L’histoire ne dira pas
Qui a guidé mes pas
Du côté de chez toi
Quand tout le reste disait
Prudence il y a danger
J’ai voulu essayer
L’histoire a commencé
Puis a continué
Sans que rien ne s’abîme
Allant vers ces intimes
Espaces un peu sublimes
Sans aucune victime
La vague a insisté
Pour la faire monter
Vers de plus hauts sommets
Tout le reste disait
Plus besoin d’être inquiet
Tu peux laisser aller
Elle n’en dira pas plus
Le temps est révolu
Où tout le superflu
Prenait la place du reste
A introduire un zeste
De parfum de funeste
Où se perdent les rêves
Habités de chimères
Echoués sur la grève
De Perle-les-Paupières.
Rivages tendres
28 février 2011 par jobougon
Voilà un texte digne des plus grands poètes . il me donne des frissons et fait monter les larmes . de la grande poésie , du grand art . Il n’y a rien a redire de plus
bonne et douce journée Bisous et amitié
Simplement merci.
Bonne journée à vous aussi et toute mon amitié
Je confirme des histoires comme celle-là sont dangereuses. Ceux qui s’en relèvent en gardent des séquelles à jamais.
Tu as probablement raison mais je crois aussi que
s’empêcher de les vivre serait tout autant dommageable. Vivre, c’est accepter de prendre des risques et d’en pâtir un peu. Et puis quand bizarrement, nul désagrément n’arrive, on se plait à y croire.
Très beau poème. Vous changez de style mais c’est fort agréable.