Un oiseau sur la branche
Qui chantait sa louange
Etait emprisonné
Dans une cage dorée
Mais il chantait si bien
Que t’es venue soudain
L’envie de lui ouvrir
Pour qu’il puisse repartir
Vers d’autres horizons
D’autres constellations
Mais tu restes hésitante
Ne sachant plus que faire
Libérer insouciante
Du risque que génère
L’oiseau qui ne sait plus
Vivre dans l’absolu
Ou bien continuer
A l’écouter chanter
Mettre un oiseau en cage
N’est pas vraiment très sage
Voudrait-il réapprendre
A vivre sa légende ?
La cage
28 avril 2011 par jobougon
Un oiseau en cage peut parfaitement être heureux si son bonheur fait aussi celui de sa geôlière ou de son geôlier .
Le bonheur n’est pas nécessairement la liberté à tout va .
Dès que les barreaux existent, l’idée d’enfermement et donc de privation de liberté existe. Ce dont vous me parlez est d’une toute autre nature. Vous me parlez d’un espace choisi, délimité, volontairement balisé, mais où aucune prison n’empèche qui que ce soit d’aller où il veut, de faire ce qui lui plait. Simplement qu’il existe des règles acceptées de part et d’autre, qui si elles sont transgressées, remettraient en question le contrat moral. Ce qui est inhérent à la vie en société, finalement. La démarche intellectuelle n’a rien à voir dans ce cas là.
Certaines règles volent en éclat dès que la conscience entrevoit son impropriété.