ironie ou bien est-il soyeusement enfoui si profondément que je me demandasse s’il l’est encore ou ne l’est plus ?


Le prochain pont sera révolutionnaire ou ne sera pas

 

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Les ponts des jours fériés sont les architectes des pauses légales dans les agendas de nos emplois, pour peu que nous soyons salariés d’une administration. Ainsi, le dernier du calendrier a relié le jeudi 5 mai 2016 au dimanche 8 mai de la même année, (étonnant non?) en passant par l’élévation des piliers de l’ascension du fils de Dieu pour arriver à la victoire, celle célébrée du 8 mai 1945.
Pour peu que le piéton qui emprunte ce pont s’y penche, non pas qu’il risque de tomber à l’eau, mais bien qu’il imagine quel voyage dans le temps il vient de faire.
Il vient de passer de 33 ans après l’an zéro à l’an 1945 alors qu’il est déjà en 2016.
Wouarf ! Direz-vous. Ceci est la magie de chronos, il est inclus dans le présent, puisque les traces du passé sont bien encore lisibles, mais dites moi ? Toutes ces traces d’histoire, par qui sont elles retracées ?
Bien, amusez-vous à une petite expérience très simple.
Vous êtes dans un groupe d’au moins dix personnes, la première dit une phrase à l’oreille de la seconde qui doit le répéter tout bas à la troisième et ainsi de suite.
Vous avez tous entendu parler de cette expérience, n’est-ce-pas ?
Une phrase telle que «
Logiquement, le 8 mai a toujours lieu le même jour de la semaine que le 1er mai » peut tout à fait ressortir en « Naturellement la victoire est d’avoir fait d’une fête du travail un jour chômé ».
Ainsi vont les architectes du calendrier, qui rythment des saints et des fêtes du souvenir ces grands moments marquants d’une histoire de l’humanité qui nous relie, à travers les valeurs qu’elle véhicule, construisant des ponts voués au repos à ceux qui ont loisir d’en bénéficier.
Je passerai sous silence le jour pont non férié imposé, payé en congé annuel par le travailleur lui-même.
Les attaques successives de réformes des jours fériés, venant de nos dirigeants politiciens, qui tentent désespérément de sauver l’équilibre budgétaire du pays, tout en maintenant une impossibilité opacifiée d’aller voir la gestion de la bourse nationale pour le commun des mortels.
Je passerai sous silence une nette tendance à vouloir resserrer les cordons d’une bourse quasi aussi mystérieuse que les comptes de l’état.
Laissant exsangues et sans forces les plus petits citoyens sur l’échelle du revenu.
Ainsi, les ponts, qui n’en reviennent pas, nous amènent directement au prochain, celui qui va relier notre bonne fête nationale du 14 juillet 1789 au dimanche suivant, celui du 17 juillet 2016, sainte Charlotte ayez la grande Brontë de prier pour nous.
Seront nous encore debout la nuit ? Quelle genre de révolution voulons-nous faire ?
Dans quel monde avons-nous envie de vivre ?
Alors une révolution, oui, mais sans mort s’il vous plaît. Sans victimes, sans chasse aux sorcières, sans tyrannie, sans domination.
Avec du jeu, du soin, du recul, de la cohésion, du rassemblement, de la construction, de la joie de vivre, de la créativité, j’en passe et des meilleures.
Suis-je utopiste ?

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Une histoire de fil qui se déroule, associé à une machine à en découdre, voilà de quoi alimenter les réflexions studieuses de nos étudiants en herbe d’âme. A chercher à comprendre à la fin tout est tellement bien rangé que la vie elle même s’en trouve anesthésiée. Une étiquette sur les pots de malchance, une autre sur les pas de pots qui marchent sur le fil, ou encore comment faire rentrer les âmes dans des cases. C’est tellement plus simple ainsi.
Donc la méthode, c’est d’avoir un mode d’emploi, une procédure, et de la suivre à la lettre. C’est ainsi que je devins une femme de lettres en allant aux toilettes. Imaginons un segment W-C dans le graphique où l’ordonnée est le champ du connu, et l’abscisse le champ de l’inconnu. Soit un angle O-Q-P, situé sur ces points précis. Je vais donc devoir réfléchir à comment ouvrir le triangle WO-Q-PC ainsi constitué afin de pouvoir π c. Partant du point commun C, il m’apparaît nécessaire de voir si la bobine est ou n’est pas. De plus, une vérification s’avère nécessaire, le rouleau peut-il s’assimiler à une bobine ?
Ainsi, de fil en aiguille, le C serait le semblant d’une clef, à trois quarts de lettres prêt.
Pendant ce temps, j’aurais largement eu le temps d’aller sonner chez la voisine, ou encore d’aller soulager ma vessie derrière un arbre.
Bref, il est des raccourcis qui font chemins de traverse, ou pas.
La méthode du bout de la bobine serait à ce titre une étiquette de plus.
Mais au fond, si je retire tout, que reste-t-il ?
Rien.

