J’ai eu envie de me pencher sur « Le questionnaire de Proust », histoire de voir ce que je réussis à en faire. Répondre à tout, je ne sais pas, mais essayer, pourquoi pas.
Les définitions sont en rouge. Ça a parti dans tous les sens une fois commencé, et encore, je n’ai pas tout creusé.
Les listes de vertus et qualités sont en vert.
Le questionnaire de Proust
• Ma vertu préférée :
J’aime bien la simplicité.
Et puis l’authenticité.
Et puis la souplesse aussi
Sans oublier l’altruisme : parce que dans altruisme, il y a halte, et il y a truisme.
Oh ! Ça va ! Si on ne peut plus déc….r quoi !
• Le principal trait de mon caractère :
Lente et rêveuse, je trouve que ça va bien ensemble. Quand je dis que j’ai le cerf-volant, ce n’est pas une plaisanterie. Quoique que lente, il me semble que c’est encore un poil trop rapide pour me caractériser.
• La qualité que je préfère chez les hommes :
Réceptivité et disponibilité psychique. Avec humour et dérision. C’est top. Un peu d’sérieux, voyons !
• La qualité que je préfère chez les femmes :
Réflexion et analyse, avec dérision et humour, c’est encore top.
• Mon principal défaut :
La paresse.
La oisiveté. [Sonorement préférable à « l’oisiveté »]
La contemplation.
La contestation.
Ça en fait quatre ! Et alors, être paresseuse ne veut pas pour autant dire réductrice !
D’ailleurs je commence à avoir une de ces flemmes.
La suite est plus bas.
• Ma principale qualité :
• Ce que j’apprécie le plus chez mes amis :
• Mon occupation préférée :
• Mon rêve de bonheur :
• Quel serait mon plus grand malheur ?
• À part moi – même, qui voudrais-je être ?
• Où aimerais-je vivre ?
• La couleur que je préfère :
• La fleur que j’aime :
• L’oiseau que je préfère :
• Mes auteurs favoris en prose :
• Mes poètes préférés :
• Mes héros dans la fiction :
• Mes héroïnes favorites dans la fiction :
• Mes compositeurs préférés :
• Mes peintres préférés :
• Mes héros dans la vie réelle :
• Mes héroïnes préférées dans la vie réelle :
• Mes héros dans l’histoire :
• Ma nourriture et boisson préférée :
• Ce que je déteste par-dessus tout :
• Le personnage historique que je n’aime pas :
• Les faits historiques que je méprise le plus :
• Le fait militaire que j’estime le plus : • La réforme que j’estime le plus :
• Le don de la nature que je voudrais avoir :
• Comment j’aimerais mourir :
• L’état présent de mon esprit :
• La faute qui m’inspire le plus d’indulgence :
• Ma devise :
Ma vertu préférée :
J’aime bien la simplicité.
Et puis l’authenticité.
Et puis la souplesse aussi : Etre souple ne signifie pas céder à tout instant, mais exactement le contraire. Cela veut dire apprendre à dire oui et à dire non au moment opportun. Et, pour le reste, être ouvert au processus d’amélioration que permettent les multiples occasions de tous les jours.
“La personne souple adapte avec promptitude son comportement aux personnes ou aux situations, sans abandonner pour autant ses propres critères d’action”.
Sans oublier l’altruisme : parce que dans altruisme, il y a halte, et il y a truisme.
Oh ! Ça va ! Si on ne peut plus déc….r M…E quoi !
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Altruisme.htm
L’altruisme est une disposition de caractère qui conduit à s’intéresser, à se dévouer, à se consacrer et à vouloir faire le bien aux autres, à les aider, à faire preuve de générosité envers eux, sans rien attendre en retour.
Truisme : Vérité trop évidente pour devoir être énoncée. Synon. banalité, évidence, lapalissade.Pas de vie propre, créatrice, pour la pensée, sans indépendance: c’est un truisme que de l’affirmer (Civilis. écr., 1939, p. 16-4).Pour que nous puissions connaître un secteur du passé, (…) il faut encore qu’il se rencontre un historien capable de les repérer et surtout de les comprendre. Cela pourrait passer pour un truisme, mais l’expérience montre que le rappel d’une telle évidence n’est peut-être pas inutile (Marrou, Connaiss. hist., 1954, p. 102).
http://jean.heutte.free.fr/spip.php?article62
C’est quoi une vertu ? Disposition habituelle, comportement permanent, force avec laquelle l’individu se porte volontairement vers le bien, vers son devoir, se conforme à un idéal moral, religieux, en dépit des obstacles qu’il rencontre.
