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Archive for the ‘Humour’ Category

Sérieux ?


Le grand détective Herlocus Scholmster confortablement installé dans son fauteuil faisait les cent pas dans son bol de céréales lorsque les trois coups de carillon frappèrent à sa porte.
Il entreprit de sortir un pied de nez d’avoine de son bol de gruau pour aller ouvrir la porte du visiteur d’à côté.
Ce qu’il ne savait pas encore c’est que le visiteur d’à côté pensait sonner à la porte d’à côté.
Mais je ne voudrais pas spolier l’histoire de l’enquête.
L’autre pied toujours en train d’arpenter les céréales refusait d’en sortir.
Il était là, dans ce grand écart, laissé pour comble de la profession, lorsqu’une idée fugace s’empara de sa grande logique déductrice.

– Je ne peux pas vous ouvrir mais je peux enquêter à travers la porte, quel est l’énigme qui vous amène à sonner à ma porte, brave homme ?

C’est là que le polar se corse car le visiteur, époustouflé de la prescience de cet individu qu’il ne venait pas voir, se demanda s’il ne pouvait avoir l’explication de la disparition de ses idées farfelues.

– Je cherche où sont passées mes idées farfelues.

Herlocus interloqué ne réussit d’abord qu’a bafouiller un incongru juron tellement avalé de travers qu’il le rendit inaudible à son interlocuteur.

Puis une inspiration bien ample le fit revenir à lui, ce qu’il n’avait jamais cessé d’être.

– Si vous disposez d’un vêtement porté par vos idées, je peux peut-être faire quelque chose.
Nous avons un fin limier qui pourrait pister leurs tracés.

– Je ne suis pas sûr de bien comprendre, mais soit.
J’ai là un voile de superfétatoire, ça pourrait faire l’affaire ?

– Très bien. Levez-le !

– Voilà !

– Je ne sens rien.

– C’est un voile de superfétatoire inutile, mais merci quand même.

– Attendez ! Je les vois.
Vous êtes venu par hasard pour rencontrer mon voisin le grand marabout, bout de ficelle, sel de marais, marais au milieu, lieux des sept bottes, bottes de foin, foin et rhume associés, les voilà.

– Restez assis dans votre fauteuil Herlocus, cette bonne nouvelle ne restera pas idées mortes.
Je vais de ce pas de héron, héron, petit patachon, le publier dans mon journal d’hier en gros titre.
« Le grand détective Herlocus scholmster a retrouvé les idées farfelues perdues sous le voile du superfétatoire ».
Veuillez recevoir, monsieur Scholmster, tout mon incongrualisme le plus extravagant possible.
Pour faire-valoir ce que de droit de rire et de farfeluchonner nous soit un dû.

– Et les cols Mao ?

– Je me soupçonne de me les avoir dérobés à moi-même.

– Vos idées ont un parfum de farce au buffle, elles sont légèrement rosses.
Quel est votre nom ?

– Mon nom est Fédor Osos, et l’un des deux os est super…

– Oui, je sais ! Fétatoire.

