Ma participation à l’agenda ironique de Mai chez Emilie. Qui s’associe avec Camille pour ce faire.
Les liens si j’ai bien compris sont déposés chez Camille et les votes se feront chez Emilie.
Je crois que je viens de cafouiller, ça commence bien ! Je viens de déposer le lien chez Emilie, irai sans doute tenter de voter chez Camille, aïe aïe aïe !
Mais où est donc Ornicar ?
Après une longue, très longue gestation, gestation, gestation, gestation…
– Echo taisez-vous !
Ainsi parlait Narcisse, et non Zarathoustra.
L’accouchement de l’œuf en forme de pont fut difficile, laborieux, pontifié.
Mais où Eyre-je ?
Perdrai-je un fil d’humour à l’ironie ou bien est-il soyeusement enfoui si profondément que je me demandasse s’il l’est encore ou ne l’est plus ?
Le prochain pont sera révolutionnaire ou ne sera pas
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Les ponts des jours fériés sont les architectes des pauses légales dans les agendas de nos emplois, pour peu que nous soyons salariés d’une administration. Ainsi, le dernier du calendrier a relié le jeudi 5 mai 2016 au dimanche 8 mai de la même année, (étonnant non?) en passant par l’élévation des piliers de l’ascension du fils de Dieu pour arriver à la victoire, celle célébrée du 8 mai 1945.
Pour peu que le piéton qui emprunte ce pont s’y penche, non pas qu’il risque de tomber à l’eau, mais bien qu’il imagine quel voyage dans le temps il vient de faire.
Il vient de passer de 33 ans après l’an zéro à l’an 1945 alors qu’il est déjà en 2016.
Wouarf ! Direz-vous. Ceci est la magie de chronos, il est inclus dans le présent, puisque les traces du passé sont bien encore lisibles, mais dites moi ? Toutes ces traces d’histoire, par qui sont elles retracées ?
Bien, amusez-vous à une petite expérience très simple.
Vous êtes dans un groupe d’au moins dix personnes, la première dit une phrase à l’oreille de la seconde qui doit le répéter tout bas à la troisième et ainsi de suite.
Vous avez tous entendu parler de cette expérience, n’est-ce-pas ?
Une phrase telle que «Logiquement, le 8 mai a toujours lieu le même jour de la semaine que le 1er mai » peut tout à fait ressortir en « Naturellement la victoire est d’avoir fait d’une fête du travail un jour chômé ».
Ainsi vont les architectes du calendrier, qui rythment des saints et des fêtes du souvenir ces grands moments marquants d’une histoire de l’humanité qui nous relie, à travers les valeurs qu’elle véhicule, construisant des ponts voués au repos à ceux qui ont loisir d’en bénéficier.
Je passerai sous silence le jour pont non férié imposé, payé en congé annuel par le travailleur lui-même.
Les attaques successives de réformes des jours fériés, venant de nos dirigeants politiciens, qui tentent désespérément de sauver l’équilibre budgétaire du pays, tout en maintenant une impossibilité opacifiée d’aller voir la gestion de la bourse nationale pour le commun des mortels.
Je passerai sous silence une nette tendance à vouloir resserrer les cordons d’une bourse quasi aussi mystérieuse que les comptes de l’état.
Laissant exsangues et sans forces les plus petits citoyens sur l’échelle du revenu.
Ainsi, les ponts, qui n’en reviennent pas, nous amènent directement au prochain, celui qui va relier notre bonne fête nationale du 14 juillet 1789 au dimanche suivant, celui du 17 juillet 2016, sainte Charlotte ayez la grande Brontë de prier pour nous.
Seront nous encore debout la nuit ? Quelle genre de révolution voulons-nous faire ?
Dans quel monde avons-nous envie de vivre ?
Alors une révolution, oui, mais sans mort s’il vous plaît. Sans victimes, sans chasse aux sorcières, sans tyrannie, sans domination.
Avec du jeu, du soin, du recul, de la cohésion, du rassemblement, de la construction, de la joie de vivre, de la créativité, j’en passe et des meilleures.
Suis-je utopiste ?
