«— Pour sûr, fit Choukhov : le soleil est d’aplomb.
— Si le soleil est d’aplomb, fit le commandant, il n’est pas midi, mais une heure.
Ça épata Choukhov :
— Pourquoi ? Tous les vieux te le diront : c’est à l’heure de midi que le soleil est à son plus haut.
— Oui, fit le commandant, c’était vrai de leur temps. Mais, depuis, il y a eu un décret : le soleil, maintenant, atteint sa hauteur maximum à une heure.
— Pas possible ? De qui qu’il est ce décret ?
— Du pouvoir soviétique. »
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Dans le carré B du génôme secret, le gardien des angles se tient aux bois des A.
Le général C. (Covirus) lance une opération des sinus afin de contenir la propagande de l’usine à postillons qui fonctionne à plein rendement, et, le bistouri en goguette, il crève le pneu de la défense. L’événement à peine sorti du sommeil des presses, un agrume éternue de la vitamine C en pleine poire d’Hélène, la belle-fille du père Mömix, cracheuse de flamme. C’est pas perdu, puisque la chaleur réchauffa les pôles, les épaules, la poitrine et le cœur du changement d’heure.
Une prescription tombe. Elle se brise en mille miettes en tombant, se ramasse à la pelle à tarte, se remet debout, L’énoncé verbalisé est le suivant : Il est interdit d’éternuer.
Les contraventions tombent des nues sur les contravenants : Prenez vos anti-histaminiques Emile !
Voilà, tout ça pour dire que la nouvelle journée d’Yvettéanne Cyclopévitch va être bien remplie. Elle est chargée de décrire la vie dans le carré B du génôme secret, sous couvert du pseudo-anonyme d’Aluxiande Solgénizinzine, son grand-père.
Avec l’angle planté droit dans les yeux de son co-pilote de classe, le général C., elle va tenter de rédiger une synthèse divers-tangentée afin de rejoindre une vision à 360°.
C’est pas hypertherminettement plausible comme décor, mais le degré du vide central pose son mystère invisible, comment se fait-il que les plans planent aussi creux ?
L’architecture de l’opération, sinusitée par une ponte de graphiques à l’échelle de la perspective atmosphérique, semble ne jamais s’interroger sur les creux, mais attire l’attention sur les pleins, espaces équitables répartis entre les fondations de l’ensemble approprié retenu en son sein.
Qu’à cela n’interroge, personne n’émet la moindre hypothèse sur la chose absente, car aucune lumière ne la nommant, elle n’apparaît ni de près, ni de loin.
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La vierge aux rochers de Leonard de Vinci (1483-1486)
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C’est de la berlingote de Savoie, ce truc, rumine allègrement le tryptique intermédiaire à l’occupation des sols. Entre A, B et C, règne un silence d’outre-centre. Le tic-tac pendulaire émet à espaces réguliers son son, résonnant comme une consonne, voyelle, consonne, voyelle.
Les lettres pleuvent et les mots les plus longs ne dépassent pas 23 heures dans la journée complète. Il manque une heure, se dit Yvettéanne Cyclopévitch, nous devons alerter les autorités suprêmes pour avoir les directives à suivre. Elle entame une part d’heure en se pourléchant les doigts sur lesquels coule une sauce minute riz.
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En adéquation.Echassier en pleine rizière
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Première de couverture : Dring, le réveil sonne.
Un sommaire sommaire accueille l’angle occulot-visionnaire du pilote C.
Puis, la préface tourne son visage vers le cadran : M…E ! Il est déjà l’heure d’intuiter, radicalement parlant. Quelques lignes plus loin, le préfacier tourne septante fois le stylo dans l’encrier, émet un bruit de gargouilles, éructe profondément une tentacule de mimosatier, puis se rendort précautionneusement. On est sur un jour seigneurisé, faut pas déconner non plus, la messe, c’est à deezer, l’horloge peut bien intuiter de la minute en cadence, elle n’a qu’à aller se faire danser chez les russes une polka de la dernière apostasie.
Ensuite, on commence la journée rondement, par petites nuances d’atmosphère, afin de mettre en relief les lignes parallèles et les délier de la f@çon la plus douce et tendre qui soit.
Pour exemple, nous allons parallécréter que ce paysage peut magnifiquement bien illustrer le propos.
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.En bleu et blanc
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Légèrement planérisé, le paysage évoque une distance relative ou absolue, selon l’approche que l’on s’en fait. Ici, les bleus évoquent à l’âme une nette sous-élévation dans un premier plan, par une ligne déchiquetée, coulée de neige éternelle mouchetée, parsemée de touches claires en cache-col.
Puis, les vagues successives berlingotent l’éloignement, chacune d’entre elle se dilue d’une blancheur directement perceptible à travers le prisme de son mariage doux au tableau formant ainsi une impression de pureté jamais atteinte jusqu’ici.
Soyons clairs, se dit la première vague. N’allons pas nous percher sur le cadavre cadencé d’un sous-sens caché, restons bien soigneusement en dehors de toute supposition fasciséee précautionneusement par les strates d’un terrain trop motusé.
Les votants n’iront pas aux urnes car le réceptacle est hors du champ de la courtoisie.
Justifier de son identité n’est pas seulement inconfortable, mais bien d’une approximation sans nom, puisque la connaissance du sujet à ce jour n’est en rien déterminée sur l’abysse du vide délié de ses pleins, soyons précis, compréhensibles, mais pas trop.
