Ça papote chez carnetsparesseux, et ça papote tellement que de la discussion jaillit la lumière.
Mettez les lunettes de soleil car nous allons en brousse.
C’est bon, vous êtes prêts ?
GO !
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1pattedanslencrier
En Haïku et en plaçant cinq des sept mots, ça donne :
soleil en brousse,
chaussure en pingouin,
Tout ce vert m’épuise !
jobougon
L’idée du Haïku me plaît bien :
Un pingouin de brousse,
Avec des chaussures à tentacules,
Prenait le soleil en bikini.Je crois que ça vient de me donner une idée, là !
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carnetsparesseux
une chaussure solaire
étendait sa tentacule
: pingouin en bikini
laisse mûrir ton idée et partage !
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jobougon
Oui, oui ! J’ai déjà un début d’ébauche qui ne demande plus qu’à « dérouler » son jeu d’associations. Dès que c’est dé-ébauché j’envoie le « rouleau » du papier en ligne.
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Ou alors, on pourrait Haïker approximativement :
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Un pingouin vert,
Chaussé de tentacules courtes sur patte,
S’épuisait à sécher sous un soleil de brousse.
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Ou encore :
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Une tentacule de pingouin
Sous un soleil à chaussures vertes épuisées en magasin,
Rebroussait la sécheresse du poil.
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Essayons encore avec :
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Dans la brousse une chaussure de pingouin,
Portée par une tentacule verte,
Sous un soleil épuisé de courir après son char.
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Enfin :
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Une pseudo-tentacule solaire épuisée,
Se rebroussait les manches en rupture de stock,
Pingouin chaussé haut et court.
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Et pour finir :
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Une manche de pingouin,
Chaussait du trente sixième dessous,
Sous un soleil à pois verts.
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En conclusion
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Chausse une pointure de soleil,
Si tu veux avoir les pieds verts à la taille pingouin,
Et les tentacules de brousse-ail !
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Résultat :
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La brousse de culture,
Sans tentacules,
A des chaussures d’équerre verte.
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Postulat :
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A partir de la brousse débroussaillée,
Trouve le vert dans la tentacule,
Et la chaussure du pingouin sous une plante de pied du soleil.
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Argument :
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Les chaussures de pingouin vert
A la mode tentacule de brousse,
Savent combien le soleil est heureux de s’épuiser à tourner ses rayons du côté lumineux.
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Morale de l’histoire :
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Si tu portes des chaussures trigonométriques,
Et que tu es un pingouin poulpiste à tentacules,
Ne sois pas étonné que le soleil soit emmêlé de la brousse.
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Dernier Haïklu avant fermeture :
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Une association de pingouins d’Afrique du Sud,
Décide de fonder le clan des brousses,
En pleine tentacule d’Amazonie.
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Le mot de la fin pour la fin :
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Spiderpingouin, bat pingouin, superpingouin et gouin l’éclair sont dans la brousse.
Quelles chaussures doivent-ils porter pour ne pas se brûler la plante des pieds
Sachant que le sol est vert et chauffé par le soleil ?
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Réponse :
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Des chaussures à semelles en tentacules de crèpe.
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Qu’il est drôle ce petit jeu !
Il pourrait bien se décliner à l’infini, ce petit jeu, et il me semble qu’il manque encore bien des haïkus.
Si certains des lecteurs veulent en rajouter quelques uns, qu’ils n’hésitent pas un seul instant.
Les mots à utiliser sont : soleil, brousse, chaussure, pingouin, tentacule, épuiser et vert.
Merci m’dam’ mille feuilles. 🙂
Il faut que j’y réfléchisse !
Je t’en prie, laisse toi penser. 🙂
Bon jour,
Tout effet est bien présent et de fait pour apporter ma modeste contribution à une telle démonstration qui je dois l’avouer une fois de plus, je reste admiratif et donc je me suis permis d’apporter mon grain de sel et que voici :
Le rayon vert nommé Brousse Willis
défi le nommé Sol l’Eil à poils jaune
à cloche pied sur l’océan
pour le prix d’une chaussure en Or de Tentacule, rare et convoitée.
Au premier artifice de l’Etoile de Mer, les deux protagonistes se voûtent à la céleste Trigo
et tout va très vite (même à cloche pied) et Brousse gagne.
Il y a réclamation De Ver Biage devant Har Gu, l’écumeur des Hauts Flots qui ne veut pas se séparer d’une chausse de Tentacule. Normal.
Mais l’arbitre le nommé Pingouin de la Banc-Ize considère que le nommée Har Gu ment car manager de Sol l’Eil devant l’assemblé des poissons.
Après moult arguments à épuiser les fonds marins sans coup de filet, Brousse, récupère son prix, et d’un pas assuré, sans faire un pied de nez à Sol, il lui prend un bras et vont griller quelques herbes en toute amitié virile …
Max-Louis
Willis a du niveau, c’est incontestable ! Un haut flot recouvre l’art du gument sans réussir à l’embrumer ne serait-ce que d’un crachin d’écume.
A griller les brins d’herbe, ne craignent-ils pas de faire fondre la trigonométrie céleste ?
Je suis remarquablement et réciproquement admirative devant le cloche-pied océanique et poissonneux de ce banc.
Considérant tout grain de sel aussi piquant que celui du poivre, il est de mon devoir de l’arrondir en le roulant à la main sous les aisselles.
Par ces temps monoculaire, j’espère que la force du goût ne dérangera pas.
Merci Max-Louis de tant d’aveux dont je suis friande.
Ci-joint tout mon grattage attitude.
En vous souhaitant un excellent croche-patte de soirée.
Le soleil en tentacules épuise le pauvre pingouin
Vert d’avoir oublié ses chaussures
pour se balader dans la brousse
¸¸.•*¨*• ☆
Et hop, un de plus.
Merci Fée airique Célestine.
Idem ¸¸.•*¨*• ☆ en retour.
❤
[…] de loup de Marinade (bienvenue !), Tout et son contraire à la sauce pingouin de Victorhugotte, Le tout et n’importe quoi (bien au contraire) de Jobougon, le Contradictoire d’André, le Contraire de tout de Cléa Cassia, les Neurones […]
Belle idée que voilà !
Le « résultat » me plait particulièrement 🙂
Et comme j’aime bien joué : (avec les sept mots plus facile qu’un aïku) :
Dans la brousse
Sous le soleil vert
Pingouin et chaussures s’épuisent les tentacules.
Bises Jo !
Excellent ! des chaussures à tentacules qui marchent dans la brousse ont laissé des traces de pas et le soleil ne le sait pas, ne le sait pas.

Les mots jouent à s’assembler et la musique en fait des vagues, merci Laurence.
Bises aussi.
🙂
Je suis fan de cette rhétorique à coup de haïkus logico-catastrophiques!
Je suis fan de la catastrophique logique qui veut que la rhétorique passe par l’art de discourir en colimaçon jusqu’à atteindre l’éclairage…
Car n’en doutons pas, le haïku concis consiste à concentrer le discours dans la tribune du langage poético-natatoire du bocal de la pensée.
Jusqu’à échappement.
🙂 😉