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Archive for Mai 2016

Réédition d’une redécouverte d’un de mes écrits partagé sur papier libre en décembre 2012, sur une photo que voici :
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C’est un désert aride forgeant sa terre brûlée
Rien n’y pousse depuis de si nombreuses années
Que même les nuages ne feront que passer
Là où flotte le vent d’incandescente ardeur.

Ce désert immobile fait naître l’illusion
Dans ces rêves fragiles en fugaces visions
Où s’élève une reine au milieu de nulle part
Qui viendrait agiter la flamme de son foulard.

Ganté de rouge carmin en doigt accusateur
Le voile montre la brume qui traverse le ciel
Chargé de cette vie qui ne le voit qu’à peine
Si cuisante est l’écharpe qu’elle dissipe la vapeur.

Dans sa robe de deuil la reine espère encore
Que l’un d’entre eux se crève plutôt qu’il s’évapore
On dirait que le songe épaissit le mirage
Préparant sa tempête dans le creux de l’orage.

 

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J’ai eu envie de me pencher sur « Le questionnaire de Proust », histoire de voir ce que je réussis à en faire. Répondre à tout, je ne sais pas, mais essayer, pourquoi pas.
Les définitions sont en
rouge. Ça a parti dans tous les sens une fois commencé, et encore, je n’ai pas tout creusé.

Les listes de vertus et qualités sont en vert.

Le questionnaire de Proust

• Ma vertu préférée :
J’aime bien la simplicité.
Et puis l’authenticité.
Et puis la souplesse aussi
Sans oublier l’altruisme : parce que dans altruisme, il y a halte, et il y a truisme.
Oh ! Ça va ! Si on ne peut plus déc….r quoi !

• Le principal trait de mon caractère :
Lente et rêveuse, je trouve que ça va bien ensemble. Quand je dis que j’ai le cerf-volant, ce n’est pas une plaisanterie. Quoique que lente, il me semble que c’est encore un poil trop rapide pour me caractériser.
• La qualité que je préfère chez les hommes :
Réceptivité et disponibilité psychique. Avec humour et dérision. C’est top. Un peu d’sérieux, voyons !
• La qualité que je préfère chez les femmes :
Réflexion et analyse, avec dérision et humour, c’est encore top.
• Mon principal défaut :
La paresse.
La oisiveté. [Sonorement préférable à « l’oisiveté »]
La contemplation.
La contestation.
Ça en fait quatre ! Et alors, être paresseuse ne veut pas pour autant dire réductrice !
D’ailleurs je commence à avoir une de ces flemmes.
La suite est plus bas.

• Ma principale qualité :
• Ce que j’apprécie le plus chez mes amis :
• Mon occupation préférée :
• Mon rêve de bonheur :
• Quel serait mon plus grand malheur ?
• À part moi – même, qui voudrais-je être ?
• Où aimerais-je vivre ?
• La couleur que je préfère :
• La fleur que j’aime :
• L’oiseau que je préfère :
• Mes auteurs favoris en prose :
• Mes poètes préférés :
• Mes héros dans la fiction :
• Mes héroïnes favorites dans la fiction :
• Mes compositeurs préférés :
• Mes peintres préférés :
• Mes héros dans la vie réelle :
• Mes héroïnes préférées dans la vie réelle :
• Mes héros dans l’histoire :
• Ma nourriture et boisson préférée :
• Ce que je déteste par-dessus tout :
• Le personnage historique que je n’aime pas :
• Les faits historiques que je méprise le plus :
• Le fait militaire que j’estime le plus : • La réforme que j’estime le plus :
• Le don de la nature que je voudrais avoir :
• Comment j’aimerais mourir :
• L’état présent de mon esprit :
• La faute qui m’inspire le plus d’indulgence :
• Ma devise :


Ma vertu préférée :

J’aime bien la simplicité.
Et puis l’authenticité.
Et puis la souplesse aussi : Etre souple ne signifie pas céder à tout instant, mais exactement le contraire. Cela veut dire apprendre à dire oui et à dire non au moment opportun. Et, pour le reste, être ouvert au processus d’amélioration que permettent les multiples occasions de tous les jours.
La personne souple adapte avec promptitude son comportement aux personnes ou aux situations, sans abandonner pour autant ses propres critères d’action”.
Sans oublier l’altruisme : parce que dans altruisme, il y a halte, et il y a truisme.
Oh ! Ça va ! Si on ne peut plus déc….r M…E quoi !

http://www.toupie.org/Dictionnaire/Altruisme.htm

L’altruisme est une disposition de caractère qui conduit à s’intéresser, à se dévouer, à se consacrer et à vouloir faire le bien aux autres, à les aider, à faire preuve de générosité envers eux, sans rien attendre en retour.

