Devant le porche discret de mon repos,
Il y a des frémissements de bleu,
Et puis mon âme qui entend en dessous,
Comme un élancement dans tes yeux.
Le retranchement n’est pas un manque,
Il est détendu en sous pente,
Juste un peu plus que rutilant,
En espérant qu’un feu de camp,
Vienne éveiller la grande étoile,
Qui dort encore dans la grand-voile.
Les écorchures cicatrisées,
Ne se sont pas déshabillées,
Elles sont déjà presque invisibles,
Et toujours bien indivisibles.
L’entrée discrète de mon repos,
Lisse encore l’espoir sous la peau.
Combien encore de perles tendres,
Pour arriver à se surprendre,
Car le repos m’est tant précieux,
Quand il pourrait se faire à deux,
Sans que l’un d’entre eux ne s’égare,
Dans l’errance de nos désespoirs.
Otée de tout mais discrètement
26 février 2013 par jobougon
Bonjour Jocelyne
Très beau ,très touchant . L’espoir , voilà bien un beau leitmotiv pour vivre , le repos lui , est nécessaire pour prendre du recul et remonter la pente . Oh bien sur , ce n’est pas toujours facile !
bonne et douce journée
Bisous et amitié
J’ai plutôt l’impression d’être en haut d’un toboggan…
Passez une très bonne journée