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Archive for the ‘Provocation’ Category

A la suite d’un commentaire j’ai pont oui-oui dire qu’un pont est invité à passer par patte pour arriver en lysière chez Emilie, c’est-y pas du joli ? Même que par la même occasion le pont-y dessert les Carnetsdudodo ainsi qu’une certaine Anne de Panama perchée ou penchée (voire même pont-chez) sur la question du yogi, c’est selon.
Missionnée par l’encrier pour faire le tour de la question, je m’interroge encore mais je n’ai pas d’opinion. Pour risquer d’en avoir une, (d’opinion), en général, je constitue une grille de critères à mettre dans la balance.
– Détester dé-pont-dre de quiconque, est-ce pour autant une ponstruosité ?
– Qui pont un œuf pont un bœuf. Dissertation à développer architecturalement parlant plus tard.
– Un pont-age est-il chiffrable en termes de temps-ponts ?
– Aucun rapport avec le premier pont venu.
– Une fois les ponts pesés déchaussés, le régime hypont-calorique est établi par pont-phylaxie. (qui c’est celui-là?)

– Les quatre types de pont-ventions sont soit primaires, secondaires, tertiaires ou quaternaires.
– Les cons-ponctionnaires auraient perdu leurs T.
– Dans la pont-xion publique, il paraît que ceux qui arrivent en retard croisent ceux qui partent en avance.
Voilà, j’étais bien avancée. De ponts en ponts, jamais encore je le jure, je n’aurais cru, ça je l’assure, tourner en rond.

Car de quel côté de la balance mettre chaque argument ?

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Mon canard laqué,
Etait réservé,
Pour un feu de camp,
Qui n’a que deux ans.
Autour d’un piano,
Il chante que c’est trop,
Ou bien pas assez,
Mon canard laqué.
Il se sert docile,
Du thé volubile,
Mais n’a que deux dents,
Pour croquer le temps.
Il est haut de forme,
Loin d’être difforme,
Et du bout des doigts,
Déguste sa loi.
Fi de la grand mare,
Cuit comme un renard,
La chair détachée,
Cuisson terminée.

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C’est un peu comme un éléphant,
Avec une mémoire de géant,
Qui trace un chemin dans l’histoire,
Pour éclairer ses accessoires.
Un peu comme un spectre du temps,
Qui s’enracine aux fleurs des camps,
Et fait pousser dans les sous-sols,
Une fois encore une idée folle.
Cette fois la chute n’aura pas lieux,
Le chat botté est suspicieux,
Et la nuit défait ses lacets,
Pour ne pas manquer de respect.
Relents soufrés de liturgie,
Méritent bien que je sourie,
Sa chanson m’est par trop connue,
Et je décline ce qui me tue.
Si son piquant est épicé,
L’œil impertinent du passé,
Qui aiguillonne sans traverser,
Peut bien aller se rhabiller.

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Ville, hôpital, voiture, rue, immeuble, abeille, théâtre, anonymat, animation, pavé, visite, parc, asphalte ou bitume, (asphalte ayant été donné il y a 3 semaines), bus, fuite, flâner, embouteillages, urbain, gare, cohue, chuter, constant ou constance