Truisme :
Vérité trop évidente pour devoir être énoncée. Synon. banalité, évidence, lapalissade.Pas de vie propre, créatrice, pour la pensée, sans indépendance: c’est un truisme que de l’affirmer (Civilis. écr., 1939, p. 16-4).Pour que nous puissions connaître un secteur du passé, (…) il faut encore qu’il se rencontre un historien capable de les repérer et surtout de les comprendre. Cela pourrait passer pour un truisme, mais l’expérience montre que le rappel d’une telle évidence n’est peut-être pas inutile (MarrouConnaiss. hist., 1954, p. 102).

http://jean.heutte.free.fr/spip.php?article62

C’est quoi une vertu ? Disposition habituelle, comportement permanent, force avec laquelle l’individu se porte volontairement vers le bien, vers son devoir, se conforme à un idéal moral, religieux, en dépit des obstacles qu’il rencontre.
Force morale, force d’âme, valeur, vaillance.


Les six vertus humaines fondamentales (Seligman, Peterson , 2003)
Six vertus et vingt quatre forces en psychologie positives

D’après cette étude, ces valeurs universelles seraient les suivantes :

- SAGESSE ET CONNAISSANCE
Forces cognitives qui favorisent l’acquisition et l’usage de la connaissance.

  • Créativité : trouver des manières originales et productives de faire les choses. Cela comprend les réalisations artistiques, mais ne s’y limite pas.
  • Curiosité : trouver un intérêt à toute expérience en cours ; s’intéresser à tel ou tel sujet ; explorer et découvrir.
  • Ouverture d’esprit : examiner les choses sous tous les angles ; ne pas tirer de conclusions hâtives ; être capable de changer d’avis à la lumière de nouvelles informations.
  • Amour de l’apprentissage : acquérir de nouvelles compétences et de nouveaux domaines de connaissance (en autodidacte ou non). Cette force est évidemment liée à la curiosité, mais s’en distingue par la tendance à vouloir acquérir systématiquement de nouvelles connaissances.
  • Sagesse : être capable de donner des conseils avisés ; posséder une manière de voir le monde qui soit porteuse de sens, tant pour soi que pour les autres.

- COURAGE
Forces émotionnelles qui impliquent l’exercice de la volonté pour atteindre les buts que l’on s’est fixés, malgré les obstacles internes et externes.

  • Bravoure : ne pas reculer devant la menace, les difficultés ou la douleur ; défendre ce qui est juste envers et contre tous ; agir selon ses convictions, même si c’est impopulaire. Cela inclut le courage physique, mais ne s’y limite pas.
  • Persévérance : finir ce qu’on a commencé ; persister malgré les difficultés ; aimer mener à bien un travail.
  • Authenticité : dire la vérité, mais plus généralement se présenter de façon authentique ; être sans prétention ; assumer ses sentiments et ses actes.
  • Vitalité : aborder la vie avec enthousiasme et énergie : ne pas faire les choses à moitié ; vivre la vie comme une aventure ; se sentir bien vivant.

- HUMANITE
Forces interpersonnelles consistant à tendre vers les autres et à leur venir en aide.

  • Amour : valoriser les relations étroites avec les autres, particulièrement lorsque les sentiments (partage, affection) sont réciproques ; être proche des gens.
  • Gentillesse : rendre des services, faire de bonnes actions ; aider les autres, prendre soin d’eux.
  • Intelligence sociale : être conscient des motivations et émotions des autres (et des siennes propres) ; savoir faire ce qui convient dans différents contextes ; comprendre les ressorts du comportement des gens.

- JUSTICE
Forces qui sont à la base d’une vie sociale harmonieuse.