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Edité mais pas tout de suite.
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Fils et laines Démêler les brins
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J’avais décidé d’écrire ce matin, sans rien pour me guider, sans grandes convictions, comme ça. J’avais parcouru une multiplicité de fils colorés, dévidé la bobine de la contemplation, emmêlé les pelotes dans la main de l’idée, jusqu’à en perdre l’essentiel dans la vapeur argentée de l’indivisible.
C’est en prenant le vent de face que j’ai compris de quoi il s’agissait. Nous avions un engagement, celui de réfléchir. Alors, sommes toutes, puisque le théorème de la surface réfléchissante était au carré de la complaisance, il suffisait pour en faire usage de ne pas trop en faire usage.
Dit comme ça, la réflexion me paraissait contradictoire, et pourtant, elle ne l’était en rien.
Il suffisait de laisser advenir.
Ainsi, en sortant sillonner la plaine de la destinée, le troupeau de lignes manu-portées s’est éclairé comme un lampadaire. Tilt ! Entends donc les cliquetis que font les crans de la roue de l’horloge. Le berger les tenait tous dans le creux de son âme, et j’essayais de dénouer ses différentes couleurs pour en ordonner les entrelacs.
S’étaient entassés, inaudibles mélanges, de graves graphes aux yeux soulignés d’éoliennes, de sages beugles empanachés de mèches sévères, de curieux épicentres de la pensée Baruchéenne.
La première sorte consistait à trier, étriller.
Dépistez les sentes, me soufflait Favonius, et ne vous laissez pas décourager par la multitude. Elle n’est là qu’en spectatrice aveuglée d’ores et déjalasses.
N’empêche que ça tournait tellement en rond que ça en devenait impitoyable.
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Dans le rond, il y a :
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Des baleines mitoyennes
Des doyennes ballottantes
Des ballots chevrotants
Des chèvres de printemps
Des brindilles de poésie
Des poètes têtes en l’air
Des airs de rien
Des riens du tout
Des touts et des babillages
Des âges avancés
Des reculs angulaires
Des Capulets.
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Autour du rond il y a :
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Des vers solidaires
Des marquis de la tronche en biais
Des bipèdes à l’allure d’oiseaux
Des flammes d’en faire
Des faire-part de communion
L’invariable longévité de l’être
L’actualité des commodes
La commodité des lieux communs
L’arc de l’idée
La flèche de la précision
Le centre de l’alentour
Le rayon gamma
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Avec ça, l’égalité du doux Thé n’était plus à démontrer.
J’avais bien fait de me décider à écrire, ce matin.
Après tout, pourquoi ne serions nous pas de temps en temps en droit de ne rien avoir à dire ?
Puisque c’est le mors aux dents et la fleur au fusil que l’étrier de la comète se révèle à lui-même.

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Fils et laines emmêlés pelote-de-laine-emmelee_7

Oui, bon, ça va, hein !!!

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Agenda ironique de janvier chez carnetsparesseux
https://carnetsparesseux.wordpress.com/2019/01/03/la-recette-de-la-jumeleine/

Agenda ironique de février chez ecriturbulente
https://ecriturbulente.com/2019/02/03/fevrier-on-en-reve/


Je vais tenter de résumer brièvement (à ma façon) ce que Martine ce mois-ci nous propose de turbuler :
« La péripétie d’une extravagante jumeleine de janvier inspira à ce point (.) les moutons qu’ils se prirent à rêver d’un rêve alors qu’ils se faisaient compter par des somnambules. Ce dernier (le rêve du rêve) était absolu, rêvé par un loup en butte avec la réalité*(1), et qui rêvait la réelle réalité de plus en plus intensément ».
J’ai cru comprendre que l’agenda de février consistait, (il me semble), à écrire un rêve absolu avec pour consigne de terminer le rêve par cette citation de Groucho Marx, comédien américain faisant partie des Marx Brothers, et qui dit ceci :
« Le meilleur moyen d’éviter la chute des cheveux, c’est de faire un pas de côté. »
Rien ne disait par quelle phrase le rêve devait commencer, alors j’ai appelé la jumeleine qui a appelé Marx Groucho qui a appelé son éditeur qu’avait lu tous ses ouvrages et qui a ressorti une citation de Groucho en personne, qu’il lui a refilée, le Groucho l’a fait passer à la jumeleine, et je l’ai retrouvée sur mon bureau ce matin en me levant.
Mon rêve absolu va commencer comme ça.
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Le meilleur moyen de s’endormir est de s’imaginer qu’il est l’heure de se lever. 

