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Archive for the ‘Créativité’ Category

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tobie_et_l%27Ange_%28Verrocchio%29

Le char fait son soleil de plomb, il tire au cordeau les rangées de légumes dans le jardin du père. Une poudre d’or répand sa magie sur le sommeil des anges.
– C’est comme ça qu’on écrit « Dieu » ?
Demande au premier rang Poil de Carotte, la banane grand sourire d’une oreille à l’autre.
Dans le jardin d’Eden la carotte de l’âne agite ses fanes pour attirer l’attention du bœuf.
Il faut sauver le soldat Jésus, réécrire l’histoire depuis son début.
Le char fait son soleil qui dort, qui dore, qui dîne, mais d’un œil, seulement. Un ver en goguette éclaire, à la poursuite du temps perdu, il danse sous le ciel étoilé, complice d’une voûte céleste dans la carte du temps. Si le ramage de son aurige déplume le paon, c’est bien qu’il s’agit d’enrayer la roue de son Destin.
Que vous avez une belle plume, écrivassier, dira plus tard l’encre de Chine de son auteur !
Si votre langage se rapporte à notre royaume, vous êtes le Phaéton des hôtes de ce ciel.
N’en faites pas un fromage de chèvre, sinon, vous risquez d’attraper la maladie des brebis gâteuses.
Mais faites-en un gâteau de Roi, Dieu vous le rendra.
Une frange en panne de Renard plus tard, le Corbeau, innocent jusqu’aux dents, déclame l’innocence du bourreau, la nature nature du fromage blanc.
Sous la voûte de l’Arche perdue se dessine un roman, une Rose des vents souffle le dialogue à l’aurige.
Le char renaît de lui-même tous les jours.
Il est la lumière de son Aurore, l’Auroch de la première lettre.
Il est dans les couloirs du temps, le rire de La Joconde qui secoue une plume, son Nom de Code, suivez son regard…
DA VINCI, bien sûr !

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L’escarpement du parcours tracé à la voix d’alunir fait fuir les curieux du bocal d’escient déplacés par les buveurs de biens. Ainsi peuvent gravir allègrement la déclive ceux qui, créateurs de justes fantaisies, sur les hauteurs du Mont Fuji, d’un rythme jonglé constantatoire marquent les pages des livres oubliés.
Cette route de la légende écrite, endurablement lavée du volcan, surprend le voyageur par la précision de son pinceau.

https://ledessousdesmots.wordpress.com/2021/02/13/aux-gouts-nuances-le-vivant-saffronte/

Grande admiratrice du style nuancé d’un artiste hors du commun, j’ai un peu honte mais il m’est venu l’idée baroque d’imiter le genre rococo de l’artiste en éditant de temps en temps des micro-looping du caractère approché.
Voici le premier trajet, avec Hokusai pour illustrer mes petites promenades elliptiques en pays lettré.
Vous pourrez aller suivre les tribulations de cet artiste au sommet de son art jargonné avec le lien fourni ci-dessus.
Quand c’est grand et bon, il est bon de le reconnaître.
L’imiter est un défi.
Chaque exercice le relève.
Un grand bravo Max-Louis Doré à la Gustave.

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Elle brode ?