  • Travail en groupe : savoir travailler au sein d’un groupe ou d’une équipe ; avoir l’esprit d’équipe : accomplir sa part.
  • Sens de l’équité : traiter toute personne équitablement ; ne pas se laisser influencer par ses sentiments personnels dans les décisions concernant autrui ; donner à chacun sa chance.
  • Leadership : encourager le groupe dont on fait partie à réaliser des choses, tout en s’efforçant de maintenir de bonnes relations en son sein ; organiser des activités collectives.

- TEMPERANCE
Forces qui protègent contre les excès.

  • Pardon : pardonner à ceux qui ont mal agi ; accepter les défauts des autres ; savoir donner une seconde chance ; ne pas être animé par la vengeance.
  • Modestie : laisser des réalisations parler d’elles-mêmes ; ne pas se mettre en avant ; ne pas se prendre pour plus que ce que l’on est. Prudence : être prudent dans ses choix ; ne pas prendre de risques inutiles ; ne pas dire ou faire des choses que l’on pourrait regretter par la suite.
  • Maîtrise de soi : rester maître de ses sentiments et de ses actes ; être discipliné ; maîtriser ses appétits et ses émotions.

- TRANSCENDANCE
Forces qui favorisent l’ouverture à une dimension universelle et donnent un sens à la vie.

  • Appréciation de la beauté et de l’excellence : remarquer et apprécier la beauté, l’excellence et/ou la maîtrise technique dans les domaines les plus divers.
  • Gratitude : être conscient et reconnaissant des bonnes choses qui arrivent ; prendre le temps d’exprimer des remerciements.
  • Optimisme : attendre le meilleur de l’avenir et œuvrer à sa réalisation ; penser qu’un avenir heureux est quelque chose que l’on peut provoquer.
  • Humour : aimer rire et taquiner ; être souriant ; voir le côté drôle des choses ; faire des plaisanteries.
  • Spiritualité : connaître sa place au sein de l’Univers ; croire au sens de la vie, en tirer un réconfort et une ligne de conduite.

http://eduka.free.fr/education/vertushumaines/texte/listevertus.html

Vertus étudiées dans le livre d’Isaacs

Amitié
Arriver à entretenir, avec quelques personnes déjà connues de par une communauté d’intérêts de type professionnel ou récréatif, des contacts personnels réguliers, nés d’une sympathie mutuelle, chacun s’intéressant à l’autre et à son progrès.

Assiduité au travail
Accomplir avec diligence ce qui est nécessaire pour atteindre progressivement une maturité naturelle et surnaturelle, et aider les autres à faire de même, dans le travail quotidien comme dans les autres tâches.

Audace
Entreprendre et réaliser différentes actions qui peuvent paraître peu prudentes, en étant convaincu, après une réflexion sereine sur la réalité, avec les possibilités et les risques qu’elle comporte, que l’on peut atteindre un bien authentique.

Compréhension
Reconnaître l’influence de divers facteurs sur les sentiments ou le comportement ; approfondir le sens de chacun de ces facteurs et leur interaction et aider les autres à faire de même ; en tenir compte avant d’agir.

Force
Dans des situations peu propices à notre amélioration, résister aux influences nocives, supporter toutes les difficultés et s’efforcer d’agir positivement pour surmonter les obstacles et se lancer dans des entreprises de grande envergure.

Générosité
Agir de façon joyeuse et désintéressée en faveur des autres, conscient de la valeur de ce qu’on leur apporte et sans considérer l’effort que cela demandera.

Humilité
Reconnaître nos propres insuffisances, nos qualités et nos capacités et les exploiter au service du bien, sans essayer d’attirer l’attention ni rechercher les applaudissements.

Justice
S’efforcer continuellement de donner aux autres ce qui leur est dû, de façon à ce qu’ils puissent faire face à leurs devoirs et exercer leurs droits (droits à la vie, aux biens moraux et culturels, aux biens matériels), en tant que personnes – parents, enfants, citoyens, professeurs ou dirigeants – et faire en sorte que les autres se comportent de la même façon.

Loyauté
Accepter les liens qu’impliquent les relations avec les autres — parents, amis, supérieurs, pays, institutions — de façon à défendre et à renforcer les valeurs que ces liens représentent.

