Dès maintenant, commencez à ne plus mourir de rien, mais à vivre de tout.
Des cahots du carrosse, De la fée Carabosse, Des crépitements de craie, Sous la semelle des fées. De la semence opaque, A la clémence obscure, Du silence qui murmure, Qu’elle est aphrodisiaque, Des chevaux qui s’emballent, Où les aimants s’installent, Et du son qui l’emporte, Sans logique ni raison, Au delà du ponton.
La jubilatatoire s’entonne, tâtonne, siphonne et se mâchonne, tel un tapir venu à Paris en tapinois sans partition.
Les conséquences de nos inconséquences nous rattrapent toujours.
Jardin d’Eden,
Un livre,
Posé sur une table.
Opter pour un chignon sur rue qui se fiche des jours du temps, des augustes rivages, de l’insolente griffe d’une fantaisie de caractère, de l’équarrissage homogène des volontés prêtes à revêtir une morale conformiste, des contraintes familiales, des comptes à rendre et des professeurs de crastination en tout genre, mais qui tient pour intouchable la saveur aigre-douce amère du sentiment qui se nomme Amour.
Micro-saut de lupus à contre-sens du poil. Le seigneur nous a dit : Persécutez-vous les uns les autres. Nihilez-vous les uns les autres. Distinguez-vous les uns des autres. Dangerosisez-vous l’un sur l’autre N’en rosissez pas pour des prunes.
Un tapir parti à Paris sans son air.
La lumière seule n’y suffira pas. Il faudra du grain à moudre, L’étoffe à coudre, le pain d’épices, La croûte devra se détacher, Mettant bas le vif du sujet, A la jonction de nos deux ombres.
La quarantaine désaxée : Celui que je préfère n’est pas encore écrit.
Elle est cuisante, la proximité à soi-même. Aussi cuisante soit-elle, elle nous ramène à notre flamme, là où il n’est aucun mot pour dire ce qui s’agite.
Ma plus belle extension d’arbre : Hargneuse junior.
Défractation de l’acuité. Il est grand temps, Que j’aille me coucher…
Topi, tu s’rais du genre à poser l’inspiration sur la table de nuit com’ on enlève ses lentilles avant d’dormir…
J’sais pas trop, patte d’encre, elle aurait tendance à s’échapper, les lentilles, ça a des pattes ?
Topi comme l’antilope alors mais avec des lunettes, hé oui.
Bonjour Jocelyne. J’adore ce texte que je peux lire et relire en trouvant toujours un point de vue nouveau. Il est en création ou en révolution permanente. Je peux le comparer dans son effet à un belle peinture non figurative…Et pourtant, pas d’ésotérisme, mais des états d’âme frémissants. Bravo.
Oui, des états que je recueille pour les arranger à la sauce désordre. Quant à la révolution, c’est curieux, je suis emportée, oui, un peu comme une mue. Ce qui n’est pas toujours confortable mais inévitable. Une nécessaire nécessité. Pas de ola, cela me dépasse, mais le bravo me touche toujours un peu. Merci Hervé