J’ai du me résoudre à attendre
Que tu réussisses à entendre.
La suite était si prévisible !
L’écartement si inflexible !
Regarde les donc s’agiter
Ces milliers de bras déguisés
En serpents sifflant de colère.
Ils sont remugle des marées
Avec des gueules à décrocher
Tous les venins de la grande mer.
J’avais pensé qu’il soit possible
De faire de cette mer d’inaudible
L’espace pacifié du dialogue.
Rien ne vient qui soit analogue.
De ces silences improductifs
Naîtront alors ceux répulsifs
Qui donneront eux-mêmes naissance
A son cortège de remontrances
Je n’irai pas mettre en péril
Encore plus loin en lieux hostiles
L’intégrité de nos deux vies
Dans le naufrage de la folie.
Cet espace infranchissable
26 décembre 2012 par jobougon
il faut trouver l’endroit où l’on se sent bien et en sécurité