Obéissance
Accepter les décisions de celui qui détient et exerce l’autorité, en les assumant comme étant les nôtres, à condition qu’elles ne s’opposent pas à la justice, et réaliser avec promptitude ce qui a été décidé, en s’efforçant d’interpréter fidèlement la volonté de celui qui commande.

Optimisme
Avoir une confiance raisonnable en nos propres aptitudes, en l’aide que les autres peuvent nous procurer et en leurs capacités. Ainsi, pouvoir discerner, en premier lieu, les éléments positifs et les possibilités d’amélioration que chaque situation offre et, en second lieu, les difficultés et les obstacles qui s’opposent à cette amélioration, en tirant parti de tout ce qui est favorable et en affrontant le reste avec un esprit sportif et joyeux.

Ordre
Suivre une procédure logique, nécessaire pour atteindre les objectifs fixés, dans l’organisation de nos affaires, l’utilisation de notre temps et la réalisation de nos activités, de notre propre initiative et sans qu’il soit nécessaire qu’on nous le rappelle.

Patience
Une fois connus ou pressentis les difficultés à surmonter ou les biens désirés qui se font attendre, en supporter avec sérénité tous les désagréments éventuels.

Patriotisme
Reconnaître ce qu’un pays a donné et continue de donner. Lui rendre l’honneur et le service qui lui sont dûs, en défendant et en renforçant les valeurs qu’il représente, tout en partageant les nobles aspirations de tous les pays.

Persévérance
Une fois notre décision prise, mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour atteindre le but poursuivi, en dépit des difficultés internes ou externes, même si la motivation s’affaiblit au fil du temps.

Prudence
Dans notre travail et dans nos relations avec les autres, relever des informations que l’on juge à la lumière de critères droits et vrais : avant de prendre une décision, en mesurer les conséquences positives et négatives, pour soi et pour les autres, puis agir ou s’abstenir, en s’en tenant à la décision prise.

Pudeur
Reconnaître la valeur de son intimité et respecter celle d’autrui. Protéger son intimité du regard des autres ; rejeter ce qui peut l’altérer et ne la dévoiler que pour notre bien ou celui d’autrui.

Respect d’autrui
Agir ou s’abstenir selon le cas, de façon à ne nuire ni à soi-même ni aux autres, mais à faire le bien selon ses droits, sa condition et les circonstances de sa vie.

Responsabilité
Assumer les conséquences de ses actes, qu’il soient délibérés – c’est-à-dire résultant d’une décision prise ou acceptée (ou non)- de telle façon que les autres en bénéficient au maximum ou, du moins, n’en souffrent pas. En même temps, faire en sorte que les autres se comportent de la même façon.

Simplicité
Faire en sorte que notre comportement habituel — notre façon de parler, de s’habiller, d’agir — soit conforme à nos intentions véritables, de façon à ce que les autres puissent nous connaître tels que nous sommes ; être ce que l’on paraît.

Sincérité
Révéler avec clarté, si c’est opportun, à la personne qui convient et au bon moment, tout ce que l’on a fait ou vu, tout ce que l’on pense ou ressent sur sa situation personnelle ou sur celle des autres.

Sociabilité
Savoir créer et profiter des occasions d’établir des liens avec toutes sortes de personnes, en réussissant à communiquer avec chacune d’elles grâce à un intérêt sincère pour ce qu’elle est, ce qu’elle dit, ce qu’elle fait, ce qu’elle pense et ce qu’elle ressent.

Souplesse
Adapter avec promptitude son comportement aux personnes ou aux situations, sans abandonner pour autant ses propres critères d’action.

Tempérance
Distinguer entre ce qui est raisonnable et ce qui ne l’est pas ; utiliser avec modération ses cinq sens, son temps, son argent, ses efforts, en accord avec des critères droits et vrais.

http://www.cosmovisions.com/vertu.htm

La parfaite raison fuit toute extrémité, 
Et veut que l’on soit sage avec sobriété.
Molière « le misanthrope ».

Le principal trait de mon caractère :

Les traits de caractère :
– Expansif (tourné vers les autres) ou Introverti (secret, plus renfermé) ?

– Consciencieux ou Etourdi ?

– Idéaliste ou Réaliste ?

– Rebelle ou Docile (qui se laisse facile conduire) ?

– Dynamique ou Nonchalant (Cool…) ?