Force morale, force d’âme, valeur, vaillance.
Les six vertus humaines fondamentales (Seligman, Peterson , 2003)
Six vertus et vingt quatre forces en psychologie positives
D’après cette étude, ces valeurs universelles seraient les suivantes :
SAGESSE ET CONNAISSANCE
Forces cognitives qui favorisent l’acquisition et l’usage de la connaissance.
- Créativité : trouver des manières originales et productives de faire les choses. Cela comprend les réalisations artistiques, mais ne s’y limite pas.
- Curiosité : trouver un intérêt à toute expérience en cours ; s’intéresser à tel ou tel sujet ; explorer et découvrir.
- Ouverture d’esprit : examiner les choses sous tous les angles ; ne pas tirer de conclusions hâtives ; être capable de changer d’avis à la lumière de nouvelles informations.
- Amour de l’apprentissage : acquérir de nouvelles compétences et de nouveaux domaines de connaissance (en autodidacte ou non). Cette force est évidemment liée à la curiosité, mais s’en distingue par la tendance à vouloir acquérir systématiquement de nouvelles connaissances.
- Sagesse : être capable de donner des conseils avisés ; posséder une manière de voir le monde qui soit porteuse de sens, tant pour soi que pour les autres.
COURAGE
Forces émotionnelles qui impliquent l’exercice de la volonté pour atteindre les buts que l’on s’est fixés, malgré les obstacles internes et externes.
- Bravoure : ne pas reculer devant la menace, les difficultés ou la douleur ; défendre ce qui est juste envers et contre tous ; agir selon ses convictions, même si c’est impopulaire. Cela inclut le courage physique, mais ne s’y limite pas.
- Persévérance : finir ce qu’on a commencé ; persister malgré les difficultés ; aimer mener à bien un travail.
- Authenticité : dire la vérité, mais plus généralement se présenter de façon authentique ; être sans prétention ; assumer ses sentiments et ses actes.
- Vitalité : aborder la vie avec enthousiasme et énergie : ne pas faire les choses à moitié ; vivre la vie comme une aventure ; se sentir bien vivant.
HUMANITE
Forces interpersonnelles consistant à tendre vers les autres et à leur venir en aide.
- Amour : valoriser les relations étroites avec les autres, particulièrement lorsque les sentiments (partage, affection) sont réciproques ; être proche des gens.
- Gentillesse : rendre des services, faire de bonnes actions ; aider les autres, prendre soin d’eux.
- Intelligence sociale : être conscient des motivations et émotions des autres (et des siennes propres) ; savoir faire ce qui convient dans différents contextes ; comprendre les ressorts du comportement des gens.
JUSTICE
Forces qui sont à la base d’une vie sociale harmonieuse.
- Travail en groupe : savoir travailler au sein d’un groupe ou d’une équipe ; avoir l’esprit d’équipe : accomplir sa part.
- Sens de l’équité : traiter toute personne équitablement ; ne pas se laisser influencer par ses sentiments personnels dans les décisions concernant autrui ; donner à chacun sa chance.
- Leadership : encourager le groupe dont on fait partie à réaliser des choses, tout en s’efforçant de maintenir de bonnes relations en son sein ; organiser des activités collectives.
TEMPERANCE
Forces qui protègent contre les excès.
- Pardon : pardonner à ceux qui ont mal agi ; accepter les défauts des autres ; savoir donner une seconde chance ; ne pas être animé par la vengeance.
- Modestie : laisser des réalisations parler d’elles-mêmes ; ne pas se mettre en avant ; ne pas se prendre pour plus que ce que l’on est. Prudence : être prudent dans ses choix ; ne pas prendre de risques inutiles ; ne pas dire ou faire des choses que l’on pourrait regretter par la suite.
- Maîtrise de soi : rester maître de ses sentiments et de ses actes ; être discipliné ; maîtriser ses appétits et ses émotions.
