Laisser couler l’or du silence

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Laisser couler l’or du silence

27 mars 2012 par jobougon

Il faudra prendre au tic-tac du carillon sa mécanique glacée
Et flâner lentement sous le ciel de l’été
Oublier les poèmes, les fils à dévider
Et accueillir tranquilles le souffle reposé
Ce que les saisons offrent de joies à apprécier
Dans l’absence des mots, dans la douceur du temps retrouvé.

Publié dans poèsie | 4 commentaires

4 Réponses

sur 28 mars 2012 à 06:09 | Réponse surleaugeorges

Bonjour Jocelyne
Un très bel écrit , plein de justesse . Pourtant l’oubli de la poésie de dure pas longtemps pour peu nous l’aimions . en effet , elle revient au grand galop quand on sait observer autour de soi en particulier la nature , cette inconnue
Bonne et douce journée
Bisous et amitié
sur 29 mars 2012 à 18:42 | Réponse Drenagoram

Dans cet Ecrin à l’Oeil de l’Une , le Voeu d’Ecoute s’impose à l’Hors ,
Au long de l’Onde coulant en Flore , seul le Silence apporte Fortune ,
Il Laisse nos Sens loin de la Plume , le Temps d’harmoniser le Corps ,
Avec ce Chant de Quatre Accords , Vibrant aux Sons de Rayons Diurnes.
~
NéO~
~
Becs Hors du Commun 😉
sur 30 mars 2012 à 21:52 | Réponse D' reality

C’est doux, c’est bon…
sur 13 avril 2012 à 13:47 | Réponse rechab

Point n’est besoin de mots,pour décrire
L’avril colportant ses échantillons…

Et se croisent au regard, maints papillons
Des giboulées caprices,,sans les maudire

Au tic-tac du carillon sa mécanique glacée
L’été n’est pas encore là,il se laisse intimider

Réciter les poèmes,et s’en agacer
Il est ,du silence, les fils à dévider

Les saisons hésitent et préparent en douce
Un souffle végétal reposé, qui repousse

Sous un ciel qui grimace et tousse,
Pierre qui roule n »masse pas mousse

Du temps retrouvé de Proust, c’est toujours
En le lisant, les plaisirs et les jours.

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