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Comment savoir lorsqu’un rêve rencontre le point de jonction de sa réalisation ?
Lorsque le rêve est absolu !
Autant de rêves que d’êtres vivants sur Terre me dit une petite voix au centre de mon âme.
Et s’il appartenait à chacun de le réaliser ? Et si le destin était l’outil de l’univers pour faire vivre ce rêve ?
Et si l’ensemble des rêves réalisés construisaient la réalisation d’un monde nouveau ?
Voilà bien le challenge, celui de reconnaître l’arcane du rêve absolu et de s’y atteler lorsqu’il se présente.
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C’est ce qu’ont fait Georges et Catherine.
Voyez plutôt.
Georges est entrepreneur architecte. Catherine est oiseleuse, elle élève des geais pour en faire des geais d’eau et repeupler la capitale des mots cœur complètement désertée par les eaux.
Georges envisage de construire une grotte naturelle au bord de la « Semeuse », la rivière asséchée qui traverse la capitale.
Il vient donc ce jour là repérer les tracés, les dimensions de son ouvrage, et remarque que le château qui surplombe le pont suinte.
Alors il se dit quoi, le Georges ? Il se dit, l’eau est là.
Et c’est là qu’elle arrive, la Catherine.
Elle porte un béret basque et une capuche assortie. Elle marche au milieu du cours asséché, et elle observe les traces pour en faire un récit. Elle tient une cage à la main droite, et elle écoute le bruit que fait le geai qui geint sans gélatine et sans jasmin, mais lorsque l’eau est là.
Le geai geint.
Catherine sait que l’eau est là.
Elle lève la tête.
Et tombe nez à nez sur le Georges.
Qui de surprise et ne sachant quoi dire bafouille.
G – Bonjour, vous cherchez un rêve ?
C – Comment vous savez ça vous ?
G – Parce-que vous êtes dans la même histoire que moi.
C – Ah ! Oui ! C’est vrai !
G – Vous savez comment vous y prendre ?.
C – Je ne suis pas sûre de le savoir mais j’essaie.
G – C’est déjà ça, c’est déjà ça !
C – Et vous, c’est par carnetsparesseux que vous en êtes arrivé là ?
G – Non, carnetsparesseux, c’était le mois dernier.
C – Ah ! C’est qui alors ce mois-ci ?
G – Vous n’êtes pas au courant ?

C – Non, pas encore.
G – Mais qu’est-ce que vous f..tez ici alors !
C – J’ai croisé un loup qui rêvait, il m’a demandé d’aller voir si le rêve était plus absolu ici que dans le rêve des moutons, je suis venue voir…
G – Et vous cherchez quoi ?
C – De l’eau !
G – Dans le rêve ?
C – Pas dans l’eau, le cours est à sec.
G – Avec le geai ?
C – C’est un fait !
G – Non, c’est un geai !
C – Je n’ai jamais dit le contraire.
G – Vous venez de dire que c’est un fait.
C – N’en parlons plus.
G – Vous ne trouvez pas que l’intensité est plus intense ici ?
C – Si.
G – Vous pensez que si le geai geint l’eau est là ?
C – Oui.
G – Vous avez quoi comme argument pour défendre cette théorie ?
C – C’est un geai d’eau.
G – C’est un fait !
C – C’est un fait d’eau vous voulez-dire ?
G – Je n’ai jamais dit une chose pareille.
C – Non, c’est moi qui vient de le dire.
G – Ah bon !
C – Sinon dans la vie vous faites quoi ?
G – Je suis entrepreneur architecte.
C – Vous allez construire ?
G – Une grotte naturelle, c’est un rêve.
C – Est-ce qu’il y aura de l’eau dedans ?
G – Je ne sais pas, elle n’est pas encore construite.
C – Comment vous allez choisir l’endroit ?
G – Je ne sais pas.
C – Il paraît que le rêve se renifle à mille lieues.
G – Je ne suis pas à mille lieues.
C – Non, nous sommes à la capitale des mots cœur.
G – Vous vous moquez, là.
C – Non !
G – J’ai entendu le geai geindre.
C – C’est un geai mot cœur.
G – Un geai d’eau qui se moque, les bras m’en tombent !
C – Le meilleur moyen d’éviter que les bras vous en tombent, c’est de faire un pas de côté !
G – Ah non ! Ça c’est du Groucho !
C – Amélioré.
G – Vous êtes fan ?
C – Et pas qu’un peu !
G – Alors vous savez !
C – Oui, je sais.
G – Vous avez exactement la bonne formule !
C – ‘Xactement !
G et C en chœur – Le meilleur moyen d’éviter la chute des cheveux, c’est de faire un pas de côté !
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geai bleu-Isabelle-Marozzo