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– Capitaine, nous venons de dépasser le cap du quatrième chapitre, dans quelle direction allons-nous gouverner ?
– C’est une bonne question, officier Triton, suivez ce courant !
Le capitaine indique d’un geste vague de la main le Kuro-Shivo.
– Direction la Clarisse, mon capitaine, débastinguez l’équipage des hamacs, ça va bouger.
– Je leur boucane une bordée de jurons et vous les accastille d’une brasse, mon cambusier.
– J’aurais préféré les mettre à la cape, capitaine.
– Vous savez ce que vous voulez, Triton ?
– Oui mon capitaine.
– Quoi ?
– Traverser le creux de la vague sans dériver.
– Le gouvernail est calé ?
– Et la cale est pleine, mon capitaine !
– Alors croisez les sept mâts et ne vous débordez plus, tout va bien.
– Ok chef !
– Bon !
– Cap’tain Surcouf ?
– Quoi encore, Triton ?
– Vous avez des nouvelles d’Amphitrite ?
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Le Triomphe de Neptune et d'Amphitrite Cirta_mosaic
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Le Kuro-Shivo
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oeuvres
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Je n’ai absolument aucune inspiration en ce qui concerne la consigne d’écriture, carnets paresseux. J’aurais pu imaginer une croisière en plein Pacifique, un pèlerinage vers je ne sais quelle destination extraordinaire, une aventure fantastique dans un monde qui le serait tout autant, et bien non, mon imagination en berne me dit qu’il ne reste que quelques épluchures de mots dans ma calebasse, et qu’avec ça, c’est largement insuffisant pour construire une histoire.
J’ai beau fouiller les débris qui jonchent le sol du cucurbitacée, je cale. Même pas une bosse du français disserté en vue. Il y a peut-être celle du zébu, mais je ne vois pas en quoi elle pourrait m’aider à mettre un mot devant l’autre jusqu’à accoucher d’un truc sans avoir le trac. Parler en public n’a jamais été facile pour la bosse du zébu. On l’imagine, dodeliner de la tête, broutant dans une prairie l’herbe tendre du printemps, couvée par le regard de ses adorateurs. Puis, mue par on ne sait quelle force, lever la tête et lancer un long meuglement sonore, à réveiller un aurochs. Mais une fois qu’on a dit ça, on n’est pas plus avancé qu’un cognassier qui aurait mille coings mûrs à tomber par terre. Alors, le zébu s’approche d’un coing, en croque un morceau.
– Pas mauvais, ce truc !
Un zébu qui parle, pff, même pas crédible. Franchement, ces épluchures, c’est la dèche. Même pas de quoi formuler une phrase complète. Si seulement il y avait une giboulée de Larousse. Ce serait chouette comme tout. Tiens, je vais l’ouvrir pour voir. Il pleut de la convenance, du dérisoire, une possibilité, deux salamalecs, une conversation.
Pas plus avancée qu’une riboulaine du Sud-Ouest de la Manche d’un habit neuf d’empreur.
Hein ? C’est quoi un empreur ? Un Jules César, un tampon encreur, un lama cracheur de e ?
Nous avons tous un tampon encereur dans nos tiroirs, pas vrai ?
Napoléon en avait tellement qu’il tamponnait du soir au matin et du matin au soir, il tamponnait debout, il tamponnait assis. Il tamponnait même une main sur le ventre.
Nan, faut vraiment que mon Larousse s’arrête de pleuvoir du mot sans tête, sans patte, sans bosse du français, et sans lait de zébu. On en fait des fromages, des pâtés, des mythes.
Oui, des mythes, pardine. Le mythe du zébu, vous ne connaissez pas ?
Un jour, que le cultivateur était parti en vacances faire une croisière autour de la Mappemonde, le zébu vit passer deux pèlerins.
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– Tu vas où ? Demanda l’un.
– Je vais là où je suis, répondit l’autre.

– Et c’est encore loin ? Reprit le premier.
– Je ne sais pas, répondit encore l’autre.
– Si ça se trouve, c’est là, continua le premier.
– C’est possible, acquiesça l’autre.
Le zébu les trouva bien sympathiques.
– Hello, je suis le zébu.
Les deux pèlerins se retournèrent, mais ne voyant que le zébu, reprirent leur conversation.
– Je suis un zébu qui parle, insista lourdement le zébu en piétinant impatiemment.
– Par ma barbe, s’exclama le premier, un zébu qui parle !
– Et alors ? Nous sommes dans un conte, en déduisit l’autre.
– Un conte de zébu, se prit à rire le zébu, je n’en attendais pas autant.
Je referme mon dictionnaire, la pluie Larousse ça phrase pas haut.
Peut-être que Robert va phraser un peu plus bas, mais ai-je envie de tenter l’ouverture de ce monument ? Un Robert à la langue bien pendue.
Le cultivateur, pendant ce temps, visitait l’océan comme il cultive un champ de blés mûrs, aux épis dorés par la chaleur de l’été. De temps en temps il descendait sur l’eau, semait des graines, désherbait par-ci, repiquait par là. Puis, il remontait sur le pont et allait s’allonger sur un transat, ou encore faisait une brasse ou deux dans la pscine, cette fois c’est un i qui disparaît, essayant d’imiter les touristes professionnels. La marque de son débardeur commençait un peu à s’estomper. Il avait le bronzage agricole contrasté en arrivant.
Les poissons l’adoraient. Ce qu’il semait avait la qualité Clause. Ça régalait la population sous-marine.
Un jour, ça pend au nez de tout marin agricole, il y eut une tempête.
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La houle roulait gros. Des murs d’eau gonflaient leurs poches pour retomber sous les yeux du cultivateur effaré par la perspective de se noyer. Il rentra prestement dans sa cabine, se saisit du Larousse, l’ouvrit à la page du calme et hurla de tout ses poumons.
– Va dire à Robert qu’il calme l’océan, cette andouille nous a sorti une tempête qui trempe tout mon travail, je sème, je défriche, je sarcle, je désherbe, et lui, qu’est-ce qu’il fait, il ouvre l’océan de sa grande tempête. Faut pas exagérer, je ne veux pas couler mes vacances. Va lui fermer cette page, de la part du fermier, hein ?
Le Larousse, soufflant deux pages, se questionnait :
– Et les coings, et les deux pèlerins, on en fait quoi ?
– Un cognassier, sur le sol Irlandais, ça ne se verra jamais.
Je pourrais divaguer longtemps comme ça, carnets, mais là, il se fait tard.
Vous qui avez le sens du détail encadré dans sa logique la plus carrée, cela annonce que l’heure du repos approche.
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J’assume !
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L’art en sort
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Petite copie du jour ^^

