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« Lever de planète sous un éclairage pourpre, bienvenue à la part de rêve qui enjolive et réenchante les esprits entristounés des « réalités » que les médias nous assènent à tour de faits divers et autres murs bien hauts qui ne font que séparer, blesser, éloigner du centre de la vie joyeuse et simple qui nous rattrapera tous un jour ou l’autre, du moins, j’ose l’espérer. Vivre en utopie ou vivre en sa propre réalité, that is the question ».
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Omraam Mikhaël Aïvanhov
Les écheveaux de l’âme
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Ils se parcourent et se dénouent,
les sentiers qui guident nos pas,
Comme des cheveux d’anges un peu las,
Qu’une brosse de soie lisse et caresse.
Elle déraille la voix qui s’enroue,
Sépare le bon grain de l’ivraie,
Aux chœurs du silence des secrets.
La taille des chars de la paresse,
N’exclue pas le monde des adeptes,
Du rêve tendre des arabesques,
Qu’un carrosse porté par la liesse,
De trois chevaux naseaux fumants,
Approchait près du firmament.
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Bon jour Jo,
Émincés étirés échaudés épanchés étanchés érodés
Courses vers au ver à terre lignes à l’aire de rien
Hantés aux regards du monde louche vils obsédés
Enivrés des ombilics tissés restés en l’air de rien
Visités par l’avenir fabrique de tissus fécondée
En mille histoires auteur nommé espoir ère de rien
Ampoulé jusqu’au yeux hypnotisé au réel inféodé
Utilement à se décentrer uniquement pour l’erre de rien
X vagabond nous tous ses fils tendus d’une seule idée ..
Max-Louis
Merci Max-Louis.
La seule idée qui vint étant de n’en point avoir,
Une aire que rien n’occupe est une aire libre de tout,
Nous dirons donc de cette aire qu’elle est bien aérée,
Toutes portes et fenêtres ouvertes elle n’a même pas de murs,
Et la quiétude y va de soi.
Lorsqu’en chimie, j’ai étudié la structure des molécules, ma plus grande surprise a été de réaliser que la matière était constituée, à l’emporte-pièce, de 99% de vide, le reste n’étant qu’énergie…
Une autre surprise plus tard a été d’apprendre qu’en physique, une des propriétés de l’espace consiste à créer simultanément des particules de matière et des particules d’anti-matière. curieux phénomènes tout de même, surtout lorsque le cerveau humain ne détient pas encore la capacité à se représenter certaines choses comme l’inversion de l’espace temps dans les trous noirs. Bref, je m’arrête sinon…
Voilà qui fait encore affluer les idées dans l’aire ! Mais en imaginant traverser le vide sidéral sans en être pour autant sidérée, je compte bien qu’elles s’évaporent comme de la brume matinale.
Voilà qui convient très bien à la joie de la paresse, même si c’est un vrai travail que d’atteindre cette aire l’air de rien.
Démonstration certifiée conforme pour faire valoir ce que de droit en ce jour de décembre j-2 avant l’an 2020.
J’espère en faire bon usage pour longtemps encore.
Et ainsi réunir les + et les – pour équilibrer l’ensemble.
Bien belle soirée M-L
« 99% de vide », mais ce qui me rassure est que je fais le plein en vous lisant à 100% et c’est une valeur sûre 🙂
Belle soirée également, Jo 🙂
Merci Maxotop.
Je vais prendre le temps de visionner 🙂 Merci à vous, Jo.
Merci pour ce moment de poésie cosmique, Jo.
Bon bout d’an, comme on dit dans le sud
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Le bout d’an 2019 passa, le bout du début d’an arriva, le tout bonnement, alors merci Dame Celestine ! L’usage de la magie a été efficace. Et la magie efficiente.
Bientôt, la poésie comique.
Bises et bises encore.
L’arbre à escargots
On dit les escargots hermaphrodites
Mère ou père, c’est indifférent
C’est vous qui le dites !
Moi, je sais que c’est faux.
Les escargots naissent dans les arbres
Il en existe peu, des arbres à escargots
Il en est un, dans mon jardin.
Après la pluie, ils commencent à naître
Des petits, des déjà forts
Ils glissent toutes cornes dehors
Sur les longues feuilles du palmier
Qui orne ma fenêtre.
Les plus téméraires et aventuriers
Jusqu’au bout des palmes cheminent
Et grâce à ce toboggan vert
Sur la palme du dessous terminent.
D’autres plus hésitants
Dans des arabesques étonnantes
Reprennent la palme à l’envers
Et rejoignent le tronc sur le ventre.
Quand toutes les gouttes de l’arbre
Jusqu’à la dernière sont tétées
Dans le jardin ils palabrent
En restant bien planqués.
Katell Salazar