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Archive for avril 2011

Et si…

Tout ça c’est ma vie d’aujourd’hui
Dans tout ce que j’y ai appris
Nous indifférons tous à quelqu’un
Mais ce qui m’est insupportable
C’est quand c’est de toi que ça vient
Car quand nous avons le béguin
Ca parait si invraisemblable
Que l’autre ne partage pas cela
Tant et si bien qu’en dérision
J’ai retourné toute la question
Pourtant j’ai bien touché du doigt
Que si je me berce d’illusions
C’est bien pour la simple raison
Que j’ai bien cru que c’était toi
Qui allait faire changer tout ça.

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Ils en ont plein la bouche
Du mariage princier
C’est un peu comme des mouches
Qui fouetteraient leur cocher
C’est d’un rêve tout entier
Dont il s’agit peut-être
Je doute qu’en vérité
Ils échappent au paraître
Ce qui sous le spectacle
Annoncerait la débâcle
Garderait ses secrets
En coulisses du palais
Il s’agit simplement
De marier des amants
Qui sont juste avant tout
Des humains comme nous
Souhaitons-leur de vivre
Comme à tout un chacun
Dans le bel équilibre
D’un amour en commun.

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L’artiste

Voyez-vous, Amandine, elle dessine
Et ce qu’elle peint est si sublime
Qu’au travers elle fait voyager
Dans des perceptions d’étrangeté
Où son coup d’œil fait chavirer
Car pour faire de l’art elle y colle
Tout ce qu’on n’apprend pas à l’école
Que la vie bien qu’elle soit fleurie
Peut passer par des insomnies
Où la Suisse déverse ses glaciers
Comme si la lumière l’emportait
Dans le fond des nuits aquatiques
Par l’escaler du fantastique
Là où rient toutes les marionnettes
Qui font l’état des lieux des fêtes
Je vous l’avoue, ma tête en tourne
Quand je voyage dans ce qui coule
A travers ces instants fugitifs
Où nos regards restent captifs
Dans des ambiances où les présences
Seraient tout juste à peine absentes
Laissant d’une empreinte en instance
Toute sa suggestion en puissance
Amandine peint son paradis
Pour nous y transporter aussi.

 

 

http://www.amandineparadis.com/contenu.php?ln=FR2

 

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Voilà où le rien me conduit !

http://jeanpaulgalibert.wordpress.com/2010/09/17/rien/

Dans quelle mesure puis-je prétendre exister ?
Je ne saurais dire en quoi le fait de me poser cette question m’aiderait à exister davantage ni même ce qu’exister davantage m’apporterait mais l’idée seule d’appréhender son sens déjà me fait semble-t-il inexister un peu moins.
Il me parait logique d’inexister de tout ce que j’ignore encore, de tout ce que je ne ressens pas au moment où j’écris ces mots. De mes vides, de mes territoires de vie encore inexplorés.
Puisque rationnellement j’existe, en tant que telle, avec un corps, une pensée, une identité, une situation sociale, des liens affectifs, des projets de vie. Mais existe-t-on réellement au regard de ces critères ? Ne serait-ce pas plutôt mon sentiment d’exister, de vivre pleinement qui me donnerait cette qualité, cette capacité, celle d’être ?
J’inscris mon existence dans cet acharnement à le dire, à me le prouver, à m’inventer des fonds d’existences propres que sont mes réflexions, mes tentatives d’appréhender le sens à travers la pensée écrite noir sur blanc, comme s’il était nécessaire de me rassurer d’être, comme si le simple fait de vivre n’était pas suffisant.
Mais au fond, j’existe bien au regard de ces choix de vie que j’ai fait, et en creux, comme de ceux que je n’ai pas fait ou que la vie ne m’a pas laissé faire. Ceux là même qui m’ont laissé la trace de leur absence comme d’une capacité à être encore plus par ce que je ne suis pas mais qui aurait pu être possible, et par ce que j’en ai fait.
Oui, nous inexistons tous, et chacun à notre façon, nous avons notre existence propre, et de nos ignorances des choses et nos présupposés savoirs, nous sommes, voilà tout !

L’existence, c’est la contingence.
Jean-Paul Sartre

Les vocations manquées déteignent sur toute l’existence.
Honoré de Balzac

L’erreur du critique est de chercher l’essence, et de nier l’existence.
Emile-Auguste Chartier, dit Alain

Plus l’existence est difficile, mieux on supporte les peines et mieux on jouit des plaisirs.
Emile-Auguste Chartier, dit Alain

Il ne me reste plus qu’à être, pour ainsi dire, spectateur de mon existence sans y prendre part.
Jean Le Rond D’Alembert