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Là, je m’adresse au patron pour demander s’il est possible de me retirer dans la caverne de Platon.
La réplique est sphinglante.
– Cessez de glander, travaillez de l’être, soyez au travail, et ne portez plus de bottes !!!
Ah, parce-que j’avais décidé d’aller ramasser des pissenlits avec mes bottes en caoutchouc, tchou, tchou.
Beh mince alors, est-ce une raison pour m’envoyer paître de la rose, rose, rose ?
Je décide alors que les gestes barrière sont aussi applicables sur ces mots sphinglants, gland gland gland.
– Je vais tout de suite faire selon vos recommandations, patron, car je vous fais entièrement confiance à ce sujet, geai geai !
– Le sujet, parlons-en, zan, zan.
Arrive le chef d’équipe du service comptable d’à côté. Il s’adresse au patron, néglige de me voir.
– Quel est le sujet ?
– Celui-là, là, là ! Répond le patron en me désignant du menton pointu, tue tue tue.
– C’est que d’habitude, il a l’air tellement glandissant, c’est la première fois que je le vois au travail.
Le sujet, devenu objet par l’intermédiaire de deux sujets discutant de lui devant lui sans s’adresser à lui faisant comme s’il n’était pas là, se tourne vers le centre de son être et se demande comment faire pour redevenir sujet. Que pourrait-il inventer comme geste barrière pour ne pas transmettre plus tard la situation de nihilisme à une quatrième personne ?
– Une idée à suggérer, patron ?
– Bonjour, chef d’à-côté, quel bon vent vous amène à venir glander parmi nous ? Quel est votre nom ? Je m’appelle Arthur.
C’est une excellente façon de faire, pense le patron.
– Je m’appelle Rameau, comme le neveu.
Quelle inconscient, se dit le chef. C’est un être, il existe, mais quel inconscience de ma part.
Arthur attrape la confusion de l’autre et la fais disparaître en argumentant, n’allons pas rajouter à qui que ce soit quelque mal-être quel qu’il soit.
– Bonjour Arthur, bonjour Rameau, je m’appelle Jean-François, comme le stade.
– Il y en a un paquet ! Ça commence par L ?
– Selon certains le stade est informel.
– Vous êtes à l’envers, c’est un antonyme. Vous parlez de Piaget, je présume ?
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– Quel est le contraire de barrière ?
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– Passage.
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Pas de réponse à propos de Piaget, bing zéro pointé recommence, se dit Arthur, reprennons !
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– Le stade formel selon Piaget, n’est jamais qu’une théorie pensée par un être humain, reconnue valide par d’autres êtres humains, visant à éclairer partiellement une vision.
– Une vision comme une autre…
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https://youtu.be/UEoqByYS9XY
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– Mais attention, observez bien comment il objétise l’enfant à travers ses observations. Si nous n’y prêtons pas attention, c’est une dérive.
– La voilà, la conscience de l’être. Gardons là ouverte, et pas qu’un peu !!!
– Et bien voilà bien un bon passage, dans la reconnaissance des qualités d’autrui. Merci.
– C’est un dépassement.
– Oui, non content de ne pas reproduire une situation objétisante, nous créons au delà, une situation croissante dans l’être.
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– Bon petit déjeuner à tous.
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«Pour sûr, fit Choukhov : le soleil est d’aplomb.
Si le soleil est d’aplomb, fit le commandant, il n’est pas midi, mais une heure.
Ça épata Choukhov :
Pourquoi ? Tous les vieux te le diront : c’est à l’heure de midi que le soleil est à son plus haut.
Oui, fit le commandant, c’était vrai de leur temps. Mais, depuis, il y a eu un décret : le soleil, maintenant, atteint sa hauteur maximum à une heure.
Pas possible ? De qui qu’il est ce décret ?
Du pouvoir soviétique. »
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Le chat l'heure dans une heure
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Dans le carré B du génôme secret, le gardien des angles se tient aux bois des A.
Le général C. (Covirus) lance une opération des sinus afin de contenir la propagande de l’usine à postillons qui fonctionne à plein rendement, et, le bistouri en goguette, il crève le pneu de la défense. L’événement à peine sorti du sommeil des presses, un agrume éternue de la vitamine C en pleine poire d’Hélène, la belle-fille du père Mömix, cracheuse de flamme. C’est pas perdu, puisque la chaleur réchauffa les pôles, les épaules, la poitrine et le cœur du changement d’heure.
Une prescription tombe. Elle se brise en mille miettes en tombant, se ramasse à la pelle à tarte, se remet debout, L’énoncé verbalisé est le suivant : Il est interdit d’éternuer.
Les contraventions tombent des nues sur les contravenants : Prenez vos anti-histaminiques Emile !
Voilà, tout ça pour dire que la nouvelle journée d’Yvettéanne Cyclopévitch va être bien remplie. Elle est chargée de décrire la vie dans le carré B du génôme secret, sous couvert du pseudo-anonyme d’Aluxiande Solgénizinzine, son grand-père.
Avec l’angle planté droit dans les yeux de son co-pilote de classe, le général C., elle va tenter de rédiger une synthèse divers-tangentée afin de rejoindre une vision à 360°.
C’est pas hypertherminettement plausible comme décor, mais le degré du vide central pose son mystère invisible, comment se fait-il que les plans planent aussi creux ?
L’architecture de l’opération, sinusitée par une ponte de graphiques à l’échelle de la perspective atmosphérique, semble ne jamais s’interroger sur les creux, mais attire l’attention sur les pleins, espaces équitables répartis entre les fondations de l’ensemble approprié retenu en son sein.
Qu’à cela n’interroge, personne n’émet la moindre hypothèse sur la chose absente, car aucune lumière ne la nommant, elle n’apparaît ni de près, ni de loin.
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La vierge aux rochers de Leonard de Vinci (1483-1486)
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C’est de la berlingote de Savoie, ce truc, rumine allègrement le tryptique intermédiaire à l’occupation des sols. Entre A, B et C, règne un silence d’outre-centre. Le tic-tac pendulaire émet à espaces réguliers son son, résonnant comme une consonne, voyelle, consonne, voyelle.
Les lettres pleuvent et les mots les plus longs ne dépassent pas 23 heures dans la journée complète. Il manque une heure, se dit Yvettéanne Cyclopévitch, nous devons alerter les autorités suprêmes pour avoir les directives à suivre. Elle entame une part d’heure en se pourléchant les doigts sur lesquels coule une sauce minute riz.
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En adéquation.

