L’agenda ironique d’avril est hébergé par Martine, ici.
Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur ses origines, c’est ici, chez carnets paresseux.
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J’apprends, à la publication de ce premier épisode, que Martine, pratiquante de la simplicitude d’une gestion écrevissante, nous oriente sur cette page, pour y débusquer les équipages ayant adopté la participativattitude. Voici donc où les trouver.
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Premier avril de l’an de grâce 2017
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Elle ne tient plus en place.
« Elle », c’est Pupuce. Une grosse baleine en chocolat de plusieurs tonnes qui tourne en rond dans un bassin de lait.
Ça a finit par prendre, et ça fait un de ces fromage !
L’association de protection des baleines en chocolat vient d’alerter la haute autorité de défense de défaire la santé des cétacés chocolatés, ils ont pris la haute décision de dépêcher une équipe d’urgence.
Il faut sauver Pupuce !
Immobilisée dans le lait fromagé, figé, enfromaginé par les mouvements rotatoires et natatoires, elle ne tient plus en place, c’est la cata, c’est la strophe, c’est la catastrophe !
Je suis très inquiet, l’odeur semble l’incommoder.
Et puis ce jet, oui, ce jet qui émerge de ses évents, et bien ce jet, il ressemble de plus en plus à un ruban de pâte dentifrice qui jaillirait de son tube, en grosses boucles, en multitudes d’énormes frisures qui se répandent sur elle, chevelure à l’anglaise, déversant ses cascades de fromage bouclé, jusqu’à vider le bassin en son complet-veston. Pupuce est recouverte, submergée, effervescente britanicus de frisottis en profusattitude, que faire ?
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Alors moi aussi je tourne et retourne. Mais pas dans le bassin, ah ça non, je m’y refuse. Pensez-donc, un fromage de cette taille, mais vous n’y pensez pas ! Un fromage de cette taille qui éructe comme un volcan cette perruque odorante sur la tête de Pupuce. On n’a jamais vu ça !
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Hein ? Quoi ? Ah oui, me présenter !
Mon nom ! Ça s’écrit c comme come, o comme oiseau, r comme renard, b comme branche, e comme évents, a comme arbre, u comme unique.
Pourquoi je vous l’épelle ?
Je ne sais pas, on a toujours fait comme ça, pffffff ! Quelle drôle de question !
De quoi ? Pourquoi ne pas avoir épelé Pupuce ?
Trop long, elle fait 30 mètres, c’est long.
C’est capillotracté mon histoire ?
Pffffff ! Ces adultes !
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Suite à suivre. Ici.
[…] Violette – La Licorne – Jobougon, acte I, scène […]
Tiens, j’ignorais que l’on peut tirer les « c comme come, o comme oiseau, r comme renard, b comme branche, e comme évents, a comme arbre, u comme unique », par les cheveux.
Pas davantage que les b comme baba cool, a comme à brûle pour-point, l comme la liberté guidant le peuple, e comme eau de vie, i comme iconomécanophile, n comme nager entre deux laits, e comme échalote cuisse de poulet…
Whouah ! Tu as osé épeler 30 mètres ! Coooooool ! 😀
Pupuce et c comme etc etc, sont deux personnages différents.
Nous en saurons plus sur le capillotractage dans les épisodes suivants, mais je gage que cette aventure sera des plus mémorable.
J’en ai le capital capillaire qui se dresse sur ma tête.
Rhhhôôô ! Nager entre deux laits, belle trouvaille. Pour l’instant Pupuce nage entre deux fromages, la ligue de protection des produits du terroir planche sur la question. Il s’agit de préserver une patrimoinitude populaire.
Se retrouver « Captain Events » dans une histoire ouskia une baleine, c’est assez soufflant, non ?
🙂
🐳🐳🐳
Ça commence très fort, Jo !
Si tu mets la barre à ce niveau, comment veux-tu qu’on ne se sente pas envahis d’une immense découragitude ? 😉
¸¸.•*¨*• ☆
Que le fil soit haut perché, nous comprendrons dans le deuxième épisode pourquoi.
Pupuce est au regret d’avoir provoqué une démoralitude chez le lecteur, et me fait dire qu’elle en est la première désolée. Elle convoque illico la féecréative pour remédier à la chose, et te remercie de l’altitude évoquée, elle n’en avait en aucune mesure conscience.
Elle et moi t’embrassons très fort, très chère Célestine.
« Bien le bonjour d’ici. Je proteste énergiquement contre ce tord-les-zygomatiques bougoniphiliques du jour qui m’ont laissé les boyaux en torsades comme celles du dentifrice vu plus haut mais en moins blanc. Il faut dire que l’agenda porte le nom d’ironique et que trop peu en ont une conscience effilée jusqu’à l’os de Pupuce et ça, pour tout avouer dans le confessionnal, on ne le susurrera jamais assez, jamais ! Ensuite, mille milliard de mille sabords de sables d’abordage, il faut rajouter que pour une secouée, c’en est une de première classe ! Après tout, on a payé pour ça et la cabine se doit d’être à la hauteur. ELLE L’EST et je la recommande ». Guide des traversées intestines, 2017, dernière édition.