Le parc Asphodélien propose ses animations du lundi au dimanche, sans interruption, mais aujourd’hui, c’est théâtre ! La cohue des badauds venus flâner pour s’esclaffer devant ses pitreries montages annonce son flot d’embouteillages sur le site. Il parait que de bouches à oreilles, la rumeur telle une voiture de course remonte la rue de l’anonymat pour souffler la nouvelle, le spectacle vaut la visite, la ville est en effervescence, jusqu’aux abeilles s’y ruent en rush ! Butiner un tel miel ne laisse personne indifférent. C’est plein de bulles qui décollent le bitume. Dans les immeubles de la pitrerie, de sa jolie plume légère, l’artiste provoque, chahute, personne n’y échappe, et ils viennent tous des quatre coins du monde voir ça, en bus en train ou à vélo, pliés sous l’humour décoiffant.
Parce qu’elle les épingle tous, gare à celui qui vient chuter sur le pavé de son espièglerie, même si l’hôpital n’est pas très loin, ils en ressortent tous en marchant sur la tête.
J’ai toujours été étonnée de cette constance curieuse qui appartient à la nature humaine. Alors que d’autres espèces prendraient la fuite, ceux-là s’y jettent à corps (et cœurs) perdus, toujours prêts à mourir de rire. Effet urbain ou Asphodélien ? Va-t-on savoir ? Toujours est-il qu’aujourd’hui, ça se bouscule au portillon, et la Joconde en tête prend l’air pincé de Minerva McGonagall, tout ça pour ne pas reconnaître que les mots du dictionnaire sont dans le désordre. On en perdrait tous son latin si on n’allait pas voir ça !!!

http://leslecturesdasphodele.wordpress.com/2014/03/24/les-plumes-25-resultats-de-la-collecte-pour-la-ville/

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Cela m’agace frauduleusement,
De voir la glace sous le tison,
Cela m’irrite on ne peut mieux,
De voir l’espace sous le bouchon.
Le manque de sommeil évident,
Me rend irritable à présent,
Je commence à avoir assez,
De ces jolies billevesées,
Alors allez donc vous faire prendre,
Dans d’autres filets plus à rendre,
J’irai voguer sur d’autres tombes,
J’irai filocher d’autres mondes.

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Sii vous aviiez le dard, moi j’aurais la manière,
Si vous étiez une gare, moi j’aurais les bannières.
Je n’avais d’autres choix que répandre le sel,
Sur les glacis de bois pour qu’il vienne à l’appel.
Il avait la limace pour unique trésor,
Et il fermait ses bras en s’étonnant encore.
Les carapaces rouges lui donnaient une allure,
Qu’il ne savait pas touches sous l’angle de l’azur.
Il avait de ses âges compâssé les compas,
Les comparses de joie, les clignotants dégâts.
La lune tissait de l’or sous le voile de ses jupes,
Et gardait du cyclope la césure d’une tulipe,
En boissons d’orangeade elle allait vers les dupes,
Stupides et trop grognons n’y ont cure sous la fripe.
Ainsi ils allaient tendre les mains nouées aux creux,
Vers l’archétype à rendre jaloux tous les grands cieux,
J’avais mal au menton tant mes dents me lançaient,
De funestes leçons sans jamais décorer,
Les murs de la maison, de papier ou de soie,
Et j’avoue ce panier me permettait à moi,
De lisser toutes mes plumes et de faire la grand roue,
Comme un serpent à plume, comme un chameau debout.
Un chapeau haut-de-forme traversait les frontières,
Sans jamais que difformes ils aillent sous les paupières,
Troubler les grands étangs, les grenouilles d’un père chu,
Ni même la grande étoile qui baillait sous les fûts.
Le dard et la manière, certes, n’étaient pas très chauds,
Pour venir dans l’ornière tant l’air n’avait de pot,
A refaire mijoter une grande soupe dorée,
En cape et crocs d’épée, en poils tout mordorés.

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Opposés et contraires

Ils sont de ces jeux là,
Opposés à l’amer,
Apposés aux contraires.
Ils ont de la beauté,
Sans se faire sourciller,
Et n’ont cure d’avoir cure,
De ceux à la dent dure,
A l’oreille ils susurrent,
Dis-le moi, je l’assure,
Ce n’est point par le doute,
Que la vie nous envoûte,
Mais bien par sa folie,
Qu’elle nous lie et guérit,
De tout un jeu d’écailles,
Vieilles et juste un peu sales.