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Qui n’a de cesse de s’y brûler, dans l’étincelance érigée des chevauchées rocambolesques à travers l’aventure ourlée en bordure de nos solitudes. Dans ces rencontres d’autrefois qui surgissent des puits de l’oubli venant remplir de leur souvenir les interstices laissés ouverts sur un présent à découvert. J’ai bien tenté de l’éloigner mais il colle plus fort que jamais à la peau de mes oripeaux. J’ai fait défiler son ouvrage pour déceler dans son mirage ce qui ferait naître l’outrage d’un si bel orage enchaîné. Il n’est tombé que quelques gouttes qui ont suffit à nous abreuver de la chaleur de nos entraves. Une à une il fallait s’appliquer à les faire tomber, mais le temps nous était compté. Au bout de trois, il fera froid dans nos cœurs qui se rudoient. On n’échappe pas à ce qui broie, on est toujours la proie de quelque chose ou de quelqu’un, comment accéder à la joie ?
J’ai bien parfois quelques idées mais mon navire est déjà si loin et je n’accosterai bientôt plus sur aucune terre, les eaux auront tellement monté. Je pagaye mes jours à l’envers pour ne plus souffleter d’un jet de craie sur le grand tableau de l’école de la vie livré aux insensés. Ils nous dessinent des équations à tant d’inconnues qui seraient toutes si incongrues que c’est misère que de chercher quelque chose à y comprendre. J’ai pris ma brosse de printemps, ai coloré les vieux nuages qui y trainaient et suis partie lisser toutes les forêts pour y trouver l’arbre qui les cachait. Quand il a cligné du regard, il n’y restait plus qu’une orbite et une seule étoile l’occupait. Figé dans sa course éternelle, le grand vieillard à cru bien faire en écartant tout son branchage pour laisser passer la lumière. Dans un raffut de tous les diables, ma lanterne a bien cru s’envoler. J’avais oublié à quel point le vieux chafouin est magicien. Car d’une perle du désert il avait fait l’issue tenace à tous les dangers accrochés. La flamboyance en survivance s’est recouverte de poussière et si l’été ne prévoie rien, c’est à finir six pieds sous terre qu’elle finira sans autre choix.

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Il y a des mots qui détruisent plus fort que n’importe quel acte maladroit, des mots témoins de l’ampleur du mécanisme sous-jacent. Une fois lâchés, ils sont saisis par l’inconscient de celui qui les reçoit et ils tournent, ils tournent, comme un petit manège, jusqu’à ce qu’enfin ils s’arrêtent et nous présentent leur vérité. Des mots qui tourneraient comme des alertes, guidant par ce fil aux réalités qui animent celui qui nous les a dits. Et vous avez beau vous dire, bah, ce n’est qu’un mot ! Il est juste là comme ça. Il veut sûrement dire autre chose. Et bien non. La vie vous donnera raison tôt ou tard. Il était là comme un indicateur, un révélateur. Un lapsus, en quelque sorte. Le lapsus révélerait une intention ou un désir latents, et ce qui nous paraît une trahison et une déformation serait au contraire le miroir exact de ce que nous tentions de dissimuler, aux autres comme à notre propre regard.

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Une pensée qui tourne en rond c’est une pensée qui n’avance pas.
Une pensée qui ne tourne pas rond ne sait pas jusqu’où elle ira se perdre.
La pensée claire, c’est de savoir n’accepter que ce qui nous va.
Se tromper, c’est se bercer d’illusions, être dans l’erreur.

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La cage

Un oiseau sur la branche
Qui chantait sa louange
Etait emprisonné
Dans une cage dorée
Mais il chantait si bien
Que t’es venue soudain
L’envie de lui ouvrir
Pour qu’il puisse repartir
Vers d’autres horizons
D’autres constellations
Mais tu restes hésitante
Ne sachant plus que faire
Libérer insouciante
Du risque que génère
L’oiseau qui ne sait plus
Vivre dans l’absolu
Ou bien continuer
A l’écouter chanter
Mettre un oiseau en cage
N’est pas vraiment très sage
Voudrait-il réapprendre
A vivre sa légende ?

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Le silence

D’or, d’argent, de papier ou de plomb
Le silence prend toutes les dimensions
Mais quand il est entouré de barreaux
Où s’installent les vides abyssaux
Il pèse plus lourd que la chape de béton
Qui fait le sol de nos prisons
A grignoter de sa grisaille
La couleur du bonheur dans l’entaille
D’un néant où ne peuvent s’atteindre
Plus aucuns ciels où viendraient peindre
Les artistes transportés par les doux délices
Lumineux dans leurs feux d’artifices
Réalisant leurs plus belles toiles
Grâce aux trésors qui leurs dévoilent
Toute la beauté et la lumière
Bien loin de ces tristes geôlières
Qui emprisonnent dans le silence
L’instant plombé de ton absence.

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Toi tu penses tout haut
Ce que d’autres disent tout bas
Et tu le dis tellement fort
Qu’il s’agit pour moi de faire un effort
Pour ne pas sombrer sous tes mots
Qui font saigner mon cœur qui bat
Et qui tout bas souffre en silence
De ce qui fait l’invraisemblance
De tes vérités d’ici-bas
Je garderai en petit tas
Ce qui fera ma délivrance
De tes maux cuisants à outrance
Pour en tirer ma renaissance
A me libérer de l’errance
De ce qui n’appartient qu’à toi
Ne gardant que ce qui m’échoit.

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