– Original ou Conformiste ?

– Enthousiaste (qui s’enflamme vite) ou Indifférent ?

– Serviable ou Perso ?

– Curieux ou Blasé (vite saoulé) ?

– Impulsif ou Réfléchi ?

– Méthodique ou Brouillon ?

– Persévérant ou Vite découragé ?

-Tolérant ou Intolérant ?

– Autoritaire ou Soumis ?

– Energique ou Passif ?

– Attentif ou Rêveur ?

– Attiré par les responsabilités ou Pas attiré par les responsabilités ?

– Audacieux ou Timide ?

– Calme ou Remuant ?

– Coléreux (vous montez vite) ou Placide (vous encaissez sans pb) ?

– Sociable ou Solitaire ?

– Solidaire (soucieux d’aider les autres) ou Individualiste (moi d’abord) ?

– Travailleur (le boulot ne vous fait pas peur) ou Plutôt paresseux (c’est dur de s’y mettre) ?

– Rapide ou Lent ?

– Ambitieux ou Modeste ?

– Sûr(e) de vous ou Pas sûr(e) de vous ?

– Confiant dans les autres ou Méfiant ?

– Patient ou Impatient ?

– Casse-cou ou Prudent ?


Lente et rêveuse, je trouve que ça va bien ensemble. Quand je dis que j’ai le cerf-volant, ce n’est pas une plaisanterie. Quoique que lente, il me semble que c’est encore un poil trop rapide pour me caractériser.

La qualité que je préfère chez les hommes :
La bonté, l’intelligence.

La qualité que je préfère chez les femmes :

La réflexion. Non pas que je suggère que les femmes ne réfléchissent pas, mais quand elles expriment leur sens du recul et le l’analyse, partager la vision qu’elles ont d’un sujet ou d’un point de vue, c’est du bonheur en puissance, de l’enrichissement mutuel.
Trouver cette qualité là chez un homme, c’est un peu plus compliqué. Je ne dis pas non plus qu’ils ne réfléchissent pas, mais peut-être que leur structure d’analyse étant différente, les points de vue auront davantage de difficultés à se rejoindre.
J’attends la polémique à ce sujet, avec un immense plaisir anticipé.
Non, je ne suis pas une fouteuse de m…e !
Le débat est ouvert.

Mon principal défaut :

La paresse.
La oisiveté. [Sonorement préférable à « l’oisiveté »]
La contemplation.
La contestation.
Ça en fait quatre ! Et alors, être paresseuse ne veut pas pour autant dire réductrice !

Ma principale qualité :
La curiosité

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis :
Leur gentillesse.

Mon occupation préférée :
Apprendre.

Mon rêve de bonheur :
Prouver que l’amour durable existe en le vivant.
En suis-je capable ?
Je lis « Je t’aime » de Francesco Alberoni. Cet auteur décortique toutes les sortes de sentiment à la loupe, et affirme que oui, c’est possible, et il nous apprend à reconnaître ce qu’il nomme « l’état naissant », « l’énamourement », les ersatz ou dérivés approchés.
Bien entendu, ce regard est issu de recherches et de réflexions qui n’engagent que son auteur. Mais après tout, qui peut prétendre avoir la science infuse à ce sujet ?

Quel serait mon plus grand malheur ?
Vivre entourée de barbares, être témoin et/ou victime d’actes de cruauté.

À part moi – même, qui voudrais-je être ?
Personne, je n’ai pas d’idole.
Ou sinon, être moi, en plus heureuse.

Où aimerais-je vivre ?
Je t’en pose, moi, des questions, monsieur Proust ? Mais j’en sais rien, mouaaah !

Bref, je me demande comment il est possible de répondre à de telles questions sachant combien tout me semble important, combien tout est impermanent, ce que je vais dire aujourd’hui va-t-il être encore valable demain ?
Alors la grande question. Comment vivre l’impermanence au mieux pour ne pas en souffrir ?
La vertu m’a conduite au cynisme.
Le cynisme est une attitude face à la vie provenant d’une école philosophique de la Grèce antique, fondée par Antisthène1, et connue principalement pour les propos et les actions spectaculaires de son disciple le plus célèbre, Diogène de Sinope. Cette école a tenté un renversement des valeurs dominantes du moment, enseignant la désinvolture et l’humilité aux grands et aux puissants de la Grèce antique. Radicalement matérialistes et anticonformistes, les cyniques, et à leur tête Diogène, proposaient une autre pratique de la philosophie et de la vie en général, subversive et jubilatoire.