Piou-piou

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*(1) La réalité, ce sont les moutons qui comptent les somnambules.

 

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Les plumes d’Asphodèle pérégrinent du côté despetitscahiersdemilie, et le premier texte à construire avant vendredi 18 janvier 2019 décline une liste de treize mots à utiliser qui sont :

OCEAN
DESERT
ENJAMBEE
PASSERELLE
TRAVERSIN
RUE
VOYAGE
PASSAGE
FRANCHIR
HORIZON
VACANCE
VOILURE
VIEILLIR

 

 


Oui, vendredi 18 janvier 2019 c’était hier, mais qu’importe, puisque l’agenda ironique de janvier chez carnetsparesseux ne se clôture que le 24 janvier, alors autant faire de deux ricochets un hors-délai qui fait passer l’information et un dans-l’jeu qui fait passer la transformation.
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En vous souhaitant bonne lecture à tous.

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L’épaisseur d’un mystère se mesure à la jumeleine
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La science n’aura jamais fini de surprendre les chercheurs. Ces derniers temps, l’association du cercle des hypothèses farfelues (l’ACHF) fondait tous ses espoirs sur les récentes découvertes concernant les trous noirs. Tous les yeux des adhérents étaient tournés vers les immenses espaces de notre galaxie au centre de laquelle un trou noir de taille intermédiaire sensiblement semblait évoluer.
La spectrométrie signait la présence d’une portion de ciel trouble et la longue vue du maître de confrérie du cercle laissait apparaître une légère oscillation à proximité de la géante rouge fumeuse la plus proche.
Une spectroscopie illuminale fut donc demandée aux services de la transition spaciotemporelle de l’état du Minnesota spécialisés dans le domaine.
Le rapport établi en ces termes nous semble aussi surprenant qu’un désert qui enjamberait une passerelle rue du traversin vertical et dont le passage à l’horizon serait visible à la voilure vacante d’un océan en voyage initiatique chez les Gaulois.
Autant dire que pas un chat n’y retrouve ses petits.
Il ressort de l’étude luminale que le mode impératif de l’évolution de l’épaisseur d’un mystère nécessite la fabrication d’une longue vue spéciale dont la portée retrouvera les petits chats de la galaxie, permettant ainsi de
franchir l’espace du vieillir sans se presser, comme un citron mis au green.
Les techniciens de la lunette sont soi donc sur le projet de fabrication d’un nouvel appareil à retrouver les chats de hasard perdus dans le voile de la brume de fumée (CHPVBF). Cet appareil portera le nom de jumeleine, car il sera binoculaire, couplant deux longues vues, et associé à un projet de longue haleine.
Il s’agit de mesurer le mystère de leur disparition (Les CHPVBF).
Le dernier article du nouvel observateur fait état d’un état de neuf illustre qui passerait par le conduit de l’obscurantisme, le traverserait en suivant la règle de trois, et ressortirait de l’autre côté du trou noir en ayant identifié son fonctionnement et déjoué ses chausse-trapes.
En attendant, l’oscillation augure de la présence du filament qui éclairera l’ampoule de demain. Et si aujourd’hui la géante rouge est fumeuse, elle récupérera toute la clarté du jour très bientôt en dissipant le mystère aussi sûrement qu’un coup de Zéphyr.
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Robin Dax
Envoyé spécial inter-galactique
De la planète Vitriol
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dalai lama
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L’A.I. voyage de blog en blog et ce, depuis trois ans.
Souhaitons lui un très bon anniversaire.

