Dans la charcuterie littéraire, l’artisan chez lequel je suis cliente propose un étal de produits diversifiés où figure son fameux pâté, le bien nommé « pâté d’argumentations ».
J’étais curieuse d’en connaître la recette, mais lorsque je la lui ai demandée, ce dernier a refusé catégoriquement de partager ses secrets. Pour autant, n’ayant pas l’originale, (de recette), et faisant appel à toute ma force de persuasion, j’ai argumenté auprès de Cyclopédie pour qu’elle recrée une copie approchée.
L’esprit logique de cette dernière ne tarda pas à produire toute une panoplie de pâtés, tout aussi diversifiés que sur l’étal de mon artisan charcutier, qui ne tardèrent pas eux-mêmes à se tourner de si diverses sortes que bientôt l’original ne fût plus qu’un vague souvenir.
Le premier essais fit montre d’un discours discursif, faisant cohabiter dans la terrine à pâté des figures de style avec une symétrie de conviction telle que l’agrégat de ses propositions empiriques prit une coloration absurde à la démonstration. Une fois passée au four de l’analyse, la tenue générale de sa rhétorique finit par s’effriter devant la proposition opératoire d’un jargon néologique du phénomène tautologique.
Ce qui demandait rectification.
La symétrie fut donc remplacée par l’amalgame, histoire de varier l’effet à l’émission, puis saupoudré d’une touche de slogan, créant de la sorte un tel dilemme cornélien que seule une nouvelle jurisprudence vint à bout de sa narration.
A la suite de quoi, il fut établi ces trois règles :
1 – La logique est une preuve de la raison pour laquelle les sots préfèrent avoir raison.
2 – La définition du jargon lors d’un pâté d’argumentations professionnel énonce la connaissance par la vulgarisation du phénomène de sa logique.
3 – La représentation analogique transite par la contingence pragmatique d’une conviction alléguée par la preuve.
Côté pratique :
Afin de fabriquer ce bon pâté, cherchons un sujet à argumenter. Petit un : Choisissons un sujet sain d’esprit et de corps. « Appelons un chat un chat » par exemple. Tout d’abord, choix du chat dans un refuge. Second temps, l’appeler « un chat ». S’il vient, c’est qu’il s’est reconnu. S’il ne vient pas. L’habiller de mots.
Par exemple :
La nuit tous les chats sont gris. Le jour tous les chats sont perchés sur le ronron continu de la couleur de leur robe. Entre le jour et la nuit tous les chats ronflent dans les poches du temps. Si tu donnes ta langue au pâté d’argumentations, prévois de quoi rester hydraté lors de son exposé. Le chat retombe toujours sur le côté beurré de la tartine.
S’il ne vient toujours pas, lui servir un pâté complet d’argumentations.
Qui veut un chat potron-minet doit apprendre à se lever tôt. Le pâté ne supporte pas d’avoir un chat dans la gorge : Développez. Vous avez trois heures. Un chat sain qui n’a pas la maladie des griffes du chromosome 5 coupe les ongles aux rats. Si un pipi de chat te fait un pâté d’argumentations, c’est qu’il n’est pas d’une quantité négligeable.
Alors ? Où en est le chat ?
Toujours est-il que pour conclure, si le pâté n’a pas de quoi se fouetter d’une dialectique de la raison du chat, c’est bien parce-que le questionnement reste et restera la forme la plus félinisée de son bon poil.
La semaine prochaine, nous aborderons la question du pâté qui donne une langue de chat à Cyclopédie, soit : La recette du pâté de pinaillage à l’ergot de petite bête qui cherche la tergiversation par la chicane de ses exagérations à l’opposé de tout pâté d’argumentaire en gelée.
Bonne semaine à tous mes lecteurs. Et même à ceux qui ne me lisent pas !
Cyclopédie Bougon, pour Jo, qui bougonne plus vite que son ombre.
Bon jour Jo,
Un charcutier qui ne divulgue pas ses recettes c’est tout à fait logique. Il n’y a rien de surprenant, c’est même un devoir sous peine de haute trahison et d’être condamné par ses pairs à être noyé dans un rondeau de tripes cuit dans une cellule et passé au cutter. C’est rustique mais l’écartèlement n’en était pas moins après la roue et l’écorchement.
Mais passons aux choses sérieuses. L’enquêtrice Cyclopédie avait du pain sur la planche à se tartiner une bonne rillettes à la truite saumonée du matin qu’elle développa de belles qualités de charcutière en cheffe en tablier tout à fait honnête et réussie contre toute espérance des recettes que le charcutier développa une urticaire à la cartographie surprenante et ferma boutique contre toute logique commerciale devant la concurrence loyale de Cyclopédie dont la raison de son art avait campé sur le devant de la scène et conquis ainsi le marché du bon goût.
Quoi qu’il en soit le saucissonnage avait ce style qui ne laissait pas indifférent le regard qui pointait telle une fourchette la texture puis pénétrait plus avant entre abandon et fermetée la chair textuelle qui avait en toute logique la consistance de l’amalgame bien constitué sous tous rapports et que le pâté d’à côté du jambonneau poétique frileux et la terrine de lapin de campagne littéraire frisée et accompagnée d’une viande libidineuse en manque de salaison était dans ses premiers balbutiements (pléonasme) à rêver d’un chat qui le goûterait comme un dessert voire une friandise de premier choix.