L’école cynique prône la vertu et la sagesse, qualités qu’on ne peut atteindre que par la liberté. Cette liberté, étape nécessaire à un état vertueux et non finalité en soi, se veut radicale face aux conventions communément admises, dans un souci constant de se rapprocher de la nature.


De là à déboucher sur l’ironie, y’a pas si loin !
Comme quoi, tous les chemins mènent au rhum.
Vous allez me dire, on n’est pas rendus, à c’compte là !
Ben non, je n’ai pas encore fini de le remplir, ce questionnaire.
Mais si jamais l’envie vous prenait d’y répondre, surtout, ne vous en privez pas, et ne me privez pas du plaisir de venir vous lire, donque !

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A la suite d’un commentaire j’ai pont oui-oui dire qu’un pont est invité à passer par patte pour arriver en lysière chez Emilie, c’est-y pas du joli ? Même que par la même occasion le pont-y dessert les Carnetsdudodo ainsi qu’une certaine Anne de Panama perchée ou penchée (voire même pont-chez) sur la question du yogi, c’est selon.
Missionnée par l’encrier pour faire le tour de la question, je m’interroge encore mais je n’ai pas d’opinion. Pour risquer d’en avoir une, (d’opinion), en général, je constitue une grille de critères à mettre dans la balance.
– Détester dé-pont-dre de quiconque, est-ce pour autant une ponstruosité ?
– Qui pont un œuf pont un bœuf. Dissertation à développer architecturalement parlant plus tard.
– Un pont-age est-il chiffrable en termes de temps-ponts ?
– Aucun rapport avec le premier pont venu.
– Une fois les ponts pesés déchaussés, le régime hypont-calorique est établi par pont-phylaxie. (qui c’est celui-là?)

– Les quatre types de pont-ventions sont soit primaires, secondaires, tertiaires ou quaternaires.
– Les cons-ponctionnaires auraient perdu leurs T.
– Dans la pont-xion publique, il paraît que ceux qui arrivent en retard croisent ceux qui partent en avance.
Voilà, j’étais bien avancée. De ponts en ponts, jamais encore je le jure, je n’aurais cru, ça je l’assure, tourner en rond.

Car de quel côté de la balance mettre chaque argument ?

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Quand en surfant sur les blogs je tombe sur un atelier comme celui-là et que l’envie me prend d’y participer…

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https://leslecturesdasphodele.wordpress.com/2014/11/22/les-plumes-37-les-textes-de-la-nuit/
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Les mots à utiliser sont :

vol, chat, transfigurer, chauve, blanc, solitude, silence, matin, se ressourcer, ivresse, ténébreux, épuisant, insomnie, étoilé, fête, rêver, sommeil, voyage, chanson fesse, recommencement, voluptueux, sarabande, passeur, prologue, pavillon.

Sur la trace de l’ivresse, cette nuit, l’insomnie m’a portée sur son vol ténébreux. Tout là-haut, une sarabande d’étoiles déployait ses soieries chinoises et froufroutantes au nez d’une lune décolorée, le chat blanc passeur de rêves avait baissé pavillon, de la fête ne resterait qu’un silence épuisant, éternel recommencement de matins blêmes, de chauves-solitudes aux cris inaudibles, lanceurs de chansons de fesses, vaines paroles creuses, interminables attentes aussi vides que l’immensité infinie de cet espace insensé. C’est alors qu’un minuscule son, sorti de rien, vint transfigurer l’errance de ce voyage. Infime trace de vie, la note vint ébrécher la paroi de ce cauchemar funeste, où s’engouffra l’eau, ruisselante, phénoménale, recouvrant tout sur son passage, du sommeil au prologue même de l’existence, de l’histoire du monde et sa mort annoncée, tout fut recouvert, tout y compris la grande faille du rien. Au milieu, j’ai vu l’île. Un endroit entre le ciel et l’eau, un lieu pour se ressourcer, avec ses immenses plages de sable chaud, voluptueux comme une caresse. Cette île, mon île, c’était celle de mon rêve, tant espérée, celle où tu m’attendais.