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Les méandres ne sont nécessaires
Que pour tracer l’itinéraire
De ceux qui ne sont pas si clairs
Que les rayons de la lumière

La théorie du complot
Qui sème le trouble sous les chapeaux
N’a de prise que sur l’étourneau
Qui se conduit en bourricot

Aussi directe soit la croche
Elle vaut bien deux blanches sans reproches
Et le galet sur l’eau ricoche
Comme un soleil qu’un ciel chevauche

Les mystères ont donc tant à taire
Qu’ils ont perdu tous les ampères
En ciels obscurcis ténébreux
Ils en deviendraient orageux

Aucun doute ne vaut ces angoisses
Qui nous convainquent et nous agacent
S’il est permis d’être coriace
Ces jeux là font figure de poisse

Les chiens aboient la gueule en bave
Pendant que le chat se dégage
De suggestions en fond de cave
Miasmes suspects en marécage

Si la couleur se fait à pique
L’annonce se fait en prosaïque
Mais quand l’atout se fend la bise
C’est de clarté et sans emprise.

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J’ai rêvé à nos matins bleus
Ceux qui brillent au fond de nos yeux
Récupéré le mode d’emploi
Cultivé l’amour et la joie

J’ai retrouvé dans mon sommeil
Le chemin de nos arcs-en-ciel
Restauré le tableau d’artiste
Qui dévoilait toutes les pistes

Nous avons exploré ensemble
Tous les espaces qui nous ressemblent
On a finis par se trouver
Au milieu du grand lit défait

Dans le jardin il faisait chaud
Nathalie et son coquelicot
Semaient des pousses de haricot
Et restaurait les vieux tombeaux

Tony une fleur entre les dents
Souriait d’un cliché charmant
Son chapeau rond était tout blanc
Une objection mon président ?

Drenagoram dessinait l’âme
Des arbres aux branches qui s’enflamment
Et faisait circuler l’idée
Que l’Hors pouvait se retrouver

Georges écrivait en pointillés
Sa poésie à faire rêver
Il vogue à la surface de l’eau
A rire aussi sous son chapeau

René qui revenait d’Afrique
Offrait son art photographique
Tirant sur papier argentique
Son canapé aux pieds magiques

Marla dessinait les sous-bois
Là où évoluait tout ça
Dans les clairières ses elfes dansent
Pendant que le chat qui s’absente

Remplit l’espace de sa besace
Avec tous les fruits de la chasse
Les garennes qui sortent la tête
Ravis de pouvoir faire la fête

Se réjouissent d’être attrapés
Ils vont passer le pont sacré
Sur la rive de l’autre côté
Les feux de joie sont allumés

Roger tibbart sortait son phare
Poétiquement en grande fanfare
Il met du beurre dans l’épinard
Accroît ses plus beaux étendards

Là-haut dans les sommets neigeux
Il y a encore un homme heureux
C’est la méthode du ricochet
Qui encore une fois a frappé

Une dernière rime à décocher
Belle crise de foi douce à lier
Vécue mais pas désincarnée
Il reste un fil à mes crochets.

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La tombe

J’ai pris une bière dans mes guêpières
Partagé l’air des ouvrières
Pour aller vers cieux de spectacles
Aux allures de mes têtes en vrac
Dans les feux joyeux amoureux
Le père Noël riait un peu
Il avait tendu en travers
Une toile pour peindre mes artères
Comme je cherchais mon chocolat
Il m’a tendu un vert nougat
En m’apprenant à faire comme si
On allait finir dans le lit
C’est sur la table que mes potages
Fumaient dans le creux des chantages
J’ai décidé de l’envoyer
Quelque peu dans le ciel valser
Faut pas trop approcher mygale
Elle est teigneuse comme de la gale
Quand elle a faim c’est en morfale
Qu’elle décline ses jeux cannibales
T’as eu peur de mes doux corsages
Quand tu as vu dans mon ouvrage
Que Maître et Maîtresse réunis
N’allaient pas s’ennuyer au nid.

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