Aaaah méh ! Ce sont les bulles. La cétacé ébouriffée Pupuce a le cerveau échevelé en ébullitude, et moi, ça me donne une de ces scribitude en goguette, j’ai comme qui dirait des bouffées de fantaisitude à démêler les fils d’avril et ses frisettes. Et tu as raison de rappeler la situation des neurones entériques, directement concernés par la traversée du bassin.
Je ne saurais trop vous remercier, très chère, de votre protestitude zygomatiréactiforme, qui fit s’épancher ma lanterne du bas ventre tant elle se poila. Je ne manquerai pas de commander cet ouvrage consacré à l’abordage des îles à moelle.
Et sans oublier, bonne ironade d’avril. Mes amitiés à votre dévoué secrétaire Laïonel et son associé Sibélius.
évidemment, la situation est grave. Mais patience, manque peut-être juste un rusé « r comme rusé, e comme énarque, n comme naturalibus, a comme attention à la peinture fraiche, r comme reblochon et d comme on n’est pas ai-d » . Généralement, là ou y a fromage et ramage de corbeau, ça fait des miracles. Pour le chocolat et la baleine, ça serait une première, en revanche.
Et pour débuguer le bassin, envisager un plomplom un plomplom un plombier ?
Tiens, voilà l’origine de la traversée ! Effectivement, nous pouvons nous attendre à une apparition de renarditude dans l’histoire, dont la plongée en fromage ne se fera pas attendre. Pupuce te remercie d’avoir souligné la gravité avec laquelle elle se balance, car voici venu le jour de la suite, un jour à la fois.
Elle me charge de te dire qu’elle adopte la paressattitude sans plombier férir.
Merci pour la roblochonade et sa fraîcheur miraculée.
Et puis bien sûr, pour toi aussi, bonne énarquitude d’avril chez l’écrevisse.
A bientôt de te lire.
On parle si rarement de mouvement natatoire… Je suis ravi que tu offres une exposition à ce mouvement né dans les années 1 comme 1pattedanslencrier, 9 comme un poussin, 6 comme 9 mais à l’envers, 2 comme la dernière syllabe que « Félictationnalibrisquude » mot compte-pliqué qui veut dire que « Bravo, quoi, Jo, je vais lire la suite ! »
Quel joli mouvement que celui-là ! Je m’en souviens comme si c’était hier. A la suite de quoi est née la méthode bouée qui fit führer. Ma grand-mère trouvait que c’était du mauvais humour, je n’ai toujours pas compris pourquoi. Grand-merci de lire en suivant le fil.
Je commanderai bien une Pupuce à défaut D’une baleine (chocolat noir pour moi avec éclats de noisette)
A la commande il reste deux modèles. Celui à bec, qui n’est pas sans rappeler c mais en beaucoup plus gros. 12 mètres pour neuf tonnes. Les éclats sont issus d’un cocotier greffé, qui donne des noisettes de trois kilos. Chaque éclats est évalué entre 500 à 700g, et la bossue, que je ne conseille pas aux clients car trop MdR. Mais… Si tu insistes.
Délais de livraison inévaluable dans l’immédiat. L’affaire du transfert de Pupuce occupe à ce jour l’ensemble des salariés de l’entreprise.
Nous remercions notre aimable clientèle de bien vouloir excuser le contre-temps occasionné par l’incident et n’hésiterons pas à vous recontacter dès que possible, laissez vos coordonnées téléphoniques sur le répondeur, merci.
😀
Pour suivre l’épopée de Pupuce :
https://jobougon.wordpress.com/2017/04/02/journal-de-bord-de-pupuce-episode-1/
https://jobougon.wordpress.com/2017/04/03/journal-de-bord-de-pupuce-episode-2/
https://jobougon.wordpress.com/2017/04/05/journal-de-bord-de-pupuce-episode-3/
https://jobougon.wordpress.com/2017/04/09/journal-de-bord-de-pupuce-episode-4/
https://jobougon.wordpress.com/2017/04/12/journal-de-bord-de-pupuce-episode-5/
On en est là.
Je te témoigne ton mon admiratitude!
Je suis fromagivore et aimerais assez goûter le contenu du bassin quand il sera fait à cœur. Allez, encore quelques coups de nageoires, Pupuce!
Merci Leo. Là où est Pupuce à ce jour, une reprise de ronds de bassin n’est pas envisagée mais il doit bien rester un kilo de tomme de plancton ou de bleu de crevettes au fond de la piscine. Je dépêche un colis quand tu veux. 😀
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[…] qui le reçoit, ou qu’un hameçon cédille (3) s’accroche à un poisson éclair ou une baleine en chocolat du premier avril. Il se dit pour finir que les mots volent au vent en pâtés croustillants, en drapeaux ondoyants, […]