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Une sonorité, un rythme, une idée, et voici une réécriture approximative de la chanson de Serge Gainsbourg qui a été son premier succès en 1958, adaptée pour l’agenda ironique de mai, « en attendant le prochain pont ».
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J’suis l’pointilleur des émois,
Celui qui trace la direction des joies,
J’écoute le chant des cœurs,
C’est mon bonheur,
J’pointille et trace sous carapace,
Toute la cruauté qui nous glace.
Une fois pointillée la chose,
Je la renverse comme un pot aux roses,
ça fait un pont d’aurore,
Dans le décors,
Et la tristesse devient la joie,
Et la vie devient nirvana.
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J’fais des ponts, des p’tits ponts, encore des p’tits ponts,
Des p’tits ponts, des p’tits ponts, toujours des p’tits ponts,
Des ponts sous la glace,
Des ponts dans l’espace.
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J’suis l’pointilleur des ponts rois,
Celui qui trace ma direction vers toi,
J’embrasse toute la lumière,
J’en suis bien fier,
J’pointille les lois qui font de toi,
L’île qui n’attendait plus que moi.
J’y fais pousser du bonheur,
Je prends mon temps car jamais je n’ai peur,
J’arrive, et je renverse,
Tout ce qui reste,
Et qui n’est pas tourné vers lui,
Ce monde où je construis ma vie.
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Quand j’pointille, j’fais des ponts, des ponts solitaires,
Tous ces ponts, ces p’tits ponts, parfois je m’y perds,
Je perds mes repères,
Et je désespère,
Sur les ponts, les p’tits ponts, je m’assois par terre,
Pour les ponts, pas question, d’une mise en bière,
De mes idéaux les plus chers.
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A pointiller de la joie,
Qui sait si les ponts riront bien de moi,
Je m’fous de ces ornières,
Qui trop austères,
Finiront par noyer le cœur,
De ceux qui auront bien trop peur.
Qu’est-ce qui nous rendra heureux,
Est-ce d’essayer ou bien d’être peureux,
Nos choix, nous appartiennent,
Mais si la haine,
Prend le dessus moi je me casse,
Et laisse le pont à sa place.
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J’fais des ponts, des p’tits ponts, encore des p’tits ponts,
Des p’tits ponts, des p’tits ponts, toujours des p’tits ponts,
Des ponts d’chemin d’faire,
Des ponts luminaires.
J’fais des ponts, des p’tits ponts, encore des p’tits ponts,
Quand j’pointille, j’fais des ponts, toujours des p’tits ponts,
Des ponts solidaires,
Des ponts sans manières,
Et dans l’fond, dans le trou, j’y trouv’rai un pont,
Un pont sous la terre,
Un pont d’mise en bière.

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Ma participation à l’agenda ironique de Mai chez Emilie. Qui s’associe avec Camille pour ce faire.
Les liens si j’ai bien compris sont déposés chez Camille et les votes se feront chez Emilie.
Je crois que je viens de cafouiller, ça commence bien ! Je viens de déposer le lien chez Emilie, irai sans doute tenter de voter chez Camille, aïe aïe aïe !
Mais où est donc Ornicar ?

Après une longue, très longue gestation, gestation, gestation, gestation…
– Echo taisez-vous !
Ainsi parlait Narcisse, et non Zarathoustra.
L’accouchement de l’œuf en forme de pont fut difficile, laborieux, pontifié.
Mais où Eyre-je ?
Perdrai-je un fil d’humour à l’ironie ou bien est-il soyeusement enfoui si profondément que je me demandasse s’il l’est encore ou ne l’est plus ?


