A partir de rien autant aller nulle part.
Broyer du blanc de sentiment, c’est de l’art,
J’en fais un tableau de Mozart,
Un bijou de pluie du hasard,
Je te saute au cou du regard,
Et dans ton baiser je m’égare.
Tes mains attrapent mes coins épars,
Et me rassemblent, mais quel bazar,
Je suis sens dessus dessous, c’est bizarre,
Quel drôle de vide ce tintamarre,
Mon cœur qui bat en gyrophare,
Vient de tomber comme un pulsar,
Dans le grand bonheur de te voir.
L’originalité bat son vide
20 mars 2016 par jobougon
Tomber dans le grand bonheur, ouïlle ça doit être douloureux…
J’aime bien cette drôle de poésie !
Tomber n’est jamais bien confortable, mais de toute façon quoiqu’on fasse, la vie est faite aussi de ça. Autant l’accepter et continuer d’avancer, garder l’idée qu’il est toujours possible d’aller cueillir ses gouttes d’or. 😉
Si tu me conduits nulle part comme ça, j’y vais.
Laisser surgir l’imprévu, un exercice de style, alors allons-y en cœur et en chœur. A dos d’âne ou de chameau, à pieds ou à métro, on s’en fout. RdV hier, aujourd’hui ou demain, peu importe.
Art dare-dare !
Tiens, ce « dare-dare » me rappelle quelqu’un, quant à l’art, c’est du Mozart, je me laisse gonfler les chevilles en disant ça. 😉
On sent que le printemps bouillonne de sève, là!
Quelques bourgeons au bout de mon nez, sinon, ça va. Mais j’avoue que le soleil qui revient donne une curieuse envie de me sentir bien. 😀