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Archive for octobre 2012

Austérité remarquable

Dans les feux incendiaires de l’horizon
Brûlent encore les papillons
On dirait comme des illusions
Qui dansent aux feux des floraisons

La présence d’hier remarquable
Devenue inimaginable
Redessinait dans les sous-bois
Quelques idées si incroyables
Que le chant nouveau de la foi
Frottait ses ailes sur le renvoi
Dénoué sur un air notable
Dépourvu d’un je-ne-sais quoi
Pourvu d’un trop plein raisonnable
Colorant les ailes d’autrefois

Mais l’horizon est incendiaire
Sous l’alinéa subsidiaire
Croire à l’être telle est la question
Quand nulle clef n’ouvre la prison
Du trait de considération

La fontaine se fera jouvence
Pour peu que l’art de la nuance
Colore le sable de sa mouvance
Où nos pas résonnent en silence
Sous l’horizon qui s’embrasait
Dans le sous-bois de nos secrets.

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Fables mouvantes

C’est la fontaine qui de son chant
Racontait l’or du firmament
Sous le sable où enseveli
Le satellite suit le récit

Le marécage ouvrait un œil
Aussi étonné que la feuille
Où vient s’inscrire en indivis
Le verbe que le regard déplie

La granulosité du sable
Faisait un bruit considérable
Mais l’étoffe cachée sous le grain
Etait en soie et mer d’airain

Amortissant le doux tonnerre
Pour ne pas tomber sous la terre
Bruissant de mille ailes vaporeuses
La fontaine devenait songeuse

Sous la mouvance du drapeau
Qui remuait sous le chapeau
L’eau déclinait sa connaissance
Pour guider l’astre vers sa naissance

Pendant que le verbe indivis
Chante la joie qu’un ciel déplie
L’épeautre et le vin seront bons
Pour qui reconnait la question.

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Mille morts sociables

Et quand décharnée
La belle squelettique
D’une lame ascétique
Nous déclare la paix
Ces mille morts étincelantes
Remontent encore la pente
Promenant sur la crête
Une lune qui reflète
Le couperet du ciel
Et l’œil providentiel
Du rayon de soleil.

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Vers lesquels coulent d’autres rivières
Et où s’épanche l’or de la Terre
Rimes ensablées sous mes paupières
Soyez encore dans la lumière
Déployez vos ailes vers des cieux
Etonnez dans l’art d’être vieux
Loin de la tristesse et l’ennui
Unis à l’étoile de la vie
Nouez votre âme à l’arc-en-ciel
Et allez butiner son miel.

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Ne rien jeter

L’aspect solide de la démence
Découpe l’éclat du verre brisé
Mais garde son éternité
Comme une assise à faire sa danse
Si le socle n’a rien de solide
La faille laisse entrer le sordide
Comme une lame de mer déferlante
Brûlante de lave en pic de Dante
Le créateur est bien ailleurs
Dans la complicité des cœurs
Dénoués de toutes les chaînes
Mais vivant l’instant de bohème
Où tous les éclairs se promènent
Dans l’impulsion de la grande veine
A dépiter l’entaille coupable
Redéfinir l’épouvantable
Pour en finir à la folie
Aller se fondre dans sa nuit
Echouer dans un ciel d’aurore
Et saisir encore par le mord
L’aspect sordide de la démence
Dans le clin d’œil de sa clémence
Le paradoxe de sa lumière
Le libre cours de tous ses vers.

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Cor de brume sans visage en trait de caractère
Redéfinit l’image en impression d’hier
D’où vient encore longtemps la brisure des ailes
Le bruit d’une arme à feu le guet d’une sentinelle
En tapissant l’écho d’une feuille qui s’embrase
Résonnance en accord ébauche qu’un rire écrase
Et l’air qui se respire se viderait de tout
Pour laisser la rosée s’abreuver en dessous
D’une lune retirée sur l’écueil de sauvegarde
Allant y déchirer les cieux où elle s’attarde
Ronde et pleine elle s’emplit de douceur au présent
Pour donner au soleil son aspect éclatant
Où se découpe encore la brisure de glace
L’entaille de la blessure le parfum de la trace
La demeure immortelle du cuisant souvenir
Eclaté de tristesse par l’étoile bleue d’un rire.

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Tant que la vie est là

Les cœurs brisés de mille manières
Savent trouver l’or dans les ornières
Car à jamais ils ont compris
Ce qui fait le goût de la vie.
Ces douces attentions délicates
Qui viennent résonner en sonates
Font leur quotidien à œuvrer
En y construisant la beauté.
Si parfois derrière les barrières,
Tétanisés sans trouver d’air,
Ils restent paralysés sous l’or,
Incapables du moindre effort,
C’est que le temps n’est pas venu,
Mais dans le désert des reclus,
Reste encore l’étoile de l’espoir
Pour ceux qui sauraient encore voir
Sous le néant les arrosoirs
Vertueux que sont nos prochains
Quand ils nous prennent encore la main
Pour traverser les grands déserts
Vers un oasis de lumière.
Si encore plus loin que la mort
Le rictus de haine est plus fort,
Enfonce le clou de la bonté,
Remonte la balance du côté
D’un monde que tu désires très fort
Sans jamais venir à fléchir
Pour ne pas avoir à rougir.
Ne cherche pas où sont les torts,
Car tant que la vie t’accompagne,
Même si tu traverses le bagne,
La roue tournera à son heure,
Et t’apportera du bonheur.
Apprend à cueillir tous ses fruits,
A faire pousser ton paradis,
Pour que ceux qui viennent derrière toi
Récoltent encore des fruits de roi.

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Pour tracer ton sillon droit, accroche ta charrue à une étoile.

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Il nous appartient de retrouver sans cesse le chemin
Qui n’est jamais que celui qui nous conduit à nous-mêmes
Je me perds si souvent à me lâcher la main
A me tromper sans cesse que quand vient un poème
C’est un fil qui me guide me tire et me ramène
Là où s’est décousu le semblant pour que vienne
En intime sensation ou unité discrète
Comme la traduction d’un retour de phonème
Cette présence si douce de cet autre à moi-même
Qui me chante à l’oreille que des yeux de bohème
Sont encore à me suivre d’aussi loin que m’égarent
Mes sinuosités d’exploration des phares
De toute une existence vouée à l’aventure
Dans la curiosité pour que nulle imposture
Ne gouverne ce chemin et pourtant je l’assure
L’erreur n’était pas celle que voulait ma blessure.

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