.
.
.
.
Le ciel me traîne,
Le ciel m’étrenne,
Que le ciel m’étreigne,
Fait durer mon règne.
.
.
.
.
Le ciel me traîne comme une hotte du père Noël,
Semant partout toutes les étrennes de ses rennes,
La flemme se gonfle de mes rêves et de ses ailes,
M’envole au ciel où je pérenne dans l’œil du Zen.
.
.
.
.
Le ciel s’étrenne dans le pérenne de la sauterelle,
Traînant ses ailes dans un mouvement de chanterelle,
Si doucement que le tapis du firmament noir s’étincelle,
Au rythme lent et vaguement originel,
Du souffle rond qui le recouvre de vermeil.
.
.
.
.
Et la merveille d’une création croise le feu,
Si gigantesque soit le son il est heureux,
Fier comme Ulysse, beau comme un dieu,
Voici le roi de la forêt, voici le maître de ces lieux.
.
.
.
.
La forêt
14 décembre 2019 par jobougon
hé bien c’est le jour où on parle de forêt 🙂
Oui, j’ai découverts que la forêt était dans l’actualité wordpress en allant lire ton texte après avoir écrit celui-là.
Je me demande parfois comment la connexion s’établit.
Quoique…
Comment dire.
La forêt en presqu’hiver, après tout, est tout autant d’actualité que la presque disparition du Dodo Mauricien ou encore la renaissance de la Licorne à la Dame.
Merci Feuilletsparesseux d’avoir laissé ici même une trace de patte d’oiseau sage.
🙂
Bon jour Jo,
« Le ciel Le ciel Que le ciel Fait durer »
La forêt porte aux racines l’éternité
A l’enfantement des saisons héritées
De la Vie qui s’époumone à se rassurer
« Le ciel Semant La flemme M’envole au ciel »
Aux façonnages d’existences des étoiles
La sève du temps s’enroule à la chorale
Des respirations des feuillages universels
« Le ciel Traînant Si doucement Au rythme Du souffle »
Les cimes s’illuminent aux Lunes fécondantes
Les Printemps ne connaissent pas l’Hiver de Dante
Et s’épanouissent à l’ombrelle du Céleste Souffle
« Et la merveille Si gigantesque Fier comme Ulysse Voici le roi de la forêt »
Max-Louis
Bon, bon,
Bon !
D’accord Max-Louis,
Tout à fait d’accord,
Complètement d’accord avec ce que vous venez de dire,
A une nuance près peut-être,
Ou une légère teinte loin peut-être aussi,
Décuplée de toute ma courtoisie,
Déployée en évent,
En névé,
Enneigée,
Catapultée,
Dantesquée,
J’en perd les mots,
Et la forêt de rajouter :
« The green submarine loves peace ».
Belle journée à vous Max-l’ouïe.
🙂
Belle journée à vous, Jo … 🙂
L’ensemble texte et photos est joli, et invite à la balade en forêt, y’a plus qu’à chausser les raquettes ! Belle journée, Sabrina
Et voici qu’inspirée par cette charmante commentation, j’ai chaussé les raquettes fixées sur un tapis de balles de tennis et ainsi, hop, hop, me voici à zébulonner à travers la forêt, merci Sabrina pour l’idée joyeuse suggérée avec pétillance.
Hop hop hop !!!
Alors là j’en suis ravie ! Bonne zebulonnade à toi, rien de tel pour retrouver le vrai dans la faux-ret 😉
Beauté des textes et es photos, je viens pourtant juste de me réveiller, mais je rêve encore !
Si vous rêvez le nez en l’air, marinadedhistoires, vous apercevrez le sommet du réveil des justes frôler les catacombes du firmament. Laissez vos pupilles s’accommoder et découvrez alors le mystère de la joie.
Oh !!! C’est beau !!!
Photos et texte : note maximum !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Meuh ! L’ut de la pointe du pitre est ravi de l’apprendre.
(Texte sous-pupitré à la baguette par le chef de l’oeuvre)
Bises céleste fée. 🙂
🙂