Je vous l’ai annoncé dans un commentaire du premier texte, en réponse à celui de Martine, il y a d’autres textes, et je les éditerai dans l’ordre du dernier au premier à avoir été écrit. Je laisse Rx Bodo seul juge à savoir si tous figureront sur le tableau de vote ou uniquement le premier.
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Séismiquement parlant, sur une échelle de Richter allant de zéro à dix et plus, il s’agissait d’œuvrer entre six et demi et huit et demi. Vu la fourchette serrée, pas question de poser une bombe au-delà, un homme averti en vaut deux. Charles Francis avait repéré un point de magnitude sept sur la carte de l’Ukraine. Extraire du noyau de Terre n’était pas un boulot de tout repos mais il connaissait son affaire. Il allait relever le défi. A bord de son engin spatial un peu spécial, il embraya les manettes et, mû par on ne sait quel curieux hasard, atterrit, semble-t-il, devant le sphinx de Gizeh, du côté de chez Khéops.
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Arriver à soleil couchant n’allait pas rendre facile la recherche d’un hébergement inopiné, le sphinx lui-même semblait dormir.
– Trop bête ! Laissa échapper Charles Francis. Je vais rater le tremblement !
Un bruit de Pierre d’outre tombe soudain tonna.
– Qui a osé troubler mon endormissement ?
– Arrrghh ! Qui parle ainsi ? Couina Richter.
– C’est moi, le sphinx. Dit le Sphinx.
– Mais ça va pas, non, de me ficher une trouille pareille ? Eructa CFR.
– Et toi ! Aucune gène ? De venir me réveiller comme ça ! Au moment où la torpeur du sommeil me saisit !
– Dis-moi, le sphinx, tu ne saurais pas où je pourrais aller passer la nuit ? L’aiguillage de mon appareil spécial un peu spatial a foiré, je devrais être en Ukraine à l’heure qu’il est.
– C’est ça ! Change de sujet ! Et puis d’abord, d’habitude, c’est moi qui pose les questions !
– Mais où ai-je donc la tête ?
– Des questions, j’en ai plusieurs. Je t’en Œdipe une seule ?
– Et mon séisme alors ?
– […]
– Œdipe moi bien ta question, le sphinx, ta con’descendance est si mêlée d’énigmatiques guerres que je me rends.
– Est-ce la faute à Voltaire ?
Et voilà ! Comment une seule question peut-elle soulever autant de polémique ?
Un petit extrait choisi pour commencer.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gavroche
Gavroche, archétype du gamin de Paris
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« Paris a un enfant et la forêt a un oiseau ; l’oiseau s’appelle le moineau ; l’enfant s’appelle le gamin. »
« Accouplez ces deux idées qui contiennent, l’une toute la fournaise, l’autre toute l’aurore, choquez ces étincelles, Paris, l’enfance ; il en jaillit un petit être. Homuncio, dirait Plaute.
Ce petit être est joyeux. Il ne mange pas tous les jours et il va au spectacle, si bon lui semble, tous les soirs. Il n’a pas de chemise sur le corps, pas de souliers aux pieds, pas de toit sur la tête ; il est comme les mouches du ciel qui n’ont rien de tout cela. Il a de sept à treize ans, vit par bandes, bat le pavé, loge en plein air, porte un vieux pantalon de son père qui lui descend plus bas que les talons, un vieux chapeau de quelque autre père qui lui descend plus bas que les oreilles, une seule bretelle en lisière jaune, court, guette, quête, perd le temps, culotte des pipes, jure comme un damné, hante les cabarets, connaît des voleurs, tutoie des filles, parle argot, chante des chansons obscènes, et n’a rien de mauvais dans le cœur. C’est qu’il a dans l’âme une perle, l’innocence, et les perles ne se dissolvent pas dans la boue. Tant que l’homme est enfant, Dieu veut qu’il soit innocent.
Si l’on demandait à la grande et énorme ville : Qu’est-ce que c’est que cela ? elle répondrait : C’est mon petit. »
— Victor Hugo, Les Misérables (Tome III. Marius – Livre Premier : Paris étudié dans son atome – Chapitre 1. Parvulus)
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Donc, ce texte correspond au début du centre si j’intuite bien !
Oui patte, ce qui m’intuite à dire de source vérifiée que celui-ci est le début du milieu commençant par la fin dudit milieu, menant au milieu du début pour finir sur son premier. Tu intuites clair.
[…] des autres. Voici une version qui, comme l’intuite 1pattedanslencrier dans un commentaire sur la deuxième, correspond à la fin du centre. Ici, je sphinxthétatise en diable mais rien de satisphinxant. Ce […]
[…] Le sphinx fait trembler Richter, chez Jobougon : Le phare à On de la faute à Voltaire […]
Ouh, la j’ai déjà la mémoire qui flanche ! je lirai pour une fois tous les textes à la fin, faute de temps, je groupe, et je suis tombée sur celui-ci par hasard, apparemment le soleil des Gyptes chauffe !-)
Bises
Les Gyptes ! 😉 😀 Voilà qui éclaire ma lanterne…
Le hasard viendrait de leur soleil. Je leur demande de baisser un peu le gaz sous la marmite histoire d’éviter que le fond attache.
Bises Mo, et puis au plaisir de lire ce qui sortira de ton faitout. 😉
Je suis en train, chère, je suis en train, enfin plutôt en vol mais j’arrive incessamment !
Bon, moi j’ai très envie de jouer les Candide.
Pourquoi tout est si compliqué?
MdR ! Candidement sphinxé ! Ce concours de l’agenda ironique de février chez Rx Bodo est une vraie tuerie ! 😀
[…] dans l’ordre, dans la mesure où le premier texte écrit sera le dernier édité, le dernier, le milieu centre gauche, le centre-centre, le milieu centre droit, le premier venant plus tard. . . . […]
Elle est très jolie, la description de Gavroche!
Et Voltaire n’y est pour rien!
J’avoue, et je l’ai trouvée tout à fait adaptée au thème du concours dans ses tournures poétiques. C’est la faute à Victor !
De l’Ukraine a l’Égypte, effectivement l’engin spécial spatial est un peu détraqué… 🙂
Bisesss Jo 🙂
Son appareil spatial est un peu grotesque, je me demande comment quelqu’un comme Charles Francis a pu se laisser embarquer dans une telle expédition sans au moins tester l’aiguillage. Pfff !
Enfin, bon ! j’ai essayé de coller la narration le plus possible à la réalité. 😀
[…] puis l’encrier est venu rajouter sa patte avec « le début du centre » (voir commentaires) et j’ai embrayé immédiatement sur le jeu des graduations : Centre-centre, entouré du […]
[…] Le sphinx fait trembler Richter, chez Jobougon : Le phare à On de la faute à Voltaire […]
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