La maison ne fait pas crédit
Dans ses hôtels, dans ses tapis
C’était un chat beau comme un Dieu
Qui rendait ses maîtres heureux
Il se posait sur les grandes piles
De livres mis en tas par mille
Posant ainsi pour l’appareil
Que je sortais de mes oreilles
Un flash ou deux, il souriait
Il avait des anges en secrets
Il aimait tellement les humains
Qu’il avait accepté le bain
Un chat dans l’eau comme un grand plouf
C’était Loulou qui sans esbroufe
Faisait son petit paradis
Dans la place et dans le mot dit
Quand il est parti pour de bon
C’est piqué d’un mâle à la con
Qu’il a revu ma déesse fille
Avant d’aller jouer aux billes
Avec les étoiles de la nuit
Dans les grandes joies des acabits
Après avoir gagné aussi
Toutes les batailles de sa vie.
Les arcanes du destin sont à peu près aussi obscurs qu’une boite d’allumettes qui dormirait sur un chameau ou un dromadaire.
Extrait d’ « arcanes du chaos »
Lyane Bolac Octobre 2011
Editions du con-fi-dent-ciel
Très joli texte
Offert à ma fille, qu’est-ce qu’il nous a aimées, ce chat là.
Il est sur toutes les photos avec elle quand elle était petite.
Ca m’a fait un mal de chiens d’écrire ce texte, j’en avais des sanglots et des larmes, j’espère que là-haut il éclaire le ciel de ses feux, car c’était sûrement un ange que ce chat là.
Ma Yalta…je crois bien l’avoir déjà vue sourire….
Oui, je veux bien y croire.
Les rencontres avec les chats ont toutes quelque chose à nous apprendre.
Et celle là à l’air d’être bien aimée, pas vrai ?
Bises