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Anniversaire trois ans
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Issu d’une idée impromptue chez différence propre, il ne faillit pas.
Il vient de passer février chez Max-Louis, que je salue au passage, et les votants ont décidé de me passer le relais, merci de ne pas vous lasser de mes bougonneries.
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Et puis trois ans, c’est jeune !
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Pourtant, il paraît qu’il y a un fer à repasser le temps qui déplie des bouts de temps cachés dans le tissu froissé. Qui déploie devrais-je dire, car il s’est passé quelque chose au repassage.
Mais quoi ?
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Vous allez nous en dire un peu plus, puisque vous allez rentrer en maison de retraite.
Vous auriez préféré un autre âge ?
Il faudra repasser alors !
Ben c’est trop c.. !
Car c’est bien un temps de maison de retraite qui s’est déplié et qui demande à se déployer.
En entrant dans cette maison de retraite, alors que tout semblait normal vu de l’extérieur, vous allez découvrir que rien n’est comme vous l’auriez supposé. Les pensionnaires, les locaux, le personnel soignant…
Tout est devenu étrange, surréaliste et décalé depuis que vous vivez à l’intérieur.
Et vous allez vivre des situations complètement « d’un autre monde ».
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L’agenda ironique de mars 2018 est heureux de vous laisser la parole.
A vous de jouer.
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Maison de retraite

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A la suite d’un commentaire j’ai pont oui-oui dire qu’un pont est invité à passer par patte pour arriver en lysière chez Emilie, c’est-y pas du joli ? Même que par la même occasion le pont-y dessert les Carnetsdudodo ainsi qu’une certaine Anne de Panama perchée ou penchée (voire même pont-chez) sur la question du yogi, c’est selon.
Missionnée par l’encrier pour faire le tour de la question, je m’interroge encore mais je n’ai pas d’opinion. Pour risquer d’en avoir une, (d’opinion), en général, je constitue une grille de critères à mettre dans la balance.
– Détester dé-pont-dre de quiconque, est-ce pour autant une ponstruosité ?
– Qui pont un œuf pont un bœuf. Dissertation à développer architecturalement parlant plus tard.
– Un pont-age est-il chiffrable en termes de temps-ponts ?
– Aucun rapport avec le premier pont venu.
– Une fois les ponts pesés déchaussés, le régime hypont-calorique est établi par pont-phylaxie. (qui c’est celui-là?)

– Les quatre types de pont-ventions sont soit primaires, secondaires, tertiaires ou quaternaires.
– Les cons-ponctionnaires auraient perdu leurs T.
– Dans la pont-xion publique, il paraît que ceux qui arrivent en retard croisent ceux qui partent en avance.
Voilà, j’étais bien avancée. De ponts en ponts, jamais encore je le jure, je n’aurais cru, ça je l’assure, tourner en rond.

Car de quel côté de la balance mettre chaque argument ?

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La fourmi, ayant sphinxé tout février,
Se trouva fort si fourbue,
Qu’elle eut le cerveau vrillé.
La cigale, d’une danse alertée,
Lui tint à peu près ce parlé :
Voyez l’état du travail salopé,
Quand vos limites vous dépassez !
Si vos efforts sont couronnés,
De vos épuisements surannés,
Allez donc pendre haut et court,
L’évidence de vos désamours.
Courrez vous cloîtrer la curée,
Dans un repos bien mérité.
Et la fourmi fut enfermée,
Dans le plus grand pénitencier,
Que la cigale lui fabriquait.
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Chaque histoire de sphinx est classée sans suite puisqu’elles sont indépendantes les unes des autres.
Voici une version qui, comme l’intuite 1pattedanslencrier dans un commentaire sur la deuxième, correspond à la fin du centre.

