Toujours en hommage à Pierre Desproges, né le 9 mai 1939, mort le 18 avril 1988, à l’âge de 49 ans.
C’est chez Valentyne que chacun ici peut s’y essayer.
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Testons l’hibernation printanière de la quiche au poireaux
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Vous connaissez tous ici le principe des mathématiques statistiques appliquées.
En voici un exemple.
Quelque part, dans le monde, toutes les trois minutes une quiche aux poireaux meurt. Mais précise-t-on jamais combien il en naît ?
Avec l’accord du participe passé, nous avons fait une enquête menée par l’institut Français d’opinion publique.
Le complément d’objet direct est placé avant, ou après le verbe, et en fonction, Sophie cassera l’assiette.
Premier cas COD devant : L’assiette que Sophie a cassée était ancienne.
Seconde situation COD derrière : Cette assiette, Sophie l’a cassée hier.
Il suffit alors de remplacer l’assiette par la quiche aux poireaux et Sophie par Sosso.
Nous nous trouvons alors devant les deux affirmations suivantes :
La quiche aux poireaux que Sosso a cassée était ancienne.
Cette quiche aux poireaux, Sosso l’a cassée hier.
Ce qui fait en tout deux quiches, donc six minutes.
En 2017, les chiffres indiquent la naissance de 767000 tartes en France.
Imaginons qu’il y ait 50% de quiches nées, et que de ces 50% nous retenons 50% de quiches aux poireaux.
Cela fait en divisant 767000 par deux, 383500, puis encore divisé par deux 191750 quiches aux poireaux.
Dans une année, il y a 525600 minutes.
Il naît donc une quiche aux poireaux toutes les 2,74 minutes : 525600 divisé par 191750.
Raisonnons bien. Il naît plus de quiches aux poireaux qu’il n’en meurt !
Considérons que dans une année, il y a trois mois d’hibernation.
Soit 191750 divisé par 4 ce qui est égal à 47937,5.
Toujours autant que Sosso n’aura pas l’occasion de casser.
Autant dire que l’hibernation aura permis de sauver un nombre de quiches au poireaux égal au résultat de la petite opération que je vous propose de résoudre dans l’exercice suivant.
Sachant qu’une quiche aux poireaux meurt toutes les trois minutes dans le monde, combien de quiches aux poireaux Françaises nées dans l’année seront sauvées par une hibernation dont la durée est de trois mois ?
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Etonnant, non ?
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Je ne suis pas sûre…
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Les quiches aux poireaux je préfère les manger que les compter, moi…
Bon beh d’accord ! 🙂
combien de quiche, combien de poireaux
parti tranquilles pour des courses lointaines
ne sont jamais revenu.e.s (ni arrivé.e.s) ?
Ils ou elles sont parti.e.s chercher des cigarettes… 🙂
Génial !
Ça va être dur de faire aussi bien !
♥
Ce sera moins dur de faire mieux alors ! 😀 ❤
^^
Bon jour,
Époustouflant … un texte qui est loin d’être une quiche et qui nous emporte à la bonne cuisson … et cela me rappelle un texte d’une Poire sans eau, lu il y a peu … et donc aucun rapport avec la cuisson …
En tout cas ayant fait Math Inférieur, je ne peux répondre à la question existentielle combien de quiches seront sauvées …
Max-Louis
Whouah ! Max-Louis, si je peux me permettre le tutoiement, tu as fait « math sous-sol » ? Félicitations, pour être admis, ils sont super exigeants en matière de niveau. Surtout au niveau de la matière.
Ils font une section math sous-si mais sans ascenseur dans la Creuse.
La poire sans eau, celle qui se pèle chez carnetsparesseux ? Sans o c’est pire ? Sans os cela ne tient pas debout. Je cherche encore où j’ai bon ?
Merci pour la bonne cuisson époussoufflante. 🙂
Effectivement j’ai eu des bons profs en math sous-sol et je n’ai pu atteindre Math sous-mi, j’étais un rebelle … 🙂
C’est effectivement un texte de ce cher Carnetsparesseux tout dans l’O (tout un programme) 🙂
Un programme d’aristochat à la Thomas O’Malley en Paris math, ce serait extra. 🙂
Excellent … j’adore 🙂
[…] Jobougon : Testons l’hibernation printanière de la quiche au poireau […]
Et avec les quiches lorraines ça marche aussi ? ou alors comme la lorraine c’est à l’est il y fait plus froid et l’hibernation dure plus ?
Sosso à l’aide ….
La quiche aux poireaux aurait aussi l’Alsace et la Lorraine ?
Après tout, pourquoi pas ! 🙂
Sosso, c’est quand même le petit surnom qu’avait Staline enfant, ne l’oublions pas.
J’harnache mon gouvernail et je galope sur le prochain texte, pour répondre à ta demande. Pas de panique.
😀
Aussitôt faite, aussitôt mangée. La manger, c’est l’apprécier, donc la sauver un peu. Ensuite vient la digestion… ou l’hibernation après tout.
En tout cas merci j’ai une idée pour le repas de ce soir 😉
Et les légumes vapeur, et les salades de saison ?
Alors, Ondine ? Ou Ondine pas ?
https://patchcath.wordpress.com/2018/04/18/ondine-scrute-locean/
C’est tellement bon que j’en fais la promotion.
Joyeusement absurde et imparablement rationnel !
Bravo !
La preuve par neuf que tu n’es pas…une quiche ! 😉
Pourtant j’hésitais entre star quiche et Hutch, mais trop kitch, je préfère le neuf.
Merci La Licorne