TRANSCENDANCE
Forces qui favorisent l’ouverture à une dimension universelle et donnent un sens à la vie.
- Appréciation de la beauté et de l’excellence : remarquer et apprécier la beauté, l’excellence et/ou la maîtrise technique dans les domaines les plus divers.
- Gratitude : être conscient et reconnaissant des bonnes choses qui arrivent ; prendre le temps d’exprimer des remerciements.
- Optimisme : attendre le meilleur de l’avenir et œuvrer à sa réalisation ; penser qu’un avenir heureux est quelque chose que l’on peut provoquer.
- Humour : aimer rire et taquiner ; être souriant ; voir le côté drôle des choses ; faire des plaisanteries.
- Spiritualité : connaître sa place au sein de l’Univers ; croire au sens de la vie, en tirer un réconfort et une ligne de conduite.
http://eduka.free.fr/education/vertushumaines/texte/listevertus.html
Vertus étudiées dans le livre d’Isaacs
Amitié
Arriver à entretenir, avec quelques personnes déjà connues de par une communauté d’intérêts de type professionnel ou récréatif, des contacts personnels réguliers, nés d’une sympathie mutuelle, chacun s’intéressant à l’autre et à son progrès.
Assiduité au travail
Accomplir avec diligence ce qui est nécessaire pour atteindre progressivement une maturité naturelle et surnaturelle, et aider les autres à faire de même, dans le travail quotidien comme dans les autres tâches.
Audace
Entreprendre et réaliser différentes actions qui peuvent paraître peu prudentes, en étant convaincu, après une réflexion sereine sur la réalité, avec les possibilités et les risques qu’elle comporte, que l’on peut atteindre un bien authentique.
Compréhension
Reconnaître l’influence de divers facteurs sur les sentiments ou le comportement ; approfondir le sens de chacun de ces facteurs et leur interaction et aider les autres à faire de même ; en tenir compte avant d’agir.
Force
Dans des situations peu propices à notre amélioration, résister aux influences nocives, supporter toutes les difficultés et s’efforcer d’agir positivement pour surmonter les obstacles et se lancer dans des entreprises de grande envergure.
Générosité
Agir de façon joyeuse et désintéressée en faveur des autres, conscient de la valeur de ce qu’on leur apporte et sans considérer l’effort que cela demandera.
Humilité
Reconnaître nos propres insuffisances, nos qualités et nos capacités et les exploiter au service du bien, sans essayer d’attirer l’attention ni rechercher les applaudissements.
Justice
S’efforcer continuellement de donner aux autres ce qui leur est dû, de façon à ce qu’ils puissent faire face à leurs devoirs et exercer leurs droits (droits à la vie, aux biens moraux et culturels, aux biens matériels), en tant que personnes – parents, enfants, citoyens, professeurs ou dirigeants – et faire en sorte que les autres se comportent de la même façon.
Loyauté
Accepter les liens qu’impliquent les relations avec les autres — parents, amis, supérieurs, pays, institutions — de façon à défendre et à renforcer les valeurs que ces liens représentent.
Obéissance
Accepter les décisions de celui qui détient et exerce l’autorité, en les assumant comme étant les nôtres, à condition qu’elles ne s’opposent pas à la justice, et réaliser avec promptitude ce qui a été décidé, en s’efforçant d’interpréter fidèlement la volonté de celui qui commande.
Optimisme
Avoir une confiance raisonnable en nos propres aptitudes, en l’aide que les autres peuvent nous procurer et en leurs capacités. Ainsi, pouvoir discerner, en premier lieu, les éléments positifs et les possibilités d’amélioration que chaque situation offre et, en second lieu, les difficultés et les obstacles qui s’opposent à cette amélioration, en tirant parti de tout ce qui est favorable et en affrontant le reste avec un esprit sportif et joyeux.
Ordre
Suivre une procédure logique, nécessaire pour atteindre les objectifs fixés, dans l’organisation de nos affaires, l’utilisation de notre temps et la réalisation de nos activités, de notre propre initiative et sans qu’il soit nécessaire qu’on nous le rappelle.
Patience
Une fois connus ou pressentis les difficultés à surmonter ou les biens désirés qui se font attendre, en supporter avec sérénité tous les désagréments éventuels.