Qui dit chat, dit poisson, ce qui est un raccourci que le chemin prend par souci d’engendrer le moins de pas s’il rencontre une impasse. Mais ici présentement il est question d’un chat devant ce pâté et se pose à lui-même la question à effet boomerang : s’il avait une langue parlerait-il de la logique de ses propos ? sachant (et pas chat chassant) que « le pâté ne supporte pas d’avoir un chat dans la gorge », les deux protagonistes de l’histoire se regardent en chiens de faïence et en cela l’inattendue de la situation laisse perplexe Cyclopédie qui ne pensait pas que cette extrémité fut atteinte aussi-tôt, mais je ne veux pas brûler les étapes car la semaine prochaine un nouvel élan (et pas en pâté) sera présenté : «… La recette du pâté de pinaillage à l’ergot… »
Max-Louis un admirateur attentif et discret et te mousse au chocolat d’ici à là… 🙂
Max-Louis,
La dangerosité du pâté de lapin n’est plus à prouver.
Leurs os percent les estomacs des chats, qu’ils aient la langue bien pendue, ou pas.
Je te propose néanmoins de le remplacer avantageusement par un pâté de pangolin impérial en sauce Worcestershire, plus chinobritish, de bien meilleur goût.
Pour autant, je te remercie pour cette mousse au chocolat tartinée de là à de là d’on ne sait quels endroits suggérés discrètement qu’il convient de nommer pour ne point laisser place à une quelconque confusion de pâté d’amalgame, je pense là à celui des chauve-souris enrobées de chocolat dont la mousse défraie les chroniques mutantes.
Mais ce ne serait pas ergoter que de prétendre que la cerise sur l’attention que ton œil de jaspe porte à mon modeste jeu de pâté de tête de lard vient fleurir de commentaires juteux la constitution de ceux-ci.
Pour autant je ne vais pas pinailler par quatre chemins.
Sois gratifié de toute ma considération en matière de qualité mousseuse.
JoBougon en sa primordiale qualité directement sortie de la lumière du pâté d’encre d’anchois tamponné au buvard de câpres.
Pour te témoigner mon plus haut tablier cyclopédien qui soit.
Avec la grâce personnifiée de mon encombrement rhinopharyngé présent.
Bon jour Jo,
Un charcutier qui ne divulgue pas ses recettes c’est tout à fait logique. Il n’y a rien de surprenant, c’est même un devoir sous peine de haute trahison et d’être condamné par ses pairs à être noyé dans un rondeau de tripes cuit dans une cellule et passé au cutter. C’est rustique mais l’écartèlement n’en était pas moins après la roue et l’écorchement.
Mais passons aux choses sérieuses. L’enquêtrice Cyclopédie avait du pain sur la planche à se tartiner une bonne rillettes à la truite saumonée du matin qu’elle développa de belles qualités de charcutière en cheffe en tablier tout à fait honnête et réussie contre toute espérance des recettes que le charcutier développa une urticaire à la cartographie surprenante et ferma boutique contre toute logique commerciale devant la concurrence loyale de Cyclopédie dont la raison de son art avait campé sur le devant de la scène et conquis ainsi le marché du bon goût.
Quoi qu’il en soit le saucissonnage avait ce style qui ne laissait pas indifférent le regard qui pointait telle une fourchette la texture puis pénétrait plus avant entre abandon et fermetée la chair textuelle qui avait en toute logique la consistance de l’amalgame bien constitué sous tous rapports et que le pâté d’à côté du jambonneau poétique frileux et la terrine de lapin de campagne littéraire frisée et accompagnée d’une viande libidineuse en manque de salaison était dans ses premiers balbutiements (pléonasme) à rêver d’un chat qui le goûterait comme un dessert voire une friandise de premier choix.
Qui dit chat, dit poisson, ce qui est un raccourci que le chemin prend par souci d’engendrer le moins de pas s’il rencontre une impasse. Mais ici présentement il est question d’un chat devant ce pâté et se pose à lui-même la question à effet boomerang : s’il avait une langue parlerait-il de la logique de ses propos ? sachant (et pas chat chassant) que « le pâté ne supporte pas d’avoir un chat dans la gorge », les deux protagonistes de l’histoire se regardent en chiens de faïence et en cela l’inattendue de la situation laisse perplexe Cyclopédie qui ne pensait pas que cette extrémité fut atteinte aussi-tôt, mais je ne veux pas brûler les étapes car la semaine prochaine un nouvel élan (et pas en pâté) sera présenté : «… La recette du pâté de pinaillage à l’ergot… »
Max-Louis un admirateur attentif et discret et te mousse au chocolat d’ici à là… 🙂
Max-Louis,
La dangerosité du pâté de lapin n’est plus à prouver.
Leurs os percent les estomacs des chats, qu’ils aient la langue bien pendue, ou pas.
Je te propose néanmoins de le remplacer avantageusement par un pâté de pangolin impérial en sauce Worcestershire, plus chinobritish, de bien meilleur goût.
Pour autant, je te remercie pour cette mousse au chocolat tartinée de là à de là d’on ne sait quels endroits suggérés discrètement qu’il convient de nommer pour ne point laisser place à une quelconque confusion de pâté d’amalgame, je pense là à celui des chauve-souris enrobées de chocolat dont la mousse défraie les chroniques mutantes.
Mais ce ne serait pas ergoter que de prétendre que la cerise sur l’attention que ton œil de jaspe porte à mon modeste jeu de pâté de tête de lard vient fleurir de commentaires juteux la constitution de ceux-ci.
Pour autant je ne vais pas pinailler par quatre chemins.
Sois gratifié de toute ma considération en matière de qualité mousseuse.
JoBougon en sa primordiale qualité directement sortie de la lumière du pâté d’encre d’anchois tamponné au buvard de câpres.
Pour te témoigner mon plus haut tablier cyclopédien qui soit.
Avec la grâce personnifiée de mon encombrement rhinopharyngé présent.