J’avais le foie ébouriffé,
En traversant le bois binette,
Le cerveau sortait de ma tête,
Tant il en était stupéfait.
De belle ivresse mes carnets,
En ressortaient enchevêtrés,
Toutes les feuilles se libéraient,
De leurs maillages entortillés.
Et les mots se mirent à couler,
Dans un sérum de vérité,
Barbouillant de toutes les couleurs,
Les fumées du train à vapeur,
Soufflant les poumons du voyage,
Au-delà rails et aiguillages.
J’avais le foie débarbouillé,
A la suite de la traversée,
Et de ce désordre était né,
L’orbite d’une nouvelle destinée.
Céleste trajectoire
18 août 2014 par jobougon
Très beau, bravo… »Et de ce désordre était né l’orbite d’une nouvell destinée »…j’aime tes mots…Delvi.
La poésie sert à tout , même a changer de vie
A reblogué ceci sur Espace perso de georgeset a ajouté:
La poésie sert à tout , même a changer de vie