Héron pourpré

Echassier en pleine rizière

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Première de couverture : Dring, le réveil sonne.
Un sommaire sommaire accueille l’angle occulot-visionnaire du pilote C.
Puis, la préface tourne son visage vers le cadran : M…E ! Il est déjà l’heure d’intuiter, radicalement parlant. Quelques lignes plus loin, le préfacier tourne septante fois le stylo dans l’encrier, émet un bruit de gargouilles, éructe profondément une tentacule de mimosatier, puis se rendort précautionneusement. On est sur un jour seigneurisé, faut pas déconner non plus, la messe, c’est à deezer, l’horloge peut bien intuiter de la minute en cadence, elle n’a qu’à aller se faire danser chez les russes une polka de la dernière apostasie.
Ensuite, on commence la journée rondement, par petites nuances d’atmosphère, afin de mettre en relief les lignes parallèles et les délier de la f@çon la plus douce et tendre qui soit.
Pour exemple, nous allons parallécréter que ce paysage peut magnifiquement bien illustrer le propos.
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Paysage réel montrant la variation des teintes selon l'éloignement

En bleu et blanc

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Légèrement planérisé, le paysage évoque une distance relative ou absolue, selon l’approche que l’on s’en fait. Ici, les bleus évoquent à l’âme une nette sous-élévation dans un premier plan, par une ligne déchiquetée, coulée de neige éternelle mouchetée, parsemée de touches claires en cache-col.
Puis, les vagues successives berlingotent l’éloignement, chacune d’entre elle se dilue d’une blancheur directement perceptible à travers le prisme de son mariage doux au tableau formant ainsi une impression de pureté jamais atteinte jusqu’ici.
Soyons clairs, se dit la première vague. N’allons pas nous percher sur le cadavre cadencé d’un sous-sens caché, restons bien soigneusement en dehors de toute supposition fasciséee précautionneusement par les strates d’un terrain trop motusé.
Les votants n’iront pas aux urnes car le réceptacle est hors du champ de la courtoisie.
Justifier de son identité n’est pas seulement inconfortable, mais bien d’une approximation sans nom, puisque la connaissance du sujet à ce jour n’est en rien déterminée sur l’abysse du vide délié de ses pleins, soyons précis, compréhensibles, mais pas trop.
Le trop étant l’ennemi du juste, nous aurons, durant toute cette journée seigneurisée « électrinquement » l’occasion de creuser autour des lapsus de clavier une douve aussi profonde que possible afin d’éviter les échappements gazés jusqu’aux coups.
Yvettéanne Cyclopévitch tourne les pages, chapitre après chapitre, pour réinitialiser entièrement les pixels de l’imaginaire, afin de rester sur le flanc du côteau, sous la gravité éternelle des silences stellaires de la plus grande précaution d’usage du mot.
Il en va de son son consonnisé comme d’une canonisation voyellisée par l’étude du langage Mésopotamique illustré par une base soixante.
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L’angle du point de vie est ici :
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La mi-trente ayant programmé une pause standard, la flèche de l’éthique et du tact vient de sonner l’heure du bain. Nous vaquerons, durant une période diluée, autant dire, incertaine.