Patriotisme
Reconnaître ce qu’un pays a donné et continue de donner. Lui rendre l’honneur et le service qui lui sont dûs, en défendant et en renforçant les valeurs qu’il représente, tout en partageant les nobles aspirations de tous les pays.
Persévérance
Une fois notre décision prise, mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour atteindre le but poursuivi, en dépit des difficultés internes ou externes, même si la motivation s’affaiblit au fil du temps.
Prudence
Dans notre travail et dans nos relations avec les autres, relever des informations que l’on juge à la lumière de critères droits et vrais : avant de prendre une décision, en mesurer les conséquences positives et négatives, pour soi et pour les autres, puis agir ou s’abstenir, en s’en tenant à la décision prise.
Pudeur
Reconnaître la valeur de son intimité et respecter celle d’autrui. Protéger son intimité du regard des autres ; rejeter ce qui peut l’altérer et ne la dévoiler que pour notre bien ou celui d’autrui.
Respect d’autrui
Agir ou s’abstenir selon le cas, de façon à ne nuire ni à soi-même ni aux autres, mais à faire le bien selon ses droits, sa condition et les circonstances de sa vie.
Responsabilité
Assumer les conséquences de ses actes, qu’il soient délibérés – c’est-à-dire résultant d’une décision prise ou acceptée (ou non)- de telle façon que les autres en bénéficient au maximum ou, du moins, n’en souffrent pas. En même temps, faire en sorte que les autres se comportent de la même façon.
Simplicité
Faire en sorte que notre comportement habituel — notre façon de parler, de s’habiller, d’agir — soit conforme à nos intentions véritables, de façon à ce que les autres puissent nous connaître tels que nous sommes ; être ce que l’on paraît.
Sincérité
Révéler avec clarté, si c’est opportun, à la personne qui convient et au bon moment, tout ce que l’on a fait ou vu, tout ce que l’on pense ou ressent sur sa situation personnelle ou sur celle des autres.
Sociabilité
Savoir créer et profiter des occasions d’établir des liens avec toutes sortes de personnes, en réussissant à communiquer avec chacune d’elles grâce à un intérêt sincère pour ce qu’elle est, ce qu’elle dit, ce qu’elle fait, ce qu’elle pense et ce qu’elle ressent.
Souplesse
Adapter avec promptitude son comportement aux personnes ou aux situations, sans abandonner pour autant ses propres critères d’action.
Tempérance
Distinguer entre ce qui est raisonnable et ce qui ne l’est pas ; utiliser avec modération ses cinq sens, son temps, son argent, ses efforts, en accord avec des critères droits et vrais.
http://www.cosmovisions.com/vertu.htm
La parfaite raison fuit toute extrémité,
Et veut que l’on soit sage avec sobriété.
Molière « le misanthrope ».
Le principal trait de mon caractère :
Les traits de caractère :
– Expansif (tourné vers les autres) ou Introverti (secret, plus renfermé) ?
– Consciencieux ou Etourdi ?
– Idéaliste ou Réaliste ?
– Rebelle ou Docile (qui se laisse facile conduire) ?
– Dynamique ou Nonchalant (Cool…) ?
– Original ou Conformiste ?
– Enthousiaste (qui s’enflamme vite) ou Indifférent ?
– Serviable ou Perso ?
– Curieux ou Blasé (vite saoulé) ?
– Impulsif ou Réfléchi ?
– Méthodique ou Brouillon ?
– Persévérant ou Vite découragé ?
-Tolérant ou Intolérant ?
– Autoritaire ou Soumis ?
– Energique ou Passif ?
– Attentif ou Rêveur ?
– Attiré par les responsabilités ou Pas attiré par les responsabilités ?
– Audacieux ou Timide ?
– Calme ou Remuant ?
– Coléreux (vous montez vite) ou Placide (vous encaissez sans pb) ?
– Sociable ou Solitaire ?
– Solidaire (soucieux d’aider les autres) ou Individualiste (moi d’abord) ?
– Travailleur (le boulot ne vous fait pas peur) ou Plutôt paresseux (c’est dur de s’y mettre) ?
– Rapide ou Lent ?
