Curieuse et tout aussi inattendue
La déesse arriva portée par une charrue
Celle d’un laboureur, sans doute un magicien
Qui venait pour semer la graine à faire bon pain
La peinture était là pour bloquer le passage
Et la divinité en devina l’usage
Donna l’ordre au cocher d’épandre sur le sol
Les flacons renversés et les toiles agricoles
Dispersé sous le soc le barrage se rompt
Sous la force du bienfait venu d’aussi profond
Il fallait bien un don pour oser cet exploit
L’habit du laboureur cachait celui d’un roi
Et quand le boulanger lui fit goûter la mie
La reine de la surprise parait-il en frémit
Tant de bonté conquise par la grandeur du geste
A rendre la saveur à la croûte céleste
Feront de cette fable une belle histoire d’amour
Comme celle des temps anciens et des preux troubadours.
La peinture renversée
19 novembre 2012 par jobougon
Bonjour Jocelyne
voilà un très beau texte . On voudrais avoir des histoires d’amour comme aux temps anciens des troubadours . Aujourd’hui , nous n’avons que des histoires de sexe sans saveur et de violence . Oui , je sais bien que les histoire de troubadours semblent aujourd’hui bien nunuche et naïve , mais c’était un plaisir aux oreilles
bonne et douce journée Bisous et amitié
Personne n’est obligé d’adopter l’air du temps.
Bonne et douce journée
Bisous et amitié
un très beau conte de fée