Le trop étant l’ennemi du juste, nous aurons, durant toute cette journée seigneurisée « électrinquement » l’occasion de creuser autour des lapsus de clavier une douve aussi profonde que possible afin d’éviter les échappements gazés jusqu’aux coups.
Yvettéanne Cyclopévitch tourne les pages, chapitre après chapitre, pour réinitialiser entièrement les pixels de l’imaginaire, afin de rester sur le flanc du côteau, sous la gravité éternelle des silences stellaires de la plus grande précaution d’usage du mot.
Il en va de son son consonnisé comme d’une canonisation voyellisée par l’étude du langage Mésopotamique illustré par une base soixante.
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.L’angle du point de vie est ici :
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La mi-trente ayant programmé une pause standard, la flèche de l’éthique et du tact vient de sonner l’heure du bain. Nous vaquerons, durant une période diluée, autant dire, incertaine.La mise en page est nouvelle, ou pas.
Faut bien s’occuper agréablement.
Une journée d’Yvettéanne Cyclopévitch, par Aluxiande Solgénizinzine
29 mars 2020 par jobougon
Bon jour Jo B,
Au premier regard de la roue du paon… je suis tel à la lecture du texte qui s’impose à la hauteur stellaire qui me fait penser à ce livre peu connu « Opération interstellaire » de George Oliver Smith (1955) avec cette fameuse Onde Z porteuse de la voix humaine d’un bout à l’autre de l’Univers en direct… et de ce direct je le prends à l’uppercut de la conscience qui s’active par l’essence d’un parfum des mathématiques dont je ne comprends goutte du coin de l’œil de l’heure de moins de sommeil, sa pique, qui d’une heure de plus s’est trouvée sur le front de l’autre heure passant en « base arrière » (pour les autres puristes) indispensable pour tenir l’heure dans le rang sans creuser l’écart dit atomique sur l’étalon de l’heure qui n’a pas de jument pour s’approprier une paternité d’une histoire qui ne sera jamais la sienne… tout cela est bête chou, d’ailleurs je me demande pourquoi la bêtise d’un chou est possible car il n’est pas plus bête que la betterave, la batavia, le brocoli voire la bette et puis qui dit bête n’en nez pas moins (avec ou sans heure, heurt ?) à la base ce que dit Descartes : « Les bêtes sont des machines » comme quoi depuis le début on s’égare sur le centre même du mot qui du haut de « l’échassier en pleine rizière » peut avouer le bec pas dans l’O de l’onde : « rien ne sert de courir ; il faut partir à point » et pour un échassier c’est pas du gâteau avec du riz pour énoncer un tel propos, même s’il n’est pas bête… cela m’amène à croire (à défaut d’avoir la foi) qu’à partir de A pour tendre vers B on peut inclure d’autres tracés d’où l’expression : tous les chemins mènent à Rome et à Rome tout est bon même le chrétien… c’est dire que s’il ne faut pas prendre tout au pied de la lettre C quand même le point culminant même s’il « règne un silence d’outre-centre » de mon propos…
En tout état de cause j’ai compris le phénomène de “parallécréter”, ce qui est à mon niveau d’O est bien.
Max-Louis un tisserand sachant tisser de lignes etc etc
Merci Max-Louis,
De quoi parle-t-on ?
Il me semble que les inter-monologues que nous tenons à l’épreuve de la compréhension tendent à prouver que le langage n’est jamais qu’un artifice de plus à l’usage d’une communication qui dépasse l’entendement. (L’onde Z permettrait-elle de clarifier la chose ?)
J’illustre : Lorsque deux personnes échangent, elles communiquent des informations, « connaissances, opinions, croyances, directives, sentiments, émotions… », qui peuvent tous se rattacher à des informations.
D’autre part, le langage remplit la fonction médiatrice qui retient l’attention d’autrui, ce qui, à mes yeux, arrive le plus souvent au premier plan. C’est autrement dit une élégante manière de ne pas demander à l’interlocuteur : « Acceptez-vous de prendre du temps avec moi ? », soit en d’autres termes : « Appréciez-vous suffisamment ma compagnie pour avoir envie de prolonger notre temps relationnel en l’utilisant de façon ludique, agréable, peu importe le sérieux de ce qui se dira ? ».
Pour aller encore plus loin, il s’agit bien d’aller s’assurer de l’attachement que l’autre nous porte, voire même de mesurer le gôut qu’il aurait d’y revenir, tout en offrant une réciproque en tissant par des allées et venues répétées le lien d’attachement commun constructif induisant par-là même l’établissement d’un cercle vertueux.
Voici nos 360° !
Je ne peux donc qu’être émerveillée de la constance dont vous faîtes preuves à l’égard de mon humble écriture, toute pavanée soit-elle, qui m’offre cette vertu de libérer ma pensée du dogme de la majorité bien-pensante en allant verser sur ma peine un baume de bavardages sans prise de tête, sans conséquence, et d’aller cueillir un peu de joie dans la condition humaine afin de la ramener vers le petit bout de ma lorgnette, sans prétention autre que celle-là, si ce n’est de caqueter mais sans les piquants de cactus, et sans me sentir défaillie par quelques coquilles de mots que ce soit. 😉
Aussi à ce titre, reçois mes allégeances les plus sincères.
Jo. B.
🙂
Je vous adore, Jo 🙂
Ce qui, dans ce cas, s’épelle « adôôôôre ! 😉 🙂