7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30 avril de l’an 2017 du mois de grâce d’avrilitude chez la grande écrevisse qui rêvait de devenir aussi hurluberlue que le professeur Taurus lui-même secondé par sa fidèle assistante mademoiselle Dithyrambe connue aussi sous le patronyme de Panégyre dont le préfixe « Pané » mettra la goutte d’eau à l’oreille de ceux qui entendent même ce qui est dit. Eddie Taurus dévisage, à ce qui se dit, une carrière d’éditeur pour tailler le carton en bavette, nous attendons sa prochaine conférence avec un Patience.
Pendant ce temps, les gouttes des jours s’égrenaient imperturbablement, laissant entrevoir un océan temporospatial sur lequel nos héros surfaient, puisque les vacances durent se prolonger dans la baie, mais laissons la parole aux témoins visuels des premières lignes.
.
.

Les témoins visuels des premières lignes
.
.
Nous étions tranquillement en train de bailler lorsque l’eau a fait une figure de roulement de taille exceptionnelle. Ça n’arrive pas tous les jours, alors nous avons tous ouvert grand notre porte tout en restant sur le pas pour ne rien rater du spectacle. Et c’est là, qu’éberlués, nous avons assisté à la scène la plus surréaliste qui soit. Une tour Eiffel en justaucorps girafe émergea la première des eaux, coiffée d’un bonnet bleu des mères d’Omer de la Borée, coiffé lui même d’un pompon bistre bouclé. Ce bleu est un peu moins chaud que celui des mères du Sud depuis que l’on sait que les Pupuces y vivent, pour avoir été rafraîchi par des glaçons en forme d’iceberg synthétisés informatiquement, ou le contraire.
Bref, quand on a vu la reine perchée, on s’est dit, quelles belles vacances elles vont passer ensemble. Parce que notez bien que le bonnet bleu n’est pas une coiffe, mais une friandise de 30 mètres de chocolat portant le prénom de sa race. Un peu comme au jeu des sept familles, lorsque vous demandez : Dans la famille Pupuce je demande l’arène, au début, on ne comprend pas, mais après, on ne comprend pas et ensuite, on ne comprend pas. Ce qui rend totalement incompréhensible toute tentative de compréhension.
Nous étions en train de nous gondoler comme des huîtres bossues que nous sommes devant le spectacle incongru de ces deux entités lorsque nous avons repéré deux autres intrus, l’un, le pelage roux dégoulinant, et l’autre, toutes plumes et chair de poule dressées, qui tentaient maladroitement de s’accrocher aux boucles. Une fois calmée, la mer repris son aspect plat du pays qui est le nôtre, et le plumitif noir vint faire son curieux jusque devant nos portes, becquetant de ci, becquetant de là, forçant nos coquilles à se refermer dans un retranchement minéral sans faille.
Sur ce, motorisée par le sponsor local de la culture de notre génération, Dame Eiffel, empoignant vivement les triangles isocèles des skis nautiques, nous offrit le clou de la saison avec le plus beau quatuor que la baie ai jamais vu de mémoire d’huîtres. Reine Pupuce se surprit elle même à rire à fanons déployés tellement la chose était folle. Ses deux compères associés ne la lâchaient pas d’un carré de chocolat, c’était du grand n’importe, de l’immense quoi, du magnifique croa.
A la suite de quoi l’une d’entre nous a jugé bon de se remettre en question. Où sont nos congénères sauvages ? Demanda-t-elle ?
C’est là que nous nous sommes vues, parquées comme de vulgaires productions, inexistantes dans notre singularité originelle.
Depuis, le petit peuple ostreîculté est en dépression.
Mais nous avons déjà un courant de remous qui ne vas plus tarder à se manifester.
Il se dit dans les milieux marins que les boucles de coiffe d’Eiffel sont comparables à des planètes car elles font une révolution. Manquerait plus que l’on se prenne un système solaire dans la volière de l’a baie.
Quelles belles vacances ce fût là.
Nous remercions tous les acteurs de la pièce de nous avoir offert un spectacle aussi grandiose que les vacances de Pupuce en Tour Eiffel et skis nautiques.
L’hélicotroptère ne devrait plus tarder, le nouveau président de notre corporation demande le retour de la Dame de fer en sa Capitale.
Nous vous remercions de votre attention.
Et ne tarderons pas à rejoindre le rang de colliers qui nous attache à notre rocher.
l’hareng de perle ? au quai, je saur 🙂
La perle saur, saur, saur,
Du rang des fils, fils, fils,
Merci Dodo, do do,
D’être d’accord, cord cord.
🙂
merci ci ci
jobougon gon gon
(et surtout mercis pour l’ébouriffant journal de bord de Pupuce !)
Pour être ébouriffant, c’est ébouriffant, décoiffant, virevoltant, et autres suffixatures débordantes. L’a dû provoquer un raz-de-marée, ce déferlement d’étrangetés tarabiscotées orange, jaunes et noires. A peine débarqué, je sens poindre un nouveau petit monde à la Jo, Jo, Jo. Que ferait-on sans elle, z’elle, z’ailes.
Et bien madame la neuve, sans z’ailes, vous feriez comme les p’tits bateaux qui vont sur l’eau, une pirouette goût cacahuète, par exemple, accompagnée peut-être d’un frère Jacques ne dormez pas s’il vous plait, ou encore d’un bon roi Dagobert à l’envers, vers vert, je ne sais pas si tu vois d’autres zidées. J’ai embarqué un jour sur une croisière d’agenda ironique et n’en suis jamais revenue. C’est dire…
Merci gente Anne-Louve, il me semble me souvenir qu’en votre domaine, une tonsure décoiffée n’est pas en retard non plus.
Bises hisse hisse pavillon mon amie.
Je peine à seulement comprendre que je finis par accepter l’idée qu’il me sera difficile de comprendre !
Cependant, je ne désespère pas de finir par refuser de comprendre qu’oser me contenter d’accepter cette idée est inconcevable !
Après, c’est le 1er Mai, comprenez ce que vous voulez à ce que je veux dire
Clairement c’est à rien n’y comprendre de clair dans toute cette histoire de cheveux fromagers, d’incompréhensibles incompréhensions, d’incroyables inconcevabilités, de dires voulus, de libertés de comprendre, d’énormes efforts de compréhension pour en arriver au premier mai, toute cette clarté est éblouissante. Nous allons devoir sortir les lunettes de soleil.
Merci Patte de mettre les tiennes à l’édifice.
Pardon, je corrige la vue sur la dernière phrase, par « de mettre tes lunettes de soleil sur l’édifice de ces élucubrations ». Merci d’avoir tout compris.
Bonnet bleu, bonnet bleu… Ce serait-y pas le fantôme bleui du commandant Cousteau qui hanterait ces lieux?
C’est vrai, JYC portait un bonnet bleu coccinelle sans pois.
Quelle épopée que sa vie !
Il nous a légué un sacré bel héritage Monsieur Cousteau.