Quelques points z’à soulever. Mon pont s’est transformé en viaduc. Je ne participerai pas à l’agenda ironique : à force de faire des enjambements, le 15 c’est dans trois jours et c’est la dead line ! Trop court, les filles ! Et puis, mais-ou-et-or-ni-car, s’est vu lui aussi raccourci : tout fout le camp ma p’te dame, le donc est passé à l’ennemi, l’adverbe. Un scoop, non? Quant à l’Eyre pur de la campagne, s’il n’est plus ce qu’il était, ce texte pont à lier me plait car il engendre quelques connections neuronales d’un point A à un point B, dont notre amie Jo a le secret bien gardé. Souhaitons-lui un repos bien mérité entre deux ponts (mais pas dessous, ça fait SDF).
Très chère Anne, ces points t’à soulever n’haltèreront pas la qualité du viaduc ici évoqué bien que ronds d’enjambements limités au 15, donc deadlinisés directs du neurone de l’agenda de mai à celui de juin auprès duquel je rêve de vous voir concourir de plus belle. Sans SDFiser davantage, gageons que le jardin campagnard soit favorable à un renouvellement d’atmosphère assainissant du fait de ce repos bien mérité, j’ai envie d’dire :
« Ici Cognacq-Jay, à vous les studios… » Façon ce cher Léon Zitrone.
Tiens, ça me rappelle Alice.
Ah, ces figures d’antan ! Que sont les hauts personnages en couleur devenus ?
Ah, Zitrone, ah Alice qui savait si bien se moquer d’elle même ! Des personnages, tu le dis bien ! Et comme apparemment on est sans doute de la même génération ou à peu près, nous, on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui !
Mais comme on est entre nous, je peux même citer le mouvement dans lequel je me meus avec grâce rebondissant ainsi sur cette dernière phrase si bien citée par tes soins, Anne. Merci de m’offrir l’occasion inespérée d’en faire un peu l’apollogie 13 en citant la très célèbre phrase, « Houston, we had no problem ».
Ceci n’est pas une secte.
L’impayable Desproges ! Qui osait tout et lui, avec n’importe qui !
Sois utopiste, soyons le tous, n’oublions surtout pas les révolutions passées afin de construire mieux celle à venir, restons debout, toute la nuit, toute la vie.
J’vais essayer, j’le promets, mais arrivée à 22h00 en général je ne tiens plus debout, je demande l’autorisation d’aller me coucher ou pas ?
Ou pas.
Merci Camille pour ce soutien appréciable. Bah, en mai, fais ce qui te plait, qu’ils disaient, les zôtres, non ?
Je m’utopise jusqu’à la fin du mois, py après j’arrête, c’est promis. 😉
Ben, la guerre de 100 ans, franchement, c’est français ça non ? Allez, filez dans la vôtre, et que ça saute !
et si on profite du pont inter-temporel pour aller de la place du 18 juin à l’avenue de l’Armistice, on fait carrément des bouclettes au vieux calendrier et au plan Taride de Paris, non ?
ça frise la révolutionnette, en effet !
ça ne risque pas de faire râler tous les saints qui ne seront plus visités le 1er novembre, et la vierge du 15 août avec ? A moins que ça rentre dans une réforme annuelle, après le fer à lisser les semaines, reviennent les bigoudis mais à friser les jours. Ne passez pas par la case départ, allez directement au 11 novembre et patientez place de la concorde, la paix vous en sera reconnaissante.
Je ne connaissais pas les éditions Taride quelle culture Dodo, j’agrandis la mienne du coup.
Ah ça le sujet est Taride :))
Ben je connais les plans Taride parce que je connais. Y a pas d’hérudition la d’sous. J’en profite pour dire -si je l’ai pas dit ; alors, redire comme Anne, que le texte sis tout la haut est si tant plein de pétillant dans la connexion neuronale qu’il devrait être déclaré d’utilité publique (blic ?)
voilà, c’est dit.
Je plussoie sur le commentaire du Dodo !
J’anticipe-ments en prétendant avoir avoir écrit son commentaire avant le dodo !!!
non, moi.
Vous savez combien j’aime partager, alors une fois édités ici, les textes ne m’appartiennent déjà plus.
Merci à vous car vous lire me fait le plus grand bien.
Hihihi ! Trop bon, je me marre.