Ici, je sphinxthétatise en diable mais rien de satisphinxant.
Ce poème se veut être textuellement le centre historique de la remontée du dernier texte à avoir été écrit jusqu’au premier, en passant donc par : Le dernier, le début du centre dans le sens inverse chronologique, le centre, ci-joint, la fin du centre à suivre et enfin le premier.
Parce qu’un sphinx averti vaut deux saumons, et remonte donc le courant.

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Monsieur le directeur des ressources des habillés,
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Si je me tourne vers vous aujourd’hui, c’est que vous représentez à mes yeux ma dernière ressource en ce monde libidineux. J’apprends par voie médiatique que vos fans vous ont arraché votre chemise, vous jetant à la rue, et me fais fort auprès de vous de décrier sans modération un tel geste.
Ces journaux sont de vrais torchons, je ne les utiliserais même pas pour faire les poussières.
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Voyez-vous, si vous choisissez, monsieur le DRH, l’option de mademoiselle Tirma, je vous promets que vous retrouverez votre jolie chemise à boutons de manchette en mieux, et que vous serez beaucoup mieux traité que vous le fûtes par ces vauriens.
Aussi, je me fais une joie de vous rhabiller en me remettant à la machine à coudre afin de vous confectionner cette dernière, et en vous proposant illico un hébergement intemporel chez mademoiselle Tirma qui m’annonce ce matin qu’elle vous a préparé non pas la chambre d’amis, mais bien la sienne propre. Car elle estime que vous méritez bien les meilleurs traitements. J’ai failli dire, parce-que « vous le valez bien ». Elle rajoute en ces termes qu’elle se gardera bien de vous retirer cette nouvelle chemise confectionnée par mes soins mais préférera attendre que ce soit vous qui la retiriez de vous-même. A moins que vous ne lui demandiez spontanément, auquel cas, voyez comment elle envisage de procéder.
Avouez tout de même que tout est dans la façon de s’y prendre…
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Monsieur le DRH, j’espère que vous apprécierez qu’elle soit si délicate à votre égard. Il me semble que cette sombre histoire de chemise arrachée se doigt d’être réparée au plus tôt.
Je vous souhaite remis à cet instant de cette péripétie plus que douteuse et vous prie de recevoir, monsieur le DRH, mon plus profond respect ainsi que mes vœux de prompt rétablissement si ce n’est pas le cas.
Votre dévouée.

Angèle de la Pompabougon.

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Il est farté de mille lumières,
Et ce n’est pas perlinpinpinner que de le dire.
Dans ses yeux clignent des éclairs,
Lamés de joies pour construire l’avenir.
Il a le temps, il prend son temps,
Aussi orange que dans la jungle un orang-outan.
Il est long, le temps,
Le temps de l’œil clair,
Il n’en finit plus le sang,
Le sang du somnifère,
Il se rattrape aux branches douces,
Que lui tendait Marie-Minouche.
Il rêvasse bleu de temps en temps,
Sirote une boisson de marais,
Fait l’étoile sur son grand écran,
Retourne un peu se mettre au frais.
Il écorche jusqu’au souvenir,
Etale un peu les grands draps blancs,
Déclare que le bel avenir,
Sera une baleine d’océan,
Aux fanons blancs en éventail,
Comme au creux d’une rose les pétales.

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Je m’en vais vous conter une petite histoire. (sulfureux, non ?)