Le prochain pont sera révolutionnaire ou ne sera pas

 

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Les ponts des jours fériés sont les architectes des pauses légales dans les agendas de nos emplois, pour peu que nous soyons salariés d’une administration. Ainsi, le dernier du calendrier a relié le jeudi 5 mai 2016 au dimanche 8 mai de la même année, (étonnant non?) en passant par l’élévation des piliers de l’ascension du fils de Dieu pour arriver à la victoire, celle célébrée du 8 mai 1945.
Pour peu que le piéton qui emprunte ce pont s’y penche, non pas qu’il risque de tomber à l’eau, mais bien qu’il imagine quel voyage dans le temps il vient de faire.
Il vient de passer de 33 ans après l’an zéro à l’an 1945 alors qu’il est déjà en 2016.
Wouarf ! Direz-vous. Ceci est la magie de chronos, il est inclus dans le présent, puisque les traces du passé sont bien encore lisibles, mais dites moi ? Toutes ces traces d’histoire, par qui sont elles retracées ?
Bien, amusez-vous à une petite expérience très simple.
Vous êtes dans un groupe d’au moins dix personnes, la première dit une phrase à l’oreille de la seconde qui doit le répéter tout bas à la troisième et ainsi de suite.
Vous avez tous entendu parler de cette expérience, n’est-ce-pas ?
Une phrase telle que «
Logiquement, le 8 mai a toujours lieu le même jour de la semaine que le 1er mai » peut tout à fait ressortir en « Naturellement la victoire est d’avoir fait d’une fête du travail un jour chômé ».
Ainsi vont les architectes du calendrier, qui rythment des saints et des fêtes du souvenir ces grands moments marquants d’une histoire de l’humanité qui nous relie, à travers les valeurs qu’elle véhicule, construisant des ponts voués au repos à ceux qui ont loisir d’en bénéficier.
Je passerai sous silence le jour pont non férié imposé, payé en congé annuel par le travailleur lui-même.
Les attaques successives de réformes des jours fériés, venant de nos dirigeants politiciens, qui tentent désespérément de sauver l’équilibre budgétaire du pays, tout en maintenant une impossibilité opacifiée d’aller voir la gestion de la bourse nationale pour le commun des mortels.
Je passerai sous silence une nette tendance à vouloir resserrer les cordons d’une bourse quasi aussi mystérieuse que les comptes de l’état.
Laissant exsangues et sans forces les plus petits citoyens sur l’échelle du revenu.
Ainsi, les ponts, qui n’en reviennent pas, nous amènent directement au prochain, celui qui va relier notre bonne fête nationale du 14 juillet 1789 au dimanche suivant, celui du 17 juillet 2016, sainte Charlotte ayez la grande Brontë de prier pour nous.
Seront nous encore debout la nuit ? Quelle genre de révolution voulons-nous faire ?
Dans quel monde avons-nous envie de vivre ?
Alors une révolution, oui, mais sans mort s’il vous plaît. Sans victimes, sans chasse aux sorcières, sans tyrannie, sans domination.
Avec du jeu, du soin, du recul, de la cohésion, du rassemblement, de la construction, de la joie de vivre, de la créativité, j’en passe et des meilleures.
Suis-je utopiste ?

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C’est dans le manque le plus cru,
Que s’amarrent les mots les plus lestes,
Que les étoiles sont funestes,
Aux bras de nos chers disparus.
Dans les chars qui renaissent encore,
Il y a l’élégance de nos sorts,
A résister contre la mort,
Et à l’aimer, ce grand squelette,
Qui nous délivrera du reste,
Du peu qui restera alors,
Quand sous la terre en corridor,
Les processions auront tout pris,
Laissant de côté nos esprits,
Qui vogueront amarres en têtes,
Avec toute les joies des esthètes.
Il ne restera de nos corps,
Que quelques os, mais nos ouvrages,
Auront encore quelque courage,
A travers les traces d’héritage,
Qui couleront de nos efforts.
J’y verrai tes yeux allumés,
Qui guideront l’éternité,
Jusqu’au rivage tant désiré.

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Bercement

Il est des rêveries,
En formes de poésie,
Des longues plages douces,
Des tapisseries de mousse,
Des pics d’anciennes dentelles,
Traversés des nacelles,
Aux ballons si gonflés,
Qu’ils deviennent légers,
S’envolent à travers ciel,
Puis reviennent chargés,
De lumière d’été,
Et les brins du napperon,
Ne sont plus aussi longs,
Et la mousse sous les arbres,
N’atteint plus les syllabes,
La consonne s’endort,
Les bateaux dorment au port,
Et le rêve glisse doucement,
Sur les côtes sous le vent,
Puis s’allonge sur le sable,
Il est des rêveries,
En formes de poésie,
Enfouies dans mon cartable,
Qui sont insaisissables.

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