Chez carnetsparesseux, une histoire d’agenda ironique suspendu au fil d’avril, voilà de quoi gazouiller sur le fil des mathématiques littéraires.

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J’ai connu un résistant du travail qui un beau jour eu l’idée lumineuse de se jouer du système productif en allant chasser le lion des savanes. Voici un témoignage de son mouvement.
Si cela pouvait en inspirer d’autres, ce serait merveilleux, le monde reprendrait sa couleur originelle. Merci de venir lire ce courrier qu’il adressa à sa propre personne.
Et venez vous joindre à la résistance si le cœur vous en dit.
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Monsieur le directeur de ma conscience professionnelle.
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Je vous écris du fin fond de la brousse afin de ne plus être victime de surmenage. C’est que voyez-vous, passer du burn-out d’août au out de septembre demande quelques précautions d’usage. Ma santé décline, et obtenir un rendez-vous en brousse est plus compliqué qu’il n’y paraît. Il a fallu louvoyer longtemps pour ce faire, et le dispensaire a fini par le fixer mardi prochain, date à laquelle, quelle mouche me pique, je serai en vue d’être fixé sur l’origine de ma neurasthénie. Le résultat de la démarche ci jointe ne devrait pas se faire attendre. Toute conviction autorisée, je reste confiante sur la pandémie Tsé-Tsé qui s’est abattue sur tout le pays. Quelques chercheurs mènent des travaux sur un vaccin, mais pour l’instant, seul le repos semble être efficace. Vous comprendrez aussi que mon arrêt de travail se prolonge au regard de mes états de service, et vous prie de bien vouloir agréer, monsieur, l’expression de toute ma grande considération. Si le médecin du travail souhaite de plus amples désinformations, il lui suffira de prendre contact avec le généraliste référent du dispensaire.
Je précise enfin que le brun-out, c’est tabou, on en viendra tous à bout. Je reprendrai donc mes fonctions au sein de votre rétablissement lorsque le médecin conseil de la sécurité sociale me donnera le feu vert. J’éviterai cependant de passer à l’orange sanguine, et continuerai à chasser le lion en pleine brousse jusqu’à ce que mort s’ensuive, ou pas. Il me semble que les braconniers ont assez fait de dégâts comme ça. Ce sera donc ou pas. Ebola sévit sur le singe des savanes, monsieur, bien heureusement, vous me proposez un poste futur en pleine forêt d’Amazonie, c’est du luxe. Les bûcherons y sont de deuxième génération, et la hache n’a qu’à bien se tenir.
Je tiens à vous remercier de votre patience à mon égard.
Votre dévoué Jason.
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Voilà, j’ai admiré son style, je voulais partager ça avec vous, et je sens comme un message d’espoir dans ce courrier officieusement officiel. Pourvu qu’il fasse des émules…

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Pour la faire brève…
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De lois et de couleurs.
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– Oh la vache !
– Mais on est où là ?
– Tu as pas vu la saucisse, là, qui se prend pour Marylin ! Elle en a perdu ses escarpins !
– Meuh ! C’est quand même la seule qu’a pas l’air compassée dans l’histoire.

– Mais regarde la tronche des autres ! Marie-Antoinette pose pour la postériori, euh, postérieurité, avec tout ses falbalas, elle s’est habillée en rideau ou quoi ? Avec ses p’tits nœuds partout, pire que la princesse de glève !
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A ne pas signaler avec des pincettes pour le faux concours chez Anne :
https://annedenisdelln.wordpress.com/2015/08/29/faux-concours-pour-sourire-et-rire-ou-pas-agenda-ironique-de-septembre/

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Episode précédent : https://jobougon.wordpress.com/2015/08/20/retour-a-lage-de-bronze/


