Il y a des lacs brillants,
Et des lianes qui nagent en rêvant,
Et des royaumes pavés de soie,
Où même l’hiver n’est jamais froid.
Il y a des traces de fées,
Des empreintes qui se sont creusées,
Des poissons aux écailles d’argent,
Avec des reflets bleus dansants.
Et puis,
Tout ce qui n’est pas encore vécu,
Tout ce qui reste à découvrir,
Le chant sonore de l’inconnu,
Le champ de blé de nos désirs.
L’étendue d’autres perceptions,
La nouveauté de la douceur,
Le duvet qui recouvre l’heure,
La bonté qui tapisse le fond.
Et puis,
L’ouverture que fait la confiance,
La paille de riz qui fait l’aisance,
Le chemin bleu qui se déploie,
Sans que plus personne ne le voit.
Parce-que dans l’instant présent,
Il n’y a plus besoin de temps,
Plus besoin de destinations,
Juste l’instant qui correspond.
Superbe. Une très belle version du Carpe Diem…C’est tellement plus joli de le dire comme cela que de philosopher à l’infini en phrases creuses, comme le font certains ou certaines.
Bonne journée Jocelyne.
Amicalement, Hervé
Entre deux Carpe Diem, le temps, infiniment…
Merci Hervé
C’est épatant!
J’aime bien ce mot là, car il correspond bien à la sensation de parenthèse quand le temps se déploie à la verticale, au point de disparaître.
Merci Voda
Ces instants son sont bénis surtout quand le bonheur est là , le temps doit s’arrêter pour en jouir un maximum
A reblogué ceci sur Espace perso de georgeset a ajouté:
Ces instants son sont bénis surtout quand le bonheur est là , le temps doit s’arrêter pour en jouir un maximum