– Ambitieux ou Modeste ?
– Sûr(e) de vous ou Pas sûr(e) de vous ?
– Confiant dans les autres ou Méfiant ?
– Patient ou Impatient ?
– Casse-cou ou Prudent ?
Lente et rêveuse, je trouve que ça va bien ensemble. Quand je dis que j’ai le cerf-volant, ce n’est pas une plaisanterie. Quoique que lente, il me semble que c’est encore un poil trop rapide pour me caractériser.
La qualité que je préfère chez les hommes :
La bonté, l’intelligence.
La qualité que je préfère chez les femmes :
La réflexion. Non pas que je suggère que les femmes ne réfléchissent pas, mais quand elles expriment leur sens du recul et le l’analyse, partager la vision qu’elles ont d’un sujet ou d’un point de vue, c’est du bonheur en puissance, de l’enrichissement mutuel.
Trouver cette qualité là chez un homme, c’est un peu plus compliqué. Je ne dis pas non plus qu’ils ne réfléchissent pas, mais peut-être que leur structure d’analyse étant différente, les points de vue auront davantage de difficultés à se rejoindre.
J’attends la polémique à ce sujet, avec un immense plaisir anticipé.
Non, je ne suis pas une fouteuse de m…e !
Le débat est ouvert.
Mon principal défaut :
La paresse.
La oisiveté. [Sonorement préférable à « l’oisiveté »]
La contemplation.
La contestation.
Ça en fait quatre ! Et alors, être paresseuse ne veut pas pour autant dire réductrice !
Ma principale qualité :
La curiosité
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis :
Leur gentillesse.
Mon occupation préférée :
Apprendre.
Mon rêve de bonheur :
Prouver que l’amour durable existe en le vivant.
En suis-je capable ?
Je lis « Je t’aime » de Francesco Alberoni. Cet auteur décortique toutes les sortes de sentiment à la loupe, et affirme que oui, c’est possible, et il nous apprend à reconnaître ce qu’il nomme « l’état naissant », « l’énamourement », les ersatz ou dérivés approchés.
Bien entendu, ce regard est issu de recherches et de réflexions qui n’engagent que son auteur. Mais après tout, qui peut prétendre avoir la science infuse à ce sujet ?
Quel serait mon plus grand malheur ?
Vivre entourée de barbares, être témoin et/ou victime d’actes de cruauté.
À part moi – même, qui voudrais-je être ?
Personne, je n’ai pas d’idole.
Ou sinon, être moi, en plus heureuse.
Où aimerais-je vivre ?
Je t’en pose, moi, des questions, monsieur Proust ? Mais j’en sais rien, mouaaah !
Bref, je me demande comment il est possible de répondre à de telles questions sachant combien tout me semble important, combien tout est impermanent, ce que je vais dire aujourd’hui va-t-il être encore valable demain ?
Alors la grande question. Comment vivre l’impermanence au mieux pour ne pas en souffrir ?
La vertu m’a conduite au cynisme.
Le cynisme est une attitude face à la vie provenant d’une école philosophique de la Grèce antique, fondée par Antisthène1, et connue principalement pour les propos et les actions spectaculaires de son disciple le plus célèbre, Diogène de Sinope. Cette école a tenté un renversement des valeurs dominantes du moment, enseignant la désinvolture et l’humilité aux grands et aux puissants de la Grèce antique. Radicalement matérialistes et anticonformistes, les cyniques, et à leur tête Diogène, proposaient une autre pratique de la philosophie et de la vie en général, subversive et jubilatoire.
L’école cynique prône la vertu et la sagesse, qualités qu’on ne peut atteindre que par la liberté. Cette liberté, étape nécessaire à un état vertueux et non finalité en soi, se veut radicale face aux conventions communément admises, dans un souci constant de se rapprocher de la nature.
De là à déboucher sur l’ironie, y’a pas si loin !
Comme quoi, tous les chemins mènent au rhum.
Vous allez me dire, on n’est pas rendus, à c’compte là !
Ben non, je n’ai pas encore fini de le remplir, ce questionnaire.
Mais si jamais l’envie vous prenait d’y répondre, surtout, ne vous en privez pas, et ne me privez pas du plaisir de venir vous lire, donque !
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