Bastet, devant tant de démordements de ses congénères d’adoption semblait perplexe. Cela peut sembler curieux, la perplexité, c’est encore plus fort quand on s’y jette à corps perdu pour en saisir toute la subtilité. Il fallait don-faire preuve d’inventivité, soit on découpe, soit on ne découpe pas. Le choix en devenait carrément Merlinien, pour ne pas dire Corné dans les angles. C’est que le papier est cher et rare, les arbres disparaissaient de la forêt à vue de groin, et il ne fallait pas compter sur le grand dentu pour garoufier tout ça. Patience devint le maître jeu de mot de la planète des clans. Il fallait restaurer tout ce barda et vite. Sinon, il en coûterait au fessier d’échapperon gauche.
Dans ces cas là, elle avait une technique imparable.
Elle cassait un vase en s’écriant.
– Assez ! Ou acier, un truc comme ça. J’ai la mémoire en vrac ces derniers temps, veuillez m’en excuser, c’est que je relisais avec délectation « pourquoi j’ai mangé mon père » quand ça a sonné dans ma porte, ouvrant une sorte de fenêtre au Mistral décoiffant, emmêlant mes cheveux étroitement, vous comprendrez peut-être la gène et la confusion dans laquelle cela me jeta.
Devant tant de rage exprimée, les clans réunis ouvrirent de larges yeux, c’est une fois encore le vieux philosophe qui devint intervenir.
– Mais qu’est-ce donc que ce langage châtré notre reine ?
– Et le monde, et la colonne d’Alexandre, vous en êtes où ? Vous ne croyez pas que vous allez vous reposer ainsi sur vos lauriers, César ! Il serait temps d’envoyer vos boulettes sur ce curieux palais que je vous ai construit. C’est un park d’ailleurs, cristal park, vous connaissez. C’est plus nature que le parpaing, dans les constructions, plus dirable et surtout plus miroirflétant. Bougez vous les séries en questions.
Et Bastet leur tourna le dos en piaffant et tapant du pied, les laissant cois et esbaudis par la chute.
– Bordel, mais elle va pas nous lâcher maintenant celle-là !
Dada, léger rictus aux lèvres, fit remarquer simplement.
– Croyez-vous qu’elle soit capable de prendre la fuite celle-là ?
Platon se cura discrètement le nez en réfléchissant puis, philopoufflat en ces termes :
– La bête à bon sens me tangue à la fois sa valse lente et son pas de côté. C’est furieux, un truc pareil ! Elle piaffe comme un oiseau qui volute une parade de Havane, soit-dit en passant. Elle est comme un oiseau des forêts, chevillées à flanc de côtelette dans le plat de mouton qu’est notre monde. Aller, on se magne, elle en peut plus d’être là. Construisons le ce park cristal.
C’est ainsi qu’ils se mirent au travail de concert, bien contents de se trouver d’accord que l’union fait la force et que le boulot est plus vite fait en équipe.
La suite nous dira si le park avance. C’est Nono qui va être content. Depuis l’temps qu’il avait pas rejoué la scène, il était grand calendrier de s’y remettre.
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calendrier-le-chat-2015
Les JO pouvaient se préparer.

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Dès maintenant, commencez à ne plus mourir de rien, mais à vivre de tout.

Des cahots du carrosse, De la fée Carabosse, Des crépitements de craie, Sous la semelle des fées. De la semence opaque, A la clémence obscure, Du silence qui murmure, Qu’elle est aphrodisiaque, Des chevaux qui s’emballent, Où les aimants s’installent, Et du son qui l’emporte, Sans logique ni raison, Au delà du ponton.

La jubilatatoire s’entonne, tâtonne, siphonne et se mâchonne, tel un tapir venu à Paris en tapinois sans partition.

Les conséquences de nos inconséquences nous rattrapent toujours.

Jardin d’Eden,
Un livre,
Posé sur une table.

Opter pour un chignon sur rue qui se fiche des jours du temps, des augustes rivages, de l’insolente griffe d’une fantaisie de caractère, de l’équarrissage homogène des volontés prêtes à revêtir une morale conformiste, des contraintes familiales, des comptes à rendre et des professeurs de crastination en tout genre, mais qui tient pour intouchable la saveur aigre-douce amère du sentiment qui se nomme Amour.

Micro-saut de lupus à contre-sens du poil. Le seigneur nous a dit : Persécutez-vous les uns les autres. Nihilez-vous les uns les autres. Distinguez-vous les uns des autres. Dangerosisez-vous l’un sur l’autre N’en rosissez pas pour des prunes.

Un tapir parti à Paris sans son air.
La lumière seule n’y suffira pas. Il faudra du grain à moudre, L’étoffe à coudre, le pain d’épices, La croûte devra se détacher, Mettant bas le vif du sujet, A la jonction de nos deux ombres.

La quarantaine désaxée : Celui que je préfère n’est pas encore écrit.

Elle est cuisante, la proximité à soi-même. Aussi cuisante soit-elle, elle nous ramène à notre flamme, là où il n’est aucun mot pour dire ce qui s’agite.

Ma plus belle extension d’arbre : Hargneuse junior.

Défractation de l’acuité. Il est grand temps, Que j’aille me coucher…

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