Il était une fois, une fée prénommée Gélusine, bien malheureuse de voir le monde à travers des verres tantôt bueux tantôt opaques. Elle en arriva à un point tel qu’un jour, n’ayant pratiquement plus de couleur dans son champ de vision, elle se décida à consulter le meilleur ophtalmologiste du conté grenadin, que nous nommerons Gustave. Non pas que celui-ci fut un gredin*, oh non, loin sans faux ! (Ceci n’est pas une dénégation !) Mais bien que la grenade est le fruit que Perséphone a impunément goûté, ce qui lui valut la haute distinction de devenir l’épouse du maître des enfers, Pluton en personne, pour ne pas le citer.
Je ferme la parenthèse.
Elle entre donc dans le bureau pour se faire tirer les verres des yeux quand, choc, elle perd brutalement la vue. Le médecin, pas affolé pour un kopek, constatant in situ que sa cliente n’y voyait en effet plus rien, l’opéra promptement et de toute urgence. Pour ce faire, il enfila des gants stériles taille huit et demi, prit une fine et longue aiguille qu’il enfonça habilement dans les iris de la fée, afin qu’elles laissent dorénavant passer la lumière. Du choc, la fée se retint à son bras gauche mais, faisant un malaise ébloui, chuta misérablement au sol majeur.
Gustave tenta vainement de la retenir, mais elle en était devenue si coulante d’effroi que la fée lui glissa des mains comme une savonnette et alla rebondir sous son bureau, découvrant un paysage au final bien plus attrayant que tout ce qu’elle avait pu ne pas voir en couleur jusqu’ici.
C’est que le fameux docteur avait un secret. Il collectionnait les tableaux, et afin de ne pas les quitter des yeux, il les rangeait délicatement sous son bureau pour les garder à vue durant le temps des consultations.
La fée pouvait y voir tant de beauté, qu’elle les discerna malgré la fraîche opération, le manque de cicatrisation mais surtout grâce à la lumière qui, d’obscure il y a peu, en était devenue aveuglante..
Sur l’un d’entre eux se trouvait une grenade.
Elle dégoupilla malencontreusement celle-ci en tentant de l’effleurer d’un doigt léger.
Le fruit, tant gonflé d’une longue, très longue maturition, éclata, aspergeant copieusement le joli petit nez de notre Gélusine, qui eut le malheur de lécher les perles de jus tombant sur ses lèvres.
Elle en mourut sur le champ.
Les elfes du second tableau eurent grand pitié de la fée, et lui injectèrent le contre-sort anti-calcaire, ce qui eut pour effet immédiat de la réanimer vivement.
Elle retrouva ainsi très vite toute son acuité, d’autant que Gustave travaillait en association avec lynx optique, celui qui a les favoris sur le côté !
Amusé comme un toupet courbé, Gustave ne savait plus où donner de la tête.
Cachez-moi ce tableau que je ne saurais voir, criait-il, secrètement ravi de n’être entendu de personne d’autre que de la fée elle-même. Mais sa voix fit par mégarde nombre de ronds dans l’eau, ce qui eu pour effet de noyer le poisson. Je précise que la fée n’est ni une sirène ni une limande, mais big fish en personne.
Cela fit de beaux dégâts. Les voisins, attirés par les ricochets, accoururent pour voir le spectacle.
Les journaux en firent la une le lendemain.
Eddy Merxeinstein était un physicien de renom. Il s’intéressa à la chose et se rendit compte que toute la réussite de l’opération venait du tableau numéro trois non cité. Il reprit les travaux du médecin ophtalmologue et se rendit compte qu’elle (la chose) était non reproductible, hormis pour les originaux, mais d’une technicité très diffusable, ce qui encouragea les autres praticiens à suivre le mouvement.
Depuis ce jour, Gélusine fait éclater régulièrement des grenades sur le tableau. Elle ne craint plus la mort, puisqu’elle est définitivement vaccinée. Gustave garda le toupet droit sur la tête ainsi que le Courbet.
Sa clientèle afflue maintenant du monde entier pour les opérations les plus complexes.
Sa renommée avait pris naissance sur un curieux mélange de couleurs primordiales aux tableaux secrets dont il ne divulguera jamais la recette.
L’histoire en étonnera plus d’un. D’aucuns penseront que c’est une fable, pourtant c’est bien la vérité. Bien que l’on sache tous très bien qu’au fond, on sait qu’on ne sait jamais.
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Gredin

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