La mise en page est nouvelle, ou pas.
Faut bien s’occuper agréablement.

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Pénélopédie, dans le bureau de confinement, se tient confinée et à la disposition du public pour répondre aux questions et en faire une foire.
Bein ouais quoi ! Il faut bien détendre l’élastique du temps de temps en temps !
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Le chat fracture du crâne
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– Ici le bureau du confinement bonjour, Pénélopédie à votre écoute, j’écoute.
– Bonjour Madame, j’me présente, j’suis Cécile de Franche, j’aurais voulu savoir comment faire pour que la guerre se termine.
– Mais de quelle guerre voulez-vous parler, Cécile ?
– Ah ! Pask’en plusse, y’en a plusieurs ?
– Et bien oui, il y a la guerre des moutons, la guerre pis, celle des vaches à pis, qui déguerre-pis dès que le mouton prend le relais du pis, la guerre des toiles, celle des peintres qui dé-peignent la girafe, la warattitude, la warhabitude, la larve enfouie sous l’conflit, la larme artificielle déshydratée, le virus du vide, celui du co-corico, celui de la plume belliqueuse, de l’esquimaux, un peu froide, des cent zans, des trois, des détroits, des étroits…
– Vous allez me laisser en placer une !
– Pénélopédie à votre écoute j’écoute !
– Je veux vous parler de la guerre minée.
– Celle des mines anti-personnelles ?
– Non, les mines refaites.
– … (Pénélopédie en elle-même pense, aux mines défaites, mais ne pipe pas mot)
– Vous voyez de quoi je veux parler, Pénélopédie ?
– Je n’ai pas l’image, Cécile.
– Mais au moins vous avez le son. C’est déjà ça, c’est déjà ça !
– Donc, pour qu’elle se termine, revenons à nos pis à pendre.
– Pis que pendre, Pénélopédie, en passant par la vache, le pis de la vache, le mouton qui prend le relais, le pis du mouton auquel on revient toujours, pour s’y pendre.
– Cécile, je ne vous suis pas.
– Espèce de désobéissante, vraiment, va falloir que ça change !
– Non, Cécile, je ne dis pas que je ne vous suis pas, mais je ne vous comprends plus !
– Si, vous avez dit que vous ne me suivez pas !
– C’est une formulation, Cécile, juste une formulation.
– J’ai bien compris la formulation, Pénélopédie, vous avez une très bonne élocution.
– Electrocution ?
– Non, vous déformez mes propos !
– C’est que j’ai l’oreille musicale, sans contexte !
– Une chaise électrique musicale, chouette, je n’y avait pas pensé, merci Pénélopédie, je vais la chercher tout de suite.
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La Chèvre des Neiges..

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https://www.youtube.com/watch?v=WJKPuMIcPd4
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– Cécile ?
– …
– Cécile ?
– …
– Cécile, si vous m’entendez, c’est une chèvre électrique musicale ça !
– … Bèèèhhh… Bèèèhhh… Bèèèhhh…
– … Bip… Bip… Bip…
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L-affaire-Le-Chat
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Inspirée par la lecture du texte de Gibulène, voici une nouvelle mouture proposée pour l’agenda ironique qui se tient chez Jacou33 ce mois-ci.

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Philippe-Geluck-le-chat-Ectac-over-blog-humour
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L’histoire d’Henri IV, c’est selon !

C’est l’histoire d’un roi qu’à été occis au planter de poignard par le gueux le plus célèbre de France et de Navarre, qu’a fini éckartollé général de l’armée Suisse.
Il en rit, l’Henri !

Remarque, l’avait qu’à pas prêcher le trétrasextilisme aussi, çuilà !
Ou le tétranombrilisme, ce qui n’est pâmieux.

Quatrain pour un roi, tous les rois pour la quatrainpéterie !

« C’est au moins du petit Suisse, si ce n’est du petit nègre,

Au moins du petit Suisse à vingt pour cent, ou du vinaigre blanc cristal huit,

Lui-même, parfois, ne sais-je pas où ils conduisent les mots.