Taridification comprise ! 😉
Je ne sais plus qui disait « le jour où on ne travaillera pas le lendemain des jours de repos, on aura fait un grand pas dans la civilisation des loisirs ». Bon comme on avance à reculons, on devrait finir par arriver à dormir debout aussi, enfin, moi j’y arrive très mal pour l’instant donc je vais aller me coucher (pas sous un pont) essayer de voir si je rêve d’un pont aussi joli que celui-ci joignant les clochettes du muguets aux cloches de Paris reliant ainsi le repos des travailleurs et le repos du guerrier !
Pour répondre à l’origine de la citation sus-citée :



J’hésite entre Alexandre le Bienheureux,
Alexandre le bienheureux,
Ou Alexandre le Bienheureux
Au cumul des voix je dirais donc Alexandre le Biennommé
Mais en vérité, voilà ce que m’annoncent mes recherches internet.
Bises Mo
Impossible de lire ton lien mais bises quand même Mo
Dommage, reviens plus tard, c’est une vidéo de Pierre Dac, « après la bataille, poème parodique », qui vaut le détour.
Bises Mo
ça y est j’ai écouté, je repars hilare !
Je suis d’un avis proche de celui de Monesille. Une autre façon de faire serait de supprimer le 1er jour travaillé de la semaine et cela systématiquement!
Supprimer tous les lundis reviendrait à faire des semaines en six jours, soit 61 semaines par an. nous aurions neuf WE de plus par an, ça commence à devenir intéressant. 😀
D’autres propositions ? 😉
[…] ensuite Jobouglon, qui s’interroge à raison sur l’enchaînement des ponts et de leur répercussion sur […]
Jo, si tu veux déposer ton texte chez moi, je dirai à Émilie de dire à Camille de venir le récupérer !!
D’accord, Patte. Si je comprends bien, il s’agit de faire une bouclette en passant par chez toi puis par voie d’Emilie d’arriver chez Camille, j’ai envie d’y ajouter un passage chez carnets relayé par Anne afin de simplifier.
Je prends contact ou tu t’en charges ?
Vu que tu as l’air de bien connaître les deux. Que carnets a l’air de bien connaître Camille et Emilie. Qu’Anne a l’air de bien connaître la Belgique.
Merci pour ta proposition.
Prends contact puis tu me renvoies le lien et je m’en charge !!
[…] attendre dans un premier texte, tend un pont vers notre coeur, dans un second. Jobougon qui fait sa révolution puis réitère avec le pointilleur des émois Laurence Délis avec « En attendant le […]
sans hésiter j’adhère au concept utopiste proposé ! 🙂
Alors utopistons de concert, sur la piste des ponts, solidaires dans la traversée, sans dérives, jusqu’à la rive d’en face.
Merci Laurence
[…] la suite d’un commentaire j’ai pont oui-oui dire qu’un pont est invité à passer par patte pour arriver en […]
Warf ! Que du délire comme j’aime ! Mais il faut s’y retrouver avec vous, je viens de ton dernier billet qui parlait d’un commentaire pour aller chez Emilie, via la lysière et…je ne sais plus, chuis perdue ! Mais pour la révolution, vous pouver compter sur moi, je suis plus utopie que dystopie ! 😀
Une révolution qui fait un tour complet ! 😉
Pour l’utopie, continuons à poursuivre nos rêves pour accéder au dépassement de soi.
La dystopie peut bien aller se rhabiller. 😉
Merci et bises, Asphodèle
haaan « pouveZ » bien sûr hein !!! 😥
Que puis-je ajouter à tous les commentaires qui ont déjà été ici déposés!
Sinon que l’utopie est un véritable moteur et que l’on ne peut s’en passer. Sans utopie, on tombe, on recule même!
Bravo! Ce texte est drôle, vrai et émouvant!
Utopisons et rions zan. Là est la réponse… 😀
A plusieurs, on se sent moins fragiles.
Bises Emilie.
Utopions camarades! Et vive la révolution!
Merci Jobougon.
Ma patrie c’est l’amour. Révolution dans les têtes, en chœur, pour construire un monde à l’idée qu’on en veut.
Merci Jacou et bises aussi.