Tu reprends l’arrondi qui te convient si bien
Apaisé maintenant tu retrouve ton chemin
Le monde peut être grand toi tu n’es jamais seul
Tu es l’arbre centenaire recouvert de ses feuilles
Et tu bruisses doucement en écoutant le vent
Qui t’annonce l’arrivée d’un fabuleux présent
De tes branches griffues tu inscris tes histoires
Qui n’en finissent plus de conter tes mémoires
Annonçant l’arrivée de temps plus généreux
A chasser les nuages c’est sous un ciel radieux
Que le vent t’a offert la grâce du tranquille
Ainsi toi tu avances dans l’ouvrage que tu files
Et la sérénité vient t’offrir son repos
Abandonnant enfin ce qui faisait chaos.
Quiétude
15 mai 2011 par jobougon
Garder l’estime de soi et rester ouvert à la vie : un merveilleux message d’espoir ! Une devise qu’il ne faudrait jamais perdre de vue, même si dans certaines circonstances, c’est plus compliqué.
C’est vrai que ce n’est pas toujours simple mais je remarque quand même que je retrouve de plus en plus facilement le chemin. A force, je crois que ça devient comme une seconde nature, un réflexe, une habitude. C’est comme tout, il faut pratiquer et à la longue ça devient facile. Mais ça ne peut pas durer tout le temps, c’est comme ça. Toujours rassurant de savoir qu’on y reviendra un jour ou l’autre.
hier, j’ai créé ceci… et même si ce n’est pas écho direct à ta parution, il y a quand même certains points qui « l’accompagnent »
————
Sur la croisée des chemins, en ondules et creux,
du paysage c’était sa main
des traces qui menaient quelque part,
sans doute, mais où?
je ne savais rien de l’après ,
de ce qu’ était derrière la colline du lendemain,
la boule de cristal peut-être, – c’est sûr -,
les lignes de la main, encore,
m’auraient lu mon destin,
mais j’ai préféré continuer ma route,
avec toi, la main dans la main
Re
http://rechab-art-encore.blogspot.com
Celui-là était parti dans les commentaires indésirables, allez savoir pourquoi…
Ce qui fait qu’il est en double mais je le laisse car il est relié aux réponses et le lien de ton blog y est.
à noter que mon petit texte précédent était en échos aux pingouins de Juliette:
visibles sur http://papierlibre.over-blog.net/article-nouveau-theme-de-juliette-73744298-comments.html#comment82323128
Je suis allée voir sur le blog de Juliette.
Si je comprends bien, elle donne de temps en temps une consigne d’écriture mais je n’ai rien trouvé la concernant et n’ai pas réussi à faire partir un courrier électronique car ça faisait bugger mon ordinateur. Du coup j’avais écris ça :
Ces deux là
Ils se l’étaient si souvent dit
Ayons confiance, partons d’ici
Mais ne me lâche pas la main
Sans toi je n’irai pas plus loin
Ils ont cheminé la rigole
Pour s’éloigner un peu du pôle
Et quand derrière la colline
Ils ont trouvé un lieu sublime
Qui convenait à leurs attentes
Ils ont installé leur demeure
Et dans la plus joyeuse humeur
Ont réussi leur belle entente.
Sur la croisée des chemins, en ondules et creux,
du paysage c’était sa main
des traces qui menaient quelque part,
sans doute, mais où?
je ne savais rien de l’après ,
de ce qu’ était derrière la colline du lendemain,
la boule de cristal peut-être, – c’est sûr -,
les lignes de la main, encore,
m’auraient lu mon destin,
mais j’ai préféré continuer ma route,
avec toi, la main dans la main
Re
Il est curieux ce petit poème. Il me laisse un sentiment indéfinissable de tristesse. Comme une nostalgie de ce qui aurait pu être, cet ailleurs qui ne sera jamais.
Comme si ce choix de continuer la main dans la main privait de cet avenir que la boule de cristal détiendrait assurément.
Moi je suis assez fataliste, je pense que quand quelque chose doit arriver, cela se produit forcément sous une forme ou une autre. Et quand l’insatisfaction devient la plus forte, le moteur de recherche d’un individu se met en marche pour trouver ce qui le comblera jusqu’à s’en lasser et ainsi de suite.
Quelque chose en interne bouge, et souvent dans la réalité quelque chose s’ensuit fatalement.
Mais ce n’est qu’une croyance de ma part. Fondée sur une observation subjective. Je n’en fais une règle générale, mais tout de même cela me parait très logique.
Non, tu vois les choses de façon lucide, c’est bien… toute observation est subjective, mais justement c’est se sentir « sujet », qui fait qu’on est davantage sensible à certains aspects des choses
bien que je l’aie écrit dans l’instant – directement sur le site de Juliette – c’est parti de l’impression de l’image, où les traces dans la neige font comme l’empreinte d’une main… et j’y ai vu aussi une liaision avec le dernier tableau de Van Gogh, le champ de blés aux corbeaux… où il y a une séparation des chemins… qui coïncide avec sa fin brutale-
Il y a toujours un sens que seul l’auteur peut nous donner. Le lecteur est toujours dans l’interprétation, qu’il le veuille ou non. Là, tu viens de nous donner un très bon exemple de ce mécanisme émotionnel qu’entraine obligatoirement l’art, en nous dévoilant la construction intellectuelle dont toi seul détenais le secret.
Je comprend mieux ce sentiment qui m’est venu à la lecture. Notre culture personnelle influence nos productions, et chacun a la sienne propre.
le fait que ça s’affiche deux fois est sans doute une erreur de manip de ma part, parce que je ne le vois pas s’afficher tt de suite
PS: Juliette m’a fait observer que j’aurais dû m’inscrire sur « papier libre »… ce que j’ai essayé de faie mais ça n’a pas marché, je suppose qu’il faut être membre d’overblog avant.
En fait venant de blog autre que wordpress, je dois valider les commentaires pour qu’ils apparaissent aux yeux de tous. J’ai effacé l’un des deux.