« Les mots, ils ne demandaient rien d’autre que d’être heureux ensemble. Même pas heureux d’ailleurs, ils n’étaient plus si exigeants. D’être ensemble, c’est tout. »
…d’attendre demain.
C’était demain, et le jour commençait à flotter autour des persiennes. Il faisait comme un ruban guirlande qui allait s’accrocher jusqu’au plafond, à l’autre bout, ce qui donnait à la pièce une allure de sapin de Noël. Chouette ! J’allais enfin savoir si la fonte des mots avait eue lieu, ou bien pas.
Vite ! Un petit effort ! C’est que la température n’était guère élevée, l’idée du froid me bloquait la respiration. Mais bon, aller, courage ! Juste un petit effort, et je réussirais à sortir des draps bien chauds et à me lever.
La lueur blanchâtre filtrait jusqu’aux bordures des cadres de la fenêtres, quelque chose comme une lumière crue, le père Noël n’avait pas prévu la cuisson. Bien que je préfère l’été, avec sa chaleur, son soleil qui apporte des rayons rouges orangés, j’aimais bien cette impression d’irréalité qui ondoyait autour de moi.
J’enfilai rapidement une robe de K Gibbi, c’est un peu plus réduit, ou un peu moins étendu, c’est comme on veut. La chambre était encore plongée en traîne de nuit, avec quelques éclats d’étoiles épars sur le mur opposé aux volets.
Les dernières braises rougeoyaient encore dans le foyer lorsque j’arrivai dans la salle à manger, le feu ne tarderait pas à reprendre, il suffisait de recharger méthodiquement avec ces bûches savamment taillées à la mesure de l’âtre par les bon soins des bûcherons. Je n’omis pas de placer un journal froissé en boule en dessous, bien en contact avec les brandons, puis je m’approchai nonchalamment de la porte et l’ouvrit.
Ça alors !!!
Mais quelle ne fut pas ma surprise !
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Vite ! Un petit effort ! C’est que la température n’était guère élevée, l’idée du froid me bloquait la respiration. Mais bon, aller, courage ! Juste un petit effort, et je réussirais à sortir des draps bien chauds et à me lever.
La lueur blanchâtre filtrait jusqu’aux bordures des cadres de la fenêtres, quelque chose comme une lumière crue, le père Noël n’avait pas prévu la cuisson. Bien que je préfère l’été, avec sa chaleur, son soleil qui apporte des rayons rouges orangés, j’aimais bien cette impression d’irréalité qui ondoyait autour de moi.
J’enfilai rapidement une robe de K Gibbi, c’est un peu plus réduit, ou un peu moins étendu, c’est comme on veut. La chambre était encore plongée en traîne de nuit, avec quelques éclats d’étoiles épars sur le mur opposé aux volets.
Les dernières braises rougeoyaient encore dans le foyer lorsque j’arrivai dans la salle à manger, le feu ne tarderait pas à reprendre, il suffisait de recharger méthodiquement avec ces bûches savamment taillées à la mesure de l’âtre par les bon soins des bûcherons. Je n’omis pas de placer un journal froissé en boule en dessous, bien en contact avec les brandons, puis je m’approchai nonchalamment de la porte et l’ouvrit.
Ça alors !!!
Mais quelle ne fut pas ma surprise !
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J’adore!,moi qui ai tant imaginé de contes pour les enfants…Je retrouve dans tes textes cette liberté délirante de se laisser aller au-delà dune réalité pesante vers l’impensable…Merci à toi! Très joli texte.
Longtemps disparue des blogs, je reviens .Question de survie.
Bises
Dan
Ben dis donc, comme ça fait plaisir de revoir une vieille amie blogueuse qui revient par hasard avec la hotte du père Noël.
Oui, la liberté délirante fait du bien en matière d’écriture. On peut tout se permettre, et c’est grisant parfois de partir dans des trucs absolument loufoques et complètement irréels. C’est un peu une revanche prise sur la tristesse de la réalité parfois. Donc quelle bonne idée Dan d’être passée par là, rien ne t’empêche de réessayer d’écrire.
Bises Dan et merci de m’avoir fait le plaisir de ton passage ici.
C’est tout simplement adorable!
Je ne trouve plus mes mots, les miens ont dû fondre, sniff!
Viiiite, un petit passage au réfrigérateur, et ils reprendront de la consistance.
Ne pleure pas Leo, surtout, ne pleure pas.
😉
Merci pour cet adorable commentaire.