Une conséquence de la « pétrique », à laquelle je n’ai pas encore

trouvé matière à répondre inintelligiblement sur mon blog…??? »

Euh, si, c’est viendu depuis !
C’est s’là même !

Peut-être est-il nécessaire de réécrire l’Apocalypse Now ?
Allonzy !

Yavait quatre cavaliers qu’étaient frères comme cochons de lait, qu’ont montés sur un canasson bruyant dont les tétranomdedieu m’échappent tant cette monture courut vite. Le coup de vent passa, les cavaliers virent un carrosse abandonné au bord d’un grand chemin.
La belle aubaine, qu’ils se disent, et vlan, ils découvrent à l’intérieur le cadavre mortuaire de l’henri 4, assis devant une poule au pot encore fumante des naseaux.
Vu qu’ils étaient apocalisptiquement corrects, ils décident de ne pas toucher à la poule au pot, mais cuisinèrent l’Henri des quatre fers en l’air pour qu’il leur donne son carrosse. L’Henri, qu’était pas tout à fait encore froid, leur tire une révérence de derrière les fagots, et va mourir un peu plus loin sous un arbre perché. Les quatre de L’Apocalypse, n’en tétrareviendront pas. Ils sont à ce jour portés appparus devant l’éternité avec pour fougueuse jument une poule sourde comme un pot qui n’en fit qu’à la tête de son bon couloir.
Voici donc l’histoire de l’Henri 4 fois grand-père du côté de sa mère, et tout autant du côté de son frère. Les quatre frères apocalyptiquement corrects sont enterrés du côté de chez Swann.
J’ai tétraentendu dire que les quatre voix qui émanent de mon clavier parlent tellement toutes en même temps qu’il est impossible de ne pas faire de tétralapsus, raison de plus pour en faire encore et encore, tétralogiquement parlant, suivant la raison avec laquelle Descartesfigues mis au raisin toute sa vie à nous la pourrir, belle réussite.
Yadéfoi j’les comprends plus d’elles-mêmes.
Tétra »P »tétra »f  » !!!

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Enfin on se retrouve tous les quatre


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La vibration laisse émerger le grain de sable qui est là

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The Music 1895 - Gustav Klimt

The Music 1895 – Gustav Klimt


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La vibration :
Laisse-moi te dire quelque chose, l’émergence.
Je suis née d’une réunion de plusieurs longueurs d’onde, de rayonnements incertains, de lumières ténues mais tenaces, durables comme ces montagnes grignotées des pluies ruisselantes, rongées par mille vents embourasqués de chaos, d’enchevelures sauvages embranchées de feuillages, de douceurs moucheteuses aux duvets de tendresse.
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Le grain de sable :
Une vibration a atteint la roche, regarde, l’émergence, regarde comment je suis tombé de son sommet.
La tête d’une montagne n’est que repos pendant que les éléments viennent, dans toutes leurs déclinaisons, se cogner à elle.
Qu’est-ce-qu’elle fait, la tête ? Elle en perd un peu je crois.
Regarde de quoi je suis fais, moi, si petit et pourtant contenant un monde en entier dans mon grain.
Regarde l’émergence arriver qui était attendue, qui était espérée, que la vibration créa par cette insistance du temps et des intempéries.
Des intempéries je suis né, me voici.
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L’émergence :
La merveille des merveilles est arrivée.
Le divin enfant de la montagne vient d’arriver du fond des temps, né des intempéries qui n’ont fait périr personne, mais bien naître le divin grain de sable qui contient toute la création du monde en son cœur.
Que le grain demeure, que le vent se lève, que la pluie déverse ses perles d’eau !
La tête, dévêtue de son petit grain, reste tranquille, imperturbable, témoin du miracle que la nature lui offre en spectacle.
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La vibration :
Le roc, friable ?
Quelques prétentions qu’ait le temps de l’y amener, le roc a encore de beaux jours devant lui.
Il y aurait d’autres grains de sable que rien ne viendrait perturber la tête de la montagne, elle serait à peine moins haute, voilà tout !

