Tout ce qui brille ne dort pas
Dit l’amiral qui s’arrima
Du vent dans la voile tu gonflas
Une grande gorge qui se déploya
Elle était si tentaculaire
La pieuvre aux ventouses de lumière
Que parfois j’avoue j’exagère
En écrivant ces quelques vers
Les six gales de l’été se sont tues
Devant les mouchoirs de l’émue
Mais comme elle est un peu têtue
Sur l’échelle du ciel elle a bu
La potion de ses cerisiers
A faire de croyances bouleversées
Réalisation du rêve en ENTIER.
Illuminaire
29 septembre 2011 par jobougon
Quand on aime on boit l’amour jusqu’à la lie , mais pour en arriver là il faut aimer très très profondément la personne
Et s’aimer soi-même très profondément avant tout.
La lie nous lierait bien mieux que tous les lits réunis.
La mie nous miasmerait si peu que six ministres réunis ne fouetteraient alors aucun chat.
Et la lampe frontale me direz-vous ?
La lampe frontale est dans l’ivresse…
La lampe frontale, une pieuvre de lumière ( s)
Ce serait pour y voir – avec – un bon prolongement
Pour pallier aux aveuglements.
Mais s’il nous été été donné qu’une baguette solitaire
C’est en procédant par tâtonnements
Pour explorer le firmament .
Avec l’aveugle oeil de cyclope
Les mouchoirs de l’émue nyctalope
Accueillent l’astronaute ,pour le voyage
sidéral ( au bon goût de potage)
N’est pas nyctalope empotagé qui veut bien l’être, mais en sortant mon mouchoir j’ai retrouvé en fond de poche une lettre, celle du genre qui fait monter le coeur en vrac, qui lacère mes noctambules rétines pour en faire de la chair à pâté, qui tord le cou à mes plus belles histoires contées par le lapsus du temps passé en manière et gestes à le dire.
J’ai tâtonné le firmament d’un coup d’oeil vestibulaire et d’un coup de baguette palliative, j’ai envoyé le son se faire voir aux yeux cyclopédiques réunis. La sentence est létale. Il faut sauver le soldat Bolac qui sombre puissamment à travers la plaine et finira invariablement comme la comète de l’aller-retour, en catimini dans les dortoirs du temps.
Ainsi sourde, aveugle et muette, aussi ceci cela qu’elle puisse l’être, c’est de sa singesse sagace qu’elle reviendra un peu plus tard à pieds beaux reposés.
Merci ami René de ce dîner bouillonnant d’Henri XXII
Je crois que j’ai encore besoin d’aller rencontrer Mord aux fées.