Je suis là !
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Qui parle ?
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Le grain de sable, et toi, qui es-tu ?
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JESSIE ARMS BOTKE (1883-1971).png

Le dindon de la prétention


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Je suis le dindon de la prétention !
Le temps me fait chanter, et moi, je glougloute, je dindonne, je ding dingue donne.
Mais lorsqu’il s’agit de dindonner du sable que le temps commande, je grince des dents.
Car le sable s’envole dans le vent et pique mes yeux, pique ma crête, pique ma curiosité.
Et puis le temps, le temps !
Cet individu aux rênes grelottées qui conduit la mort, cet espèce de grignoteur insatiable, prétentieux et froid comme le néant !
Le temps, je t’en ferais, moi, des dindons de la prétention pour lui piquer les grains de secondes, de minutes, d’heures, de jours, de semaines, de mois, d’années, de siècles, de millénaires et j’en passe, pour recouvrir des plages entières léchées par l’espace de la mer, des plages de doux repos, de tendres entrechats, de saveurs oiseuses aux allures fruitées, reposants dans la ouate et le velours des coquillages somnolents, des dunes moelleuses gorgées de suaves effluves câlines.
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L’émergence :
C’est un dindon tout à fait convenable, n’est-ce pas, le grain de sable ?
Ne pourrions-nous pas le dépêcher du côté de l’horloge comics pour qu’il lui sonne les grelots de la plage du temps ?
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Le grain de sable :
Appelle Jacquemart, on verra bien si sa cloche veut bien arrêter de clocher sur la rampe de ses vibrations !
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La vibration :
Faut pas s’en faire, là !
Hop hop hop, hors de question d’éteindre mon ébranlement !
Laissez vibrer au cœur du monde la beauté de ma cause, juste parmi les œuvres de la bonté, alors hein, bon !
Touchez pas aux Grisbis du temps, ils sont réglés comme les pendules de fous co-équipiers des astres. N’allez pas jouer aux apprentis sorciers, laissez faire la fluidité des sons et la confiance naîtra des flux et reflux de mes oscillations, dans l’éternel retour au bercail du home.
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Topinambaulx :
Le son primaire de ta vibration, mon poto, va falloir qu’on cause de sa beauté.
C’est bidonné de farce de dindon, lardé de grains de malice, non ?
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Le grain de sable :
Qui t’es toi ?
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Topinambaulx :
M’enfin, y’me connait pas çuilà !?
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Le grain de sable :
Nan.
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La vibration :
Tiens donc, moi non plus, pardine !
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L’émergence :
Kiki ? L’est pas connu de nous.
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Le dindon de la prétention :
Sesraitipa un nouveau genre de légume ?
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Topinambaulx :
Rhhhôôôô les incultes ! Je suis une ville invisible, vous n’avez donc pas lu Italo Calvino ?
Nan mais, va falloir changer ça, épifissa encore !!!
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La vibration, l’émergence, le grain de sable, le dindon de la prétention, en chœur :
C’est un miracle !
La nuit des temps partant du principe que l’essentiel est invisible pour les yeux.
Alors, nous considérons, d’un commun accord, voire d’un accord commun que, dorénavant, ta ville ne fera que croître dans les jardins de la montagne du temps, et qu’arrosée des pluies, secouée des vents, tu puisses rester impassible et imperturbable. L’essentiel est aussi précieux à notre vie que le cœur de la montagne l’est à son temps.
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La nuit des temps :
Oh purée ! J’ai eu peur qu’ils m’occissent…
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Un des pendules de fou coéquipier :
Z’ont failli régler son compte à la nuit des temps, qu’on dirait bien…
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L’horloge comics :
Minute l’éclair, superseconde, Big-Mandrake-Ben, Iron-day, si on remontait un club des cinq ?
Ça vous dirait ?
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Minute l’éclair, superseconde, Big-Mandrake-Ben, Iron-day :
Enchaînez, enchaînez mon bon ! Vous n’imaginez pas combien nous en rêvions…
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Le dindon de la prétention :
Yep yep, on va pas les voir tous défiler non plus ?
C’était quoi l’histoire, au fait ?
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Le grain de sable :
C’est pas possible, pffff !!! Oukizonmillheurtêtesseula ?
C’était l’histoire de la vibration qui laisse émerger le grain de sable qu’est déjà là !
C’est mon histoire, quoi !
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Evasion vivement recommandée à travers l’agenda ironique de janvier 2020 qui démarre l’an tout neuf chez Véronique.
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«  L’essentiel est invisible pour les yeux », n’est-il point ?

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Edité mais pas tout de suite.
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Fils et laines Démêler les brins
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J’avais décidé d’écrire ce matin, sans rien pour me guider, sans grandes convictions, comme ça. J’avais parcouru une multiplicité de fils colorés, dévidé la bobine de la contemplation, emmêlé les pelotes dans la main de l’idée, jusqu’à en perdre l’essentiel dans la vapeur argentée de l’indivisible.
C’est en prenant le vent de face que j’ai compris de quoi il s’agissait. Nous avions un engagement, celui de réfléchir. Alors, sommes toutes, puisque le théorème de la surface réfléchissante était au carré de la complaisance, il suffisait pour en faire usage de ne pas trop en faire usage.
Dit comme ça, la réflexion me paraissait contradictoire, et pourtant, elle ne l’était en rien.
Il suffisait de laisser advenir.
Ainsi, en sortant sillonner la plaine de la destinée, le troupeau de lignes manu-portées s’est éclairé comme un lampadaire. Tilt ! Entends donc les cliquetis que font les crans de la roue de l’horloge. Le berger les tenait tous dans le creux de son âme, et j’essayais de dénouer ses différentes couleurs pour en ordonner les entrelacs.
S’étaient entassés, inaudibles mélanges, de graves graphes aux yeux soulignés d’éoliennes, de sages beugles empanachés de mèches sévères, de curieux épicentres de la pensée Baruchéenne.
La première sorte consistait à trier, étriller.
Dépistez les sentes, me soufflait Favonius, et ne vous laissez pas décourager par la multitude. Elle n’est là qu’en spectatrice aveuglée d’ores et déjalasses.
N’empêche que ça tournait tellement en rond que ça en devenait impitoyable.
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Dans le rond, il y a :
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Des baleines mitoyennes
Des doyennes ballottantes
Des ballots chevrotants
Des chèvres de printemps
Des brindilles de poésie
Des poètes têtes en l’air
Des airs de rien
Des riens du tout
Des touts et des babillages
Des âges avancés
Des reculs angulaires
Des Capulets.
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Autour du rond il y a :
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Des vers solidaires
Des marquis de la tronche en biais
Des bipèdes à l’allure d’oiseaux
Des flammes d’en faire
Des faire-part de communion
L’invariable longévité de l’être
L’actualité des commodes
La commodité des lieux communs
L’arc de l’idée
La flèche de la précision
Le centre de l’alentour
Le rayon gamma
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Avec ça, l’égalité du doux Thé n’était plus à démontrer.
J’avais bien fait de me décider à écrire, ce matin.
Après tout, pourquoi ne serions nous pas de temps en temps en droit de ne rien avoir à dire ?
Puisque c’est le mors aux dents et la fleur au fusil que l’étrier de la comète se révèle à lui-même.

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Fils et laines emmêlés pelote-de-laine-emmelee_7

Oui, bon, ça va, hein !!!

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« Quand un fou paraît tout à fait raisonnable, il est grandement temps, croyez-moi, de lui mettre la camisole »
Edgar Allan Poe
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Lorsqu’ils sont ciselés par l’amour
Les mots nous ouvrent sur le jour
D’un éclairage chaleureux
Qui nous rend tellement plus heureux
Qu’une fois la direction donnée
Le cœur l’emprunte enthousiasmé.
Ceux qui nous ouvrent le chemin
Sont des étoiles et des gardiens
Pour les feux sacrés de la joie
Et les vents d’ange des esprits droits.

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Allégorie de la Spiritualité

Allégorie de la spiritualité

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Il y eut un silence d’amour et la porte s’est ouverte sur le ventre des mots. Ils étaient doux comme de la soie, certains plus ronds que d’autres retenaient mon attention. Celui de la tendresse semblait parcouru de vagues lentes et quelque chose par endroit pointait du doigt l’élasticité de sa paroi. J’ai cru discerner une ligne évanescente évaporer son message à travers la peau tendue, une ligne qui écrivait viens, viens dans le ventre de mon mot, entre dans la joie de ma délicatesse, de mes rêves, de mes rires, de mes jeux d’enfants prêts à inventer ce nouveau monde qui n’appartient qu’à nous et où se déploient d’autres notions chatoyantes comme l’irisé de nos deux âmes unies vers le bonheur.
Je suis entrée, et le moelleux délice du mot amour caché à l’intérieur m’a accueillie dans sa chaleur, et bien que la porte d’entrée soit restée grande ouverte sur le reste des éclatants rires de bonheur des mots soyeux ou mordorés, je suis restée, et j’ai compris à la croissance de l’aube que le mot ne ferait que grandir.

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C’est une barge plate, gonflée à la levure,
Qui remonte tranquille le courant de l’azur.
C’est une barge épique aussi plate que la lande,
Dans laquelle il se joue une étrange sarabande.
Sur les flancs de la berge des elfes dansent et rient,
En courant follement pour remonter les cris,
De la barge fantasque qui se joue des épis,
Et plonge doucement dans la vague surgie,
Du fond de la rivière où les diamants furtifs,
Roulent leurs cailloux d’ombre aux mille feux de lumière,
Au gré de l’onde claire des courants entrouverts,
Sur des poissons d’argent, de lune et de mystère.
La barge est sans manières et les berges sensibles,
Soufflent dans les roseaux d’où monte une musique,
Aussi frêle que ces âmes clefs des feintes vivantes,
Aux cyprès de l’ardeur que la prêle ou sa fleur,
Enchante chaque jour que lui offre le bonheur